Alors voilà, une maman, c'est chaud comme une mitaine qui n'aurait pas de trous... Quand elle s'approche tout doucettement pour me dire qu'elle m'aime... Tous les mots qu'elle me murmure, sont comme des odeurs de parfums qui m'enivrent la tête et m'étouffent le coeur... Et quand elle vient dans ma chambre pour le dernier baiser, celui du soir, elle me prend alors tout contre elle... Et de sa voix douce comme la plume, me raconte une belle histoire. Et lorsque rassuré par tant d'amour mes yeux se voilent, ma mère, tout doucement...s'arrête...me borde...et délicatement dépose un doux baiser au parfum de miel...(des fois à la vanille)...sur le front de son enfant chéri...moi !
‒ Mais vous êtes tous du genre médiocre! Elle est partie seulement depuis demain!
‒ Moi, je dis que ça fait longtemps! Et j'ajoute que je suis catégoriquement sûre de rien!
Ça sert peut-être à ça, vieillir... se rappeler qu'un jour on a été un enfant.
- Je ne veux pas grandir! jamais! jamais!
- Alors préserve-toi du" grand gourmand"
- ? Le grand gourmand?
- C'est le temps fiston !...le temps! Il veut, il prend, avale et tout finit par lui appartenir...Même cette petite boîte tapie au fond du coeur. Imagine une petite boîte bonbonnière qui ne contiendrait qu'un seul bonbon.
Un fabuleux bonbon qui aurait comme goût celui du rève, comme parfum, celui de l'aventure et comme emballage... l'imaginaire. Mais le temps est implacable,tenace...Il a la patience! il harcèle, tourne, et retourne la boîte dans tous les sens...
Le bonbon balotté, finit par sortir...Alors...Le "grand gourmand" s'en empare...
et avec lenteur...le consomme.
Voilà ... le temps est passé... la boîte est toujours là. Mais le fabuleux contenu n'est plus... seul,traine au fond, jauni par le temps, le vieil emballage qui se souvient dans un pâle sourire d'avoir partagé avec ses compagnons, la plus fabuleuse histoire... celle d'avoir été un enfant!
ça sert peut-être à ça,vieillir... se rappeler qu'un jour on a été un enfant.
- Regarde Clochette . Vue d'ici, même la misère devient belle !
p.14.
Et Peggy « bien servi » et Peggy une « double portion » Peggy mon cul !! Dire que moi pour avaler ce qu’il bouffe, j’suis obligée de me laisser tripoter l’cul toute la soirée !
- Elle est partie seulement depuis demain.
- Moi je dis que ça fait longtemps !...Et j'ajoute que je suis catégoriquement sûre de rien !!!
Incroyable! J'ai capturé une étoile filante!!
Sans moi, sûr que tu te serais fait gober. Hi hi!
Moi c'est Peter... Allez montre-toi... Hi hi! n'aie pas peur... Boubou est parti maintenant.
! Eh attends! Ne t'en va pas!... Mais tu n'es pas une étoile!?
... fantastique! U... une fée! Une toute petite fée!
Je savais que ça existait, mais je n'aurais jamais cru... qu'elles étaient si jolies!
Une maman, c'est chaud comme une mitaine qui n'aurais pas de trous...
- A voir sa tête, cela n'avait rien d'innocent. L'imaginaire des adultes c'est la pire des choses !