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Critique de Mimeko


Le dieu de ses pères est un recueil de onze nouvelles, publié par Jack London au début de sa carrière, à 25 ans, à un moment où il n'a pas encore écrit les romans qui vont le faire connaître. Dans ces nouvelles, il installe déjà un style, des personnages, des paysages qui seront ceux qui vont constituer les grands romans comme l'appel de la forêt ou Croc blanc. de la suprématie de la nature destructrice et contre laquelle même le plus futé comme Montana kid, roublard et opportuniste dans "Au bout de l'arc-en-ciel" ne peut pas lutter, ou dans l'évocation du respect des traditions même cruelle, qui demande un sacrifice humain et qui, déniée par quelques chercheurs d'or, va leur coûter la vie "Là où bifurque la piste", Jack London met en lumière, la vie de chercheurs d'or, d'aventuriers dans le grand nord canadien et les met dans des situations extrêmes pour en extraire leur véritable nature. Pour certaines nouvelles, le respect des femmes indiennes, admirables '"L'abnégation des femmes" ou encore la critique de l'invasion de l'homme blanc qui veut imposer son dieu à des peuples qui ne demandent rien que d'être respecté "Le dieu de ses pères", Jack London montre un engagement plus politique. Des nouvelles dans lesquelles Jack London se garde bien de happy end, et qui reflètent une réalité qu'il a bien connue et dont il réussit à recréer la beauté des paysages, la dureté des conditions de vie, le sublime ou le plus méprisable de la nature humaine.
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