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4,03

sur 432 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis déçue d'avoir été déçue par ce roman d'anticipation car j'apprécie énormément Jack London et sa plume, et d'autre part plusieurs lecteurs me l'avait chaudement recommandé.

Pourtant, je me suis ennuyée tout au long de ma lecture. Nonobstant l'aspect visionnaire voire prémonitoire du récit, les théories politiques exposées ne m'ont pas appris grand-chose, je peux seulement louer l'esprit clairvoyant de cet auteur touche-à-tout capable de décrire les grands espaces nord-américains, comme de nous projeter dans des dystopies troublantes.

Je ne m'explique pas vraiment pourquoi je n'ai pas adhéré complètement au "Talon de fer" alors que j'ai adoré "La peste écarlate" que je relirai d'ailleurs avec plaisir dans quelques années. Sait-on pourquoi un livre nous échappe ? Bien sûr que non.

A découvrir toutefois, mais peut-être pas pendant les vacances d'été. Question de contexte, probablement.


Challenge XIXème siècle 2018
Challenge USA
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Le talon de fer, c'est ainsi qu'Ernest Everhard désigne le système capitaliste qui écrase le prolétariat dans l'Amérique des années 1900 : « vos coeurs sont aussi durs que les talons avec lesquels vous marchez sur la figure des pauvres ». Ernest Everhard est fréquemment invité dans les salons d'un vieux professeur de physique aux idées progressistes, où le jeune socialiste côtoie la classe moyenne, les intellectuels et les hommes d'Eglise.

Alors oui j'ai énormément de sympathie pour le socialisme et pour le jeune Everhard. Et donc j'applaudis à deux mains les discours du jeune homme, mais je dois avouer que malheureusement il n'y a pas de quoi crier au chef d'oeuvre littéraire, avec ce talon de fer. Ah il me faut être honnête même si cela est douloureux d'égratigner une idole qu'on a admirée … Et ça me fait d'autant plus de peine que je partage les opinions politiques de Jack London, mais le choix « artistique » du roman écrit dans un futur idéalisé de plusieurs siècles, principalement construit autour des faits journalistiques, de notes historiques en bas de page et de longs discours dessert tout à fait la cause socialiste. Ce cher Jack aurait mieux fait d'écrire un roman d'aventure, ce qu'il fait avec beaucoup de maestria par ailleurs, pour défendre ses opinions. Un peu à l'instar de Zola, de Hugo, de Steinbeck, et, dans une moindre mesure, de Tourgueniev (je pense évidemment à ma lecture récente de « Pères et fils»), qui ont tous fait le choix de raconter une (belle) histoire, de donner corps et âme à leurs opinions afin de les communiquer et peut-être de mieux les partager.

Les seuls passages que j'ai appréciés sont ceux où London nous plonge au coeur de l'action, càd le témoignage de l'accident de Jackson, un ouvrier qui a empêché une avanie de machine au sacrifice de son bras, sans obtenir ni dédommagement ni reconnaissance du patron. Et aussi le très apocalyptique épisode de la Commune de Chicago. On retrouve alors le grand Jack London, celui des aventures humaines pour la survie, dans le Grand Nord, dans les mers du Sud ou dans un monde post-catastrophe planétaire.
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Le Talon de fer n'est autre que la métaphore de la ploutacratie américaine imaginée par Jack London dans cette politique-fiction datant de 1905. L'auteur, réputé pour ses récits d'aventures et ses romans jeunesse (cf. Croc-Blanc dont la lecture m'avait valu quelques larmes lorsque j'étais enfant), donne à voir dans ce roman d'anticipation une autre facette de son talent d'écrivain : un regard visionnaire et sagace sur les systèmes politiques (en l'occurrence l'oligarchie) qui finiraient par régir notre monde moderne. Se rappelant à ses origines prolétaires, Jack London met son esprit critique au service de la justice sociale. On le connaissait aventurier et conteur, on le découvre politisé. Taxé de pessimiste par les socialistes de l'époque, le père de Croc-Blanc anticipe pourtant avec lucidité l'implacable hégémonie du capitalisme qui allait s'abattre sur le peuple américain. Et il le fait avec habileté : choisissant le registre de la dystopie et donc celui de la fiction, il critique de manière détournée la catastrophe humaine qu'il sent poindre à l'aube du XXième siècle. Il n'est évidemment pas le seul auteur à porter cette analyse de la société américaine de l'époque mais il demeure l'un des pionniers à amener ses idées de la sorte. Et à découvrir de nos jours cette lecture, on ne peut que ressentir une espèce d'amertume à l'idée de penser que les prophéties de Jack London se sont plus que jamais réalisées. Mais peu importe au final car ce que je retiendrai moi de cette lecture, c'est qu'au royaume des idées, les esprits lucides et clairvoyants resteront malgré leur nombre restreint, le salut de l'humanité...
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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Jack London n'est pas seulement l'écrivain des grandes aventures destinées aux lecteurs adolescents (L'Appel de la forêt ; Croc-Blanc '), ou un grand écrivain de la mer, grâce à son expérience sur la goélette Sophia Sutherland , amateur et propriétaire de bateaux (le sloop Razzle-Dazzle , le Snark, dont il a relaté la croisière autour du monde en 1901) . C'est aussi l'un des rares romancier américain du socialisme, dans un curieux récit d'anticipation paru en 1908 sous le titre « le talon de fer » ( The iron heel).

L'Uchronie est ce genre littéraire particulier qui consiste à réécrire L Histoire à partir de la modification d'un événement du passé. Par exemple à prendre au mot la suggestion de Blaise Pascal ((Pensées, 90) « le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé ».

Jack London imagine donc, dans son roman, que les États-Unis connaissent, au début du XXème siècle, une aggravation de leur situation sociale. La montée des revendications affole le grand capital qui réagit brutalement. Il prive les élus socialistes des sièges conquis régulièrement aux élections, corrompt et débauche les leaders syndicaux, engage une répression féroce et sanglante contre la classe ouvrière, en utilisant une armée de miliciens-mercenaires. le rêve du grand soir tourne au désastre, le prolétariat réduit à l'esclave sous « le talon de fer » (iron heel) de l'oligarchie.

Le procédé narratif est original. Un manuscrit autobiographique est retrouvé en 2368, écrit par Avis Everhard l'épouse d'un leader syndical, Ernest, héros de la classe ouvrière qui raconte à la fois son histoire personnelle et l'histoire des États-Unis, de 1912 à 1932 date à laquelle son mari est tué. Pour donner de la profondeur historique au récit, le texte est publié, accompagné de nombreuses notes, par une historienne du XXIVème siècle. Enchâssé dans sa présentation universitaire, quelquefois un peu chargée, l'imagination de Jack London laisse libre cours au récit horrifique du naufrage sublime et exemplaire de la « théorie du grand soir » et de la mise en place, dans le monde entier, d'une dictature ploutocratique.

Le roman est salué par des nom illustres. En 1923, c'est Anatole France qui préface sa première édition en français. Il analyse « la prophétie de l'Américain, disciple de Marx ». Il évoque, pour les lecteurs français incrédules « l'exemple des journées de Juin et la répression de la Commune de 1870, qui ... rappellent que tout est permis contre les pauvres ». Si Anatole France est plus optimiste que Jack London, et croit qu'en fin de compte, la ploutocratie périra, il sait que ce ne sera pas sans luttes : « Sa dernière guerre sera peut-être longue et aura des fortunes diverses ». « London a raison de nous tendre le miroir prophétique de nos fautes et de nos imprudences » ajoute-t-il, car « il faut que ceux qui ont le don précieux et rare de prévoir, publient les dangers qu'ils pressentent ». En 1932, c'est Paul Vaillant-Couturier qui fait une introduction à l'édition définitive « le livre, dans son ensemble, représente la fresque la plus puissante qui ait jamais été brossée par un écrivain, d'une anticipation révolutionnaire » affirme-t-il. le 16 octobre 1937, c'est Léon Trotski qui écrit à Joan London qu'il considère l'ouvrage de son père comme le seul roman politique réussi de la littérature.

C'est en effet un roman « de classes » au sens où tous les éléments de l'intrigue sont soumis à l'application de loi d'airain de leur lutte mutuelle, selon le schéma du « Manifeste du parti communiste ». Avis Everhard, fille d'un professeur d'université libéral, est chassée, comme son père, de sa classe sociale.comme quiconque adopte la cause du prolétariat, serait-il évêque (l'évêque Morehouse).

On trouve, derrière l'éloquence militante d'Ernest Everhard, redoutable tribun dialecticien, une fidèle transcription des théories de Karl Marx sur l'aliénation, la valeur travail, la plus-value. A la même date Georges Sorel publiait ses thèses sur le mythe de la grève générale, dans ses «Réflexions sur la violence » parues dès 1906 en revue. On devine même, dans « le talon de fer » l'intuition des théories d'Antonio Gramsci sur l'hégémonie culturelle, dans la mise en place par l'oligarchie d'un appareil idéologique de propagande pour susciter le consentement du prolétariat à sa soumission. On y découvre enfin une critique prémonitoire du capitalisme financier générateur de crises.

A l'origine du récit, il y a l'exemple de l'accident du travail emblématique de l'ouvrier Jackson, la bras broyé dans une cardeuse, aussitôt renvoyé sans indemnité et réduit à la misère. C'est le levier de l'indignation et de la dénonciation. Mais on doit se souvenir que, dans le même temps, naissent les dispositifs juridiques pour y remédier : le Chancelier Bismarck fait voter les premières lois sociales dans les années 1880. Les États-Unis suivront, au début du XXème siècle, avant la publication du roman.

Le pire n'étant pas sûr, en tous les cas dans les formes prévues par Jack London, le lecteur peut fermer le livre avec soulagement, à condition d'oublier que deux guerres mondiales et un certain nombres de conflits localisés, dont la liste n'est pas close, auront imposé leur scénario meurtrier (plus de 100 millions de morts) à la place de celui imaginé par l'auteur.

Mais, « c'est une autre histoire », comme dirait un autre romancier, contemporain de London, anglophone et tout aussi apprécié de la jeunesse !
Lien : http://diacritiques.blogspot..
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Quelque peu dépitée par ce roman politique de Jack London.
Sans renier les qualités de l'auteur, je n'ai pas adhéré à l'histoire et les developpements théoriques du socialisme ne m'ont rien appris - je viens d'une famille assez militante :-)
De plus la présentation du roman est à mon goût déplaisante, le texte original est retrouvé quelques siècles après avoir été écrit, et est donc largement fourni en notes de bas de page. Tellement nombreuses ces notes, que certaines prennent 80% de la page, et obligent à de nombreux aller -retours très préjudiciables à la fluidité du texte. J'avais aussi entre les mains un vieux bouquin dont la traduction laissait largement à désirer.
Le seul point interessant en ce qui me concerne est le caractère prémonitoire de cette dystopie, car j'ai le sentiment, quelques 100 ans plus tard, que tout cela pourrait bien nous arriver, ce qui ne me rassure pas.
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[Cette critique est extraite de l'article "TUGPÉUA #29 Spécial meh"]

Et pour rester sur les cocos étasuniens, que diriez-vous de redécouvrir l'oeuvre de Jack London ? En effet, on se souvient de lui comme d'un auteur de romans d'aventures, on se rappelle aussi éventuellement son grand récit social Martin Eden ; ce qu'on sait moins, c'est qu'il était aussi un auteur très très très à gauche et le premier à imaginer une dystopie.
Au XXVIIIe siècle, une utopie internationale s'est construite, la Fraternité de l'Homme. Mais avant sa construction ont précédé des siècles de violence et de totalitarisme : le régime du Talon de Fer. Se penchant sur sa genèse, des universitaires exhument ainsi un manuscrit racontant ses débuts, qu'essaye d'enrayer le philosophe socialiste Ernest Everhard…
D'emblée, nous avons un objet littéraire très innovant : le récit nous est présenté comme un document historique, le présent de l'auteur se faisant annoter par les chercheurs du futur dont on devine en creux une culture bien différente. Plus encore, en 1906 seulement, London prédit le totalitarisme, le maintien des privilèges d'une classe dominante grâce au fascisme, le capitalisme se dirigeant vers toujours plus de monopole, la société de consommation chargée d'endormir un prolétariat trop excité. Utopie, dystopie, anticipation, faux document scientifique et critique philosophique et sociale se mêlent donc dans ce roman particulièrement ambitieux.
Seulement voilà, les grands esprits des sciences humaines étant eux-même prisonniers des déterminismes de leur époque, Jack London est avant tout un énorme brocialiste : son seul personnage féminin sert simplement de réceptacle aux préceptes dispensés par celui principal. Les autres n'ont d'ailleurs pas une psychologie bien plus élaborée, le livre reprenant tous les défauts d'un roman de hard-SF où des monologues d'exposition interminables arrivent en permanence au détriment d'un récit rythmé. L'action ne commence vraiment qu'à la moitié du livre, et ne se presse vraiment que dans les tout derniers chapitres. Cela n'empêchera pas l'ouvrage d'avoir une certaine postérité, Trotski le citant comme le seul roman qu'il aimait. Pour ma part, je trouve que c'est un bouquin à la fois génial, visionnaire et terriblement chiant.
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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Le Talon de Fer, c'est l'oligarchie triomphante et totalitaire qui pèse sur le prolétariat et le soumet.
London montre dans son roman, la lutte des ouvriers nord-américains contre cette main-mise du pouvoir et l'issue fatale du combat. Les événements sont rapportés dans le journal tenu par Avis Cunnigham, la femme d'Ernest Everhard, le leader socialiste qui organise la résistance.

Roman formidable à bien des égards même si à mon avis, il ne remplit pas toutes ses promesses, dans le dernier tiers notamment un peu languissant. Mais il mérite une attention toute particulière pour au moins deux raisons.

La forme, d'abord.
Nous sommes en 2400 et un narrateur présente le récit d'événements situés entre 1900 et 1918 tels que rapportés dans le journal d'Avis Cunnigham. C'est ce dernier qui sert de trame, mais il est complété de notes du narrateur donnant des précisions sur la période évoquée et sur sa suite.
Construction osée et d'une audace folle si on considère la date d'écriture de ce roman par London : 1907 ! On ne peut qu'être frappé par le caractère prospectif de cette fiction. Même s'il faut se méfier des prophéties que l'on cherche à tout prix à faire coller à L Histoire, il convient de noter certains points que l'avenir a plus ou moins validés : la compétition guerrière entre Etats-unis et Allemagne, la crise économique majeure, les révoltes ouvrières (la grande révolte située à Chicago a lieu en ...octobre 1917 !), la collaboration des médias, le subventionnement de certains syndicats, l'amélioration parcimonieuse des conditions de vie des salariés, l'énormité du surplus qui entraîne l'accroissement des dépenses consacrées aux arts, fait émerger une nouvelle caste tandis qu'en dessous, demeure l'abîme ...
Toutefois, contrairement à ce que l'on peut lire dans certains commentaires, il ne s'agit pas d'une contre utopie. En effet, les notes de l'ouvrage précisent à plusieurs moments que si la dictature ploutocratique a duré trois cent ans, elle a pris fin puisqu'en 2400, le narrateur parle de sa société actuelle, appelée "fraternité de l'homme".
London a donc bien envisagé une fin optimiste, utopique.

Deuxième atout du livre : l'analyse pénétrante du système économique.

London donne à travers son héros Ernest Everhard, un véritable cours d'analyse marxiste.
Le concept de Lutte des classes pour cause d'intérêts antagonistes est très clairement exposé. On assiste à la définition des deux types d'adversaires (la classe moyenne n'a pas vraiment d'espace) irréconciliables : travailleurs et capitalistes. de l'inégalité du partage des richesses (la valeur ajoutée et le déséquilibre du pouvoir) jusqu'à la confiscation et la nécessité de s'assurer, par la guerre, des débouchés pour les surplus industriels non consommés (surabondance et doctrine sur la plus-value), ou le remplacement du capitalisme par une société "parfaite", sans classes... tout y est.

Ernest veut changer l'ordre des choses. Il considère que le capitalisme ayant échoué dans sa "gérance", il faut lui enlever la responsabilité des affaires. Fermement opposé aux thèses rousseauistes de retour à la nature, c'est bien le socialisme qu'il prône et la capacité du "civilisé actuel" à s'emparer d'un pouvoir producteur bien supérieur à celui des hommes des cavernes, mais confisqué par l'Oligarchie. Pour lutter contre les trusts, il propose non pas de revenir en arrière, mais de poursuivre l'évolution en droite ligne en prenant la direction de la société et la propriété des machines. Ernest est un démocrate qui envisage une révolution qui passerait au préalable, par les urnes. Il reste longtemps optimiste car il ne veut pas croire à une autre évolution que celle qui mènera fatalement à la disparition du capitalisme.
En face, le camp des privilégiés a choisi une autre stratégie : "A l'ours (encore une prémonition ?!), il faut donner la chasse. A l'ours, on ne répond pas avec des paroles. Nous lui répondrons avec du plomb...Nous broierons vos révolutions sous notre talon et nous vous marcherons sur la face".
Les consortiums finiront d'ailleurs par comprendre que le pouvoir suprême (le trust des trusts), c'est une organisation à la fois sociale, économique et politique. L'association des trusts deviendra gouvernement et possédera également le pouvoir militaire. Donc, dictature.

On pourrait discuter sur certaines ambiguïtés comme par exemple, la démonstration de l'inégalité de répartition entre capital et travail qui reposerait sur l'égoïsme consubstantiel de l'Homme ou se montrer dubitatif quant à la noblesse accordée aux révolutionnaires, pétris d'altruisme et d'idéal.
Mais globalement, ce démontage des circuits économiques est plutôt pertinent. A vrai dire, London aurait eu totalement raison s'il avait pu mesurer la capacité du système capitaliste à se détacher des Etats-nations, à rendre aussi attractifs ses "cages à miel" que sont l'Art et la Culture, le sentiment de liberté, l'Amusement...et s'il avait pu (mais comment imaginer ça en 1907 ?!) envisager une économie financière moins inféodée à la production industrielle.

Sinon, on retrouve avec Ernest (de mon point de vue, sous une forme moins aboutie), le Martin Eden qui habitera le roman suivant de London, un an plus tard.

En attendant, si ce n'est sans doute pas le meilleur livre de London, il reste sacrément impressionnant.
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