En préface à L'ennemi du monde (deux nouvelles de
Jack London (écrivain anglais reconnu fin XIX° -début XX° siècle),
Simon le Fournis (traducteur)explique que l'auteur s'inspirait de "ses propres tourments" et de "sa conscience suraigüe de la nature humaine" pour décrire le mal (sujet de Mille morts et de L'ennemi du monde°
Dans Mille morts, nouvelle éponyme fantastique; à mi-chemin entre Kafka dans La lettre au père et
Jules Verne l'explorateur,
Jack London évoque un savant fou doté d'un "appareil aérothérapeutique", qui tel Faust va tester sur une île ses théories sur l'immortalité. Mais son sujet est son propre fils qui pour s'échapper ne peut que le tuer.
Dans L'ennemi du monde, nouvelle d'anticipation,
Jack London démontre que l'amer,brillant,solitaire Emil Gluck a subi différentes influences nocives qui l'ont rempli de haine.
Deux études du mal qui font froid dans le dos et un "élan visionnaire" d'un Ennemi qui pourrait être Hitler ou Staline.