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EAN : 9782130822585
259 pages
Presses Universitaires de France (12/02/2020)
4.75/5   4 notes
Résumé :
Dans une perspective philosophique, l'ouvrage interroge dans un premier temps les grands thèmes que la psychologie et la sociologie développent à propos du deuil : de quoi fait-on le deuil ? Comment se vit une telle épreuve ? Comment le deuil est-il ritualisé aujourd'hui ? La seconde partie qui, du point de vue méthodologique, exploite principalement les ressources de la phénoménologie, tente de dégager ce que le deuil nous enseigne à propos de ce que nous sommes en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un très bel essais, tout en finesse, en nuance mais présentant une grande profondeur d'analyse et de réflexion.
A lire petit à petit, pour s'imprégner et faire résonner en soi les propos. Cet ouvrage propose un tour d'horizon presque exhaustif du deuil et de la finitude sous toute ses formes. Pourtant, rien de triste ni de plombant, on reste dans la réflexivité positive mais sincère.
Un bonbon de réflexion, profond mais accessible, que j'ai vraiment savouré.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quelqu’un tombe malade ou retrouve la santé, obtient un emploi ou le perd, se marie ou se sépare, devient père ou mère ou doit renoncer à un projet d’enfants, etc. : tous ces événements, heureux ou malheureux, obligent l’entourage – la famille, les amis, le voisinage, les collègues – à accueillir la personne telle qu’elle est devenue, ce qui suppose, pour la communauté impliquée, de n’être plus tout à fait la même.

Sa dynamique, les rôles qui y sont distribués, la répartition des responsabilités, la façon pour chacun de se positionner, de considérer les autres – en un mot, sa manière de faire système – s’en trouve modifiée. Elle n’est plus celle qui s’était construite autour et avec telle personne dans telle situation connue de tous.
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Mais il suffit qu’un deuil bouleverse ce que nous sommes pour que cet avenir « écrit d’avance » ne soit plus qu’une trace effacée sur le sable.

C’est le plus souvent à travers nos projets (et tout ce qui s’y apparente comme l’espoir, l’attente, etc.) que s’annonce « à l’avance » le temps qui n’est pas encore.

Quand, par les coups du sort, ils sont perdus, ruinés, anéantis, ils entraînent avec eux le désir de toute-puissance (on entendait s’y accomplir, en voulant se prouver qu’on est à la hauteur de la tâche) et le désir de fusion (on cherchait à faire plaisir à quelqu’un ou à être admiré, etc.).
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Nous savons, en revanche, que la souffrance (d’être quitté, trahi, etc.) est en nous ; et qu’en conséquence, c’est là que se trouve ce qu’il nous faut quitter.

Les résultats de nos descriptions nous l’ont enseigné : on ne fait jamais que le deuil de ce que nous ne sommes plus. Et ce que nous ne sommes plus semble pour le moins évident : nous ne sommes plus celle ou celui qui entretient des relations avec telle personne, ou celle ou celui qui peut continuer à les vivre comme avant.
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