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"Il est déjà demain", signé Henri LOPES aux éditions J-C Lattès, est un témoignage habité par l'urgence. Curieusement, alors que ce récit se plonge inlassablement dans le passé, y cherche et trouve ses racines, c'est le futur, l'à-venir de l'Afrique intérieure qui importe à son auteur. Henri LOPES, une des plus célèbres plumes de la littérature africaine, écrit pour mémoire. Il écrit pour que le nécessaire coup d'oeil à jeter dans le rétroviseur de l'Histoire éclaire la route que l'Afrique ne peut regarder qu'à travers un large parebrise de compréhension qui, seul, permettra à ces peuples d'aller résolument de l'avant. Et si le rétroviseur est toujours plus petit que le parebrise, il reste de première nécessité dans l'équipement sécuritaire de tout voyageur ! le récit d'Henri LOPES se veut donc au service de cette autonomie à mettre en place. Permettre à un peuple d'assumer la conduite de la nation, même s'il n'a pas été correctement préparé à ce faire. L'Histoire est en marche. Elle ne peut s'arrêter. Il y a donc urgence à réaliser ce travail de mémoire du peuple pour lui permettre de savoir d'où il vient, où et comment il va !

Henri LOPES nous trace cette Histoire d'un peuple qui se cherche, erre en quête d'un substrat politico-philosophique, avance en funambule entre les communismes de l'Est, de Cuba, de l'Afrique balbutiante, toujours hanté et habité des moules coloniaux qui l'ont formé, déformé, nié, brisé, exploité puis reconnu, parfois de pure forme, sans plus. Henri LOPES le sait et le fait ressentir au travers de son écriture, le nécessaire travail de décolonisation se perd, se gagne aussi parfois, avec ceux qui ont lutté contre le régime tout en ayant été formés par lui. La volonté du peuple de suivre un parcours scolaire en langue française, celle des coloniaux est assez significative à ce propos. le pouvoir était au 'français', la formation du peuple, en quête d'identité culturelle mais aussi de puissance et de liberté, doit se faire en français !

Malgré un afflux important d'informations qui, toutes, ne parlent pas au belge que je suis (plus habitué à l'histoire de 'l'autre Congo'), si on accepte, aisément, de sentir, retenir, l'ambiance, le climat, les traits marquants qui 'portraitisent' l'Histoire, "Il est déjà demain" est un livre touchant. Il interroge l'africain, d'hier et d'aujourd'hui. Mais aussi tous ceux qui descendent des nations colonisatrices. On ne peut nier le passé, encore moins le transformer. Mais il y a urgence à l'écrire pour le comprendre, lui donner, enfin, un avenir digne d'humanité ! Henri LOPES participe à ce travail de mémoire. A lire, découvrir, réfléchir sans modération ! Merci à NetGalley et aux Editions J-C Lattès de m'avoir permis de découvrir cette tranche d'histoire de l'Afrique intérieure!
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Il est déjà demain de Henri Lopes est un ouvrage de la rentrée littéraire découvert via net galley et les éditions J.-C. Lattès.
Huit ans après l'indépendance du Congo, le gouvernement demande à ses cadres de justifier leur filiation, de prouver qu'ils sont bien congolais.
Henri Lopes a trente ans. C'est une déflagration. Il n'a jamais oublié cette blessure et l'indignation ressenties.
Comment prouver ce que l'on est ? Quelles identités multiples et changeantes composent notre être ?
Henri Lopes plonge dans l'histoire de ses parents. Ils étaient tous les deux métis, nés d'une mère « indigène » et d'un colon, « nègres de préférence » un jour, « blancs de préférence » un autre. Henri Lopes a hérité de leurs histoires.
Il est déjà demain est un roman autobiographique captivant, qui m'a permis de découvrir le Congo, pays sur lequel il me semble n'avoir jamais rien lu auparavant. En tout cas, cet ouvrage m'a appris pas mal de choses !
J'aime les ouvrages se déroulant en Afrique et ce que j'ai apprécié ici c'est que nous avons un roman autobiographique, genre que je connais mal. Et j'ai trouvé ce roman vraiment très bien écrit, bien ficelé, et j'ai eu du mal à le lâcher pour faire autre chose.
Les questions posées par l'auteur sur ce qu'il est, sur ses origines.. sont très pertinentes.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais j'ai beaucoup apprécié sa plume et je pense le relire à l'avenir.
Je mets un très joli quatre étoiles à cet ouvrage, que je vous invite à découvrir :)
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Un roman autobiographique est probablement l'exercice le plus difficile en littérature car il faut savoir se dévoiler avec le plus de "véracité" possible tout en réussissant à susciter et conserver l'intérêt de celui qui vous lit. A cet égard, il faut admettre que l'autobiographie d'Hervé Lopès est une réussite dans le genre.
Né au Congo à Kinshasa de parents métis, l'auteur grandit à Brazzaville, étudie ensuite en France à la Sorbonne, et deviendra premier ministre du Congo-Brazzaville de 1973 à 1975. Nous suivons Henri Lopès dans ses mémoires, de l'histoire précédent sa naissance, qui conditionnera son identité, à aujourd'hui. La petite histoire rejoint la grande et l'auteur nous fait découvrir un visage moins connu du Congo, où il n'est pas uniquement question de colonisation, mais aussi de l'après : la reconstruction de l'identité de l'homme africain après le passage de la nation colonisatrice. Un récit parsemé de réflexions intelligentes aux vertus éducatives sur un sujet qui mérite que l'on s'y attarde. Si la vie d'Henri Lopès a certainement était très riche, rendant ainsi son récit passionnant, il ne faut pas occulter ses talents de conteur. Du Congo à la France, en passant par la Russie ou l'île de Noirmoutier, on suit les tribulations de l'auteur avec grand intérêt. Un livre qui me donne désormais envie de découvrir les autres textes d'Henri Lopès. Je recommande chaudement la lecture de cet ouvrage pour quiconque voudrait en apprendre davantage sur la construction de l'identité africaine aux lendemains de la décolonisation. Je remercie Netgalley et JC Lattès pour la découverte de ce très beau texte.
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« Je ne suis pas un congolais typique. Je l'ai dit ailleurs, je suis un SIF, un Sans Identité Fixe. Ce livre est précisément une tentative de réponse au flou de ma généalogie »
« le métis est un être ballotté entre plusieurs familles, qui appartient à trois tribus : celle de sa mère, celle de son père, celle des métis. »
« Les parents des métis sont des précurseurs qui piétinent les frontières. »

C'est alors que le gouvernement congolais (pour lequel l'auteur travaille à l'époque) souhaite donner la priorité aux enfants du pays, ce dernier demande à l'auteur de prouver sa filiation et ses racines congolaises.

Pour Henri Lopes l'affaire n'a rien de simple, car métis, porteur d'un nom à consonance portugaise a des ascendances multiples, et contre toute attente, est né au Congo, mais l'autre Congo, celui de l'autre côté du fleuve.

Ce livre est le rassemblement des souvenirs de ‘auteur, de tout ce qui l'a forgé, bâti. de ses origines multiples, il a su tirer le meilleur et l'apporter au service des français comme enseignant, des congolais comme responsable de l'enseignement de son pays indépendant depuis peu, et de la communauté internationale à l'Unesco.

Il est déjà demain, est donc le reflet d'une vie incroyablement riche, de ses combats engagés pour l'indépendance et la construction d'un pays. C'est aussi, et surtout une réflexion constante de ce que représente le métissage pour l'auteur, de ce que cela lui a apporté, et ce que cela lui a demandé de lutte et d'obstination pour être respecté et reconnu.

Ce livre est également le reflet d'une époque : la décolonisation de l'Afrique, la construction. Il montre les errements, les doutes et les espoirs d'un continent ; la richesse et les potentiels de sa population.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture pour ce qu'il apporte d'éclairage sur cette époque, pour le témoignage précis et objectif (me semble-t-il). Henri Lopes manie une langue riche dans un style un tantinet désuet qui donne à l'ensemble un petit côté rétro bien agréable.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Il est déjà demain est le récit autobiographique d'Henri Lopes, ancien Premier ministre du Congo-Brazzaville de 1973 à 1975. Né de l'autre côté du fleuve Congo, à Kinshasa, de parents métis, ce petit garçon « café au lait » a grandi à Brazzaville puis étudié en France où il fréquente la Sorbonne. C'est là qu'il découvre le concept de négritude et qu'il milite dans les mouvements de libération nationale d'influence marxiste. Pour lui :

« La France nous a colonisés, mais c'est en France que nous nous sommes décolonisés. »

C'est aussi à Paris qu'il rencontre sa femme Nirva, une jeune géographe guadeloupéenne qui le suit lors de son retour en Afrique au milieu des années 1960. de 1969 à 1980, il occupe diverses fonctions gouvernementales au Congo-Brazzaville : à l'éducation nationale, aux affaires étrangères, puis comme Premier ministre et enfin ministre des finances. Ces responsabilités lui sont d'ailleurs confiées sans qu'il soit vraiment consulté :

« [J]'eus la surprise d'apprendre à la radio que j'étais membre du gouvernement, chargé des Finances. L'ambiance générale, pesante, ne se prêtait pas à désavouer les autorités en place. »

À partir des années 1980, il quitte la politique nationale pour retourner à Paris, comme haut fonctionnaire à l'UNESCO puis comme Ambassadeur de la République du Congo en France. C'est ce parcours mouvementé aux premières loges de l'histoire politique que Lopes partage dans ces mémoires. Il est déjà demain contient en effet une mine d'information sur les premières années de l'indépendance des pays africains. L'auteur y relate par exemple les débats internes entre pays nouvellement indépendants sur le type de communisme à mettre en place, ou encore sur le type de relations à maintenir avec l'ancienne puissance coloniale. En République du Congo, Lopes a vécu plusieurs changements de régime, et notamment la révolution des « Trois Glorieuses » de 1963, dont il a fait un hymne national en 1970.

Écrivain amoureux des lettres, Lopes évoque aussi fréquemment les grands personnages politiques que les écrivains qu'il a côtoyés. Un monde très masculin où quelques femmes se distinguent malgré tout de temps à autres. Si Lopes le diplomate se montre prudent dans sa critique des grandes figures de son temps, c'est que, selon ses propres termes, il préfère la pudeur :

« [C]ertaines vérités détruisent et tuent. Inutilement. »

Toutefois, au-delà du témoignage de l'écrivain et de l'homme d'État, les passages les plus intéressants et les plus touchants de ces mémoires sont, comme souvent, le récit des années de jeunesse. Métis, Lopes a sa vie durant dû justifier de ses origines et de la couleur de sa peau. Pas assez noir aux yeux de certains, trop blanc pour d'autres… Dans Il est déjà demain, il nous rappelle que beaucoup d'enfants métis, abandonnés par leur père blanc, ont été placés de force dans des orphelinats plutôt que d'être élevés par leur mère noire. Un destin singulier qui créé une certaine solidarité entre métis :

« le métis est un être ballotté entre plusieurs familles, qui appartient à trois tribus : celle de sa mère, celle de son père, celle des métis. »

Toute sa vie, Henri Lopes a voyagé et rencontré des personnes d'origines différentes dont il est devenu très proche. Ce sont ces échanges qui ont fait de lui quelqu'un de si adaptable et qui lui ont permis d'avoir une carrière internationale si prestigieuse. Ses mémoires, en plus d'être très informatives pour le lecteur, sont aussi et peut-être avant tout une célébration des bienfaits du métissage et de la diversité.
Lien : http://histfict.fr/il-est-de..
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Il est déjà demain est un récit autobiographique paru en 2018. Métis, fils de deux métis, Henri Lopes remonte sa généalogie jusqu'à ses deux grands-pères blancs, l'un Belge, l'autre Français. Malgré le patronyme, aucun Portugais à l'horizon : l'auteur explique la façon dont le colonisateur modifiait le nom des métis.

Après la séparation de ses parents, Henri grandit à Brazzaville avec sa mère. Elle épouse un Français et, à 12 ans, Henri est envoyé poursuivre ses études au lycée De Nantes. J'ai trouvé passionnante la partie qui porte sur la petite enfance. Henri Lopes restitue de façon vivante et touchante les souvenirs de cette époque. Il grandit dans un Congo qui est encore colonie française et pendant la guerre. Ce qu'il dit de cette période me rappelle ce que me racontait un grand-oncle qui fut administrateur colonial en Afrique.

Une fois le bac en poche, l'auteur étudie l'histoire à la Sorbonne. Parallèlement il milite à la FEANF (Fédération des Etudiants d'Afrique Noire en France) et au PAI (Part Africain de l'Indépendance), deux mouvements marxistes-léninistes. Il y fait la connaissance d'une bonne partie de la future élite de l'Afrique décolonisée. Lui-même, en 1965, devient professeur à l'ENS de Brazzaville puis ministre de l'éducation nationale du Congo (1969-1972), ministre des affaires étrangères (1972-1973) et premier ministre (1973-1975). Dans les années 1980 et 1990 il travaille pour l'UNESCO à Paris, enfin, en 1998, il devient ambassadeur du Congo en France.

J'ai été très intéressée par ce que l'auteur dit de sa formation et de sa carrière politique. Henri Lopes montre bien, à travers son cas, comment les dirigeants des pays nouvellement indépendants ne connaissaient pas grand-chose à la gestion d'un Etat et se sont, en quelque sorte, formés sur le tas. Quant à moi je découvre un pan de l'histoire de l'Afrique dont je ne connais pas grand-chose, il faut bien le dire.

C'est donc une lecture que j'ai grandement appréciée. de par les fonctions qu'il a occupées, Henri Lopes a eu l'occasion de croiser bon nombre de dirigeants et d'intellectuels d'Afrique mais aussi d'Europe et des pays communistes. Il a un vrai talent de conteur pour raconter des anecdotes liées à ces rencontres. Ca a parfois un côté très mondain mais c'est fait avec une forme de modestie qui fait que l'énumération de ces célébrités qui lui donnent du « cher Henri » ne m'indispose pas. Henri Lopes m'apparaît comme un homme attaché au Congo et aux Congolais, par delà à l'Afrique et aux Africains. Elevé dans deux cultures, marié à une Antillaise, il célèbre le brassage des cultures, le métissage. Il est enfin fidèle a ses amis et a pour sa famille et ses proches des mots très touchants. Tout ceci est écrit dans une langue généralement fort bien maîtrisée et plaisante à lire avec quelques formules désuètes qui m'enchantent.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Un nom à l'orthographe portugaise, un prénom bien français, une peau à la couleur indéterminée.. en tous cas trop claire pour être un congolais , voilà le portrait de l'auteur de ce livre autobiographique.
Les premières pages vous enlèvent à votre vie tranquille de lecteur pour vous emporter dans un tourbillon de révélations qui vous feront franchir les mers, traverser deux continents, voyager dans le temps et l'espace et vous interrogerons sur vos propres racines pour peu que vous vous posiez quelques questions à leurs sujets !!
La vie de cet homme maintenant âgé de 80 ans nous est racontée par le détail, depuis son enfance ballottée entre ses parents désunis, aimée par sa mère aux nombreux prétendants et amants jusqu'au «  bon » un français éduqué dont la famille avait déchu socialement mais dont la force et la volonté a été de bien éduquer ce jeune enfant quitte à le mettre pensionnaire à Nantes dès l'age de dix ans.. dans des conditions difficilement imaginables de nos jours !
Bon élève, latiniste et travailleur, il ne rentrait au pays que tous les trois ans, il passe le bac, une licence après avoir tâté des grandes écoles, flirte avec le parti communiste français et s'engage dans la lutte pour l'indépendance de son pays avant d' accepter un contrat de retour au pays qui le transformera immédiatement en technocrate chargé de l'enseignement lors de la décolonisation, puis ministres à plusieurs chapeaux ; Il connaîtra la prison, les enlèvements réservés aux dignitaires, les promesses de postes d'ampleur internationale toujours bafouées, pour nous faire part de ses réflexions personnelles au crépuscule de sa vie.
Autant certains passages m'ont semblé un peu longs, notamment lors de son adhésion aux jeunesses communistes internationales où les combats internes se succédaient, lors de son accession aux postes prestigieux également, autant la narration qu'il a fait de son enfance et des ses difficultés propres m'ont passionnée .
Je ne peux qu'encourager vos lecteurs à se plonger dans cette autobiographie.
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Magnifique témoignage. Henri Lopes est un véritable conteur qui sait nous captiver dans une langue française très belle en nous en faisant partager ses souvenirs d'une vie très remplie. le petit métis du Congo-Brazzaville, pourtant né dans l'autre Congo, a mis toute son intelligence et son énergie au service de son pays, la République du Congo, et de l'Afrique. Une fois terminées ses études à Paris pendant lesquelles il côtoie tous les étudiants qui compteront dans l'Afrique post-coloniale, il se voit proposer plusieurs portefeuilles de ministre et devient même premier ministre. Après plusieurs années à l'UNESCO, il restera 18 ans ambassadeur à Paris. Et c'est pourtant avec beaucoup de simplicité qu'il nous décrit son enfance de petit métis et tente de nous faire comprendre les difficultés de la décolonisation pendant les années 1960 puis l'apprentissage de la démocratie. Il nous permet de mieux appréhender les problèmes d'aujourd'hui.
J'ai ressenti l'amour immense qu'il éprouve pour son pays et toute sa tendresse pour le petit peuple de ses origines. Mais c'est aussi un grand amoureux de la culture française et surtout de la littérature.
C'est dommage que je me sois perdue entre tous les protagonistes de cette période très compliquée car je ne connais rien de l'histoire de ce pays. Je ne connaissais pas non plus Henri Lopes mais ces souvenirs et sa si belle écriture m'ont donné envie de lire ses autres écrits.
#IlEstDéjàdemain #NetGalleyFrance

Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Le début du livre relate l'enfance de l'auteur dans un Congo alors colonisé par les Belges. S'en suit un résumé de son parcours politique, en tant que ministre de l'éducation d'abord, puis de ministre des affaires étrangères et enfin de premier ministre. Beaucoup de noms que j'oublie et de personnages qui m'indiffèrent. Je m'attarde davantage sur le contenant que le contenu, à savoir, un très beau coup de stylo et un vocabulaire qui inspire.
Sur la fin, l'auteur se livre davantage : c'est l'écrivain et non plus l'homme d'État qui se confesse désormais, offrant de la sorte au lecteur une conclusion plus poétique qu'autobiographique.
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