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3,68

sur 644 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une photo de classe sur fond rose.

Jonas et ses potes. Ils habitent une petite ville à la périphérie d'une grande, entre champs et bitume. Ils s'ennuient. Ils cherchent un travail qui n'existe pas. Ils fument des joints et jouent aux cartes pour s'occuper.
Le décor est planté, et entre scènes désopilantes et moments attendrissants, on ne devrait pas perdre notre temps. le problème est là : l'ennui devient contagieux. Et les moments charmants deviennent lassants.
Ils sont tous gentils, tellement. Et, c'est tant mieux. Mais ça ne colle pas. Même les passages sur la boxe, dans lesquels on peut vraiment ressentir le combat entre l'ennui et les frustrations de leur condition - les moments les plus littéraires - n'y suffisent plus.
J'ai décroché complètement quand l'auteur nous raconte qu'il aimait, petit garçon, les vacances de Pâques parce qu'il commençait à faire beau, celles de la Toussaint, pour les feuilles mortes, à Noël pour le froid, et l'été parce qu'il fait chaud... Et en grandissant la découverte du joint et que c'est pas bien... Trop c'est trop !
Une photo de classe sur papier glacé qui ne me dit plus rien.

Lu en octobre 2017.
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Une bande de jeunes, certainement des « grands ados », qui se retrouvent dans une chambre, qui jouent aux cartes en exerçant leur art de rouler des oinjs parfaits. Qui pointent leur nez dehors, pour mater, pour trouver de la meuf, pour consommer à outrance des alcools forts ... Affligeant !... affligeant parce qu'il y a dans ces scènes de vie d'un groupe, beaucoup de réalité, car combien de jeunes comme eux aujourd'hui, qui ne se projettent pas dans l'avenir, se ralentissent même et se terrent par peur de la vie d'adultes ?

Le narrateur, Jonas, témoigne pour eux, il exprime le ressenti de ses pairs, montre son besoin de sécurité au sein de cette équipe, sa peur de sortir des sentiers battus, il le confirme en avouant : « dans l'eau, dès que je ne bouge plus, je coule, comme dans le ring. Alors que dans la vie, je ne vais que là où j'ai pied … » Et on sent, tout au long du roman, un énorme décalage entre la façon de parler de Jonas et ses actes. Un potentiel mais aucune confiance et une vision de soi bien négative.

Si j'ai pu me faire une idée des personnages, je dois avouer que ce roman ne m'a pas intéressée le moins du monde. Pourquoi l'ai-je poursuivi ? me demanderez-vous…Simplement par curiosité, pour essayer de percevoir une évolution des personnages et du récit. Mais il n'en fut rien. J'ai même ressenti un certain agacement. Je ne nie pas que l'auteur ait eu un objectif, au moins celui de manier les registres de langue et peut-être montrer un fait de société, mais ce genre de récit n'est pas pour moi.

Je remercie les 68 premières fois pour ce partenariat.

Challenge Multi-Défis
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Radical ce premier roman de David Lopez, publié aux Editions du Seuil. Très remarqué lors de la rentrée littéraire 2017, " Fief " aura au moins eu le mérite de faire parler de lui.
Le jeune romancier, formé au rap, y fait le récit de la vie de Jonas et de ses copains, dont le fief est planté en zone périurbaine.
Entre parties de cartes, de spliff et d'alcool et  de séances d'entraînement à la boxe, Jonas et ses copains tuent le temps...et le lecteur !
p. 46 : " Ça ne fait pas une heure que je suis là que déjà je me sens dans mon élément. L'ennui, c'est de la gestion. Ça se construit. Ça se stimule. Il faut un certain sens de la mesure. On a trouvé la parade, on s'amuse à se faire chier. On désamorce. Ça nous arrive d'être frustrés, mais l'essentiel pour nous c'est de rester à notre place. Parce que de là où on est on ne risque pas de tomber. "
Effectivement, on sent que ça n'est pas l'ambition qui va les étouffer...
Jonas vit seul avec son père, chômeur, et fumeur de shit lui aussi. Au moins le cadre est posé !
p. 221 : " Mon père, je fais tout pour lui être agréable, pas encombrant. J'y arrive plutôt bien, même si la plupart du temps ça implique de ne tout simplement rien se dire. "
Et donc l'ensemble du roman (?) est basé sur ces journées où le temps ne passe pas, et où il ne se passe... rien !
Après un démarrage extrêmement difficile dans lequel ma ténacité a été mise à rude épreuve, un passage sur Barjavel attire mon attention...
p. 121 : " Chez Barjavel ce sont souvent des récits post-apocalyptiques, où le monde est à réinventer. Il a cette façon de toujours mettre l'amour au centre, comme principe de réactivation du monde, comme si son absence avait précipité la fin des temps. Comme s'il fallait mourir pour revenir à l'essentiel. "
Voilà, je me suis dit, le meilleur reste à venir, tout simplement ! Et là, au milieu de cette langue à laquelle je n'accroche ABSOLUMENT pas, je vois écrit "Candide" de Voltaire. Une lueur d'espoir surgit en moi ! Je me concentre donc. Je parcours les mots, les lignes et... je me défais petit à petit. Quel massacre !
Et pourtant, on sent dans certains passages qu'il y aurait matière à développement.
p. 236 : "Ils cherchent à me transmettre cette rage, cette envie de violence, ce désir de détruire, et moi je lève les yeux vers eux, sourire en coin, parce qu'ils me font plus rire qu'autre chose. Je pourrais faire ça pour eux. Ça aurait du sens. Leur montrer qu'on peut se battre. Lutter pour devenir meilleur. Qu'on n'est pas prédestinés. Que le travail peut mener à la récompense. "
L'auteur aborde des thèmes essentiels dans notre société actuelle, tels que la différence des classes sociales, et par conséquence l'inégalité des chances. Mais pourquoi utiliser un langage qui dénote autant, qui creuse encore plus le fossé ? Pour créer une prise de conscience réelle sur cet état de faits, n'aurait-il pas été plus judicieux que l'écriture soit accessible à tout un chacun....?
Mais, au profit de l'auteur, je dois avouer que la publication de ce roman était un sacré pari. Concrètement, on adhère ou on n'adhère pas. Il n'y a pas de juste milieu. Je ne pense pas avoir besoin de préciser de quel côté je me situe.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Dans Fief de David Lopez, il est question d'une bande de potes qui vit entre banlieue et campagne, qui fume beaucoup, qui boxe, qui joue aux cartes et au foot. Bref rien qui me passionne. Tout est raconté par le narrateur comme dans une phrase unique avec beaucoup de dialogues. Il parait que la force de ce premier roman est son écriture, son style. Je l'ai lu jusqu'au bout en me disant qu'à un moment il allait m'embarquer enfin avec lui. Raté
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Premier roman et révélation d'un auteur qui a un indéniable talent, mais…. Comment pourrais-je exprimer clairement ce que je ressens si confusément ? Disons pour faire simple : « c'est bien, mais j'aime pas ».

Avec ce territoire hybride entre ville et campagne David Lopez tenait un sujet en or. Pourtant ce sujet est peu exploité dans son roman. Sans doute ne voulait-il pas écrire un roman à thèse. Il devait avoir peur que le sujet ne l'emporte sur le style. Résultat : son roman a du style mais il est inintéressant au possible.

Mais peut-être que je me trompe. Peut-être que c'est moi seulement que ce roman n'a pas su intéresser. La boxe, les joints et la glandouille, tout ce qui fait le quotidien de ses personnages est peut-être trop loin de moi. Et pourtant non, je sais que ce n'est pas ça. Je sais du mon haut de mon expérience de lecteur, que la littérature peut m'emporter très loin de moi et me passionner. Alors quoi ? Pendant toute la lecture de ce roman, je n'ai cessé de m'interroger sur ce que j'attendais de la littérature. Je n'attends pas seulement une écriture, un plaisir d'ordre esthétique. L'incapacité de ce roman à me plaire en est la preuve. Je crois qu'en ouvrant un roman, j'espère surtout une rencontre qui sera marquante. Peut-être une rencontre avec des personnages, mais plus probablement une rencontre avec un auteur. Ici, la rencontre n'a pas eu lieu. Un peu comme si on m'avait présenté quelqu'un, quelqu'un de très bien, avec tout plein de qualités objectives, mais que lui et moi n'avions rien trouvé à nous dire.

Un jour peut-être, David Lopez sera devenu un grand écrivain. Comme tout le monde alors, j'aimerai ses romans. Et je relirai celui-ci, avec toute l'indulgence attendrie que l'on a pour les oeuvres de jeunesse, y cherchant les prémices de l'oeuvre à venir. C'est tout le mal que je lui souhaite.

Lien : https://marentreelitteraire...
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J'ai fini par acheter ce livre, à cause de toutes les critiques dithyrambiques qu'on entend dessus depuis six mois. Vous pensez bien, un jeune auteur de 32 ans, qui sort du master Création Littéraire de Paris 8, blablabla. OK. "Oui, la langue est exceptionnelle", "Il parle des jeunes de banlieue", etc.

Alors je m'explique : le narrateur (Jonas donc, celui qui raconte l'histoire) est capable de pondre des phrases d'écrivain (tout un bouquin quand même) très bien tournées, parsemées de mots savants comme "néophyte", "résine tressée" (genre le mec il connaît les matières des mobiliers de jardin de bourges) ou encore "déblatérer" alors que, en même temps, il se met en scène jetant des "wesh gros" à tout bout de champ à ces potes, qui eux, ont un parler "jeunes de banlieue" vraiment fleuri (verlant, insultes, etc.) pour le coup (le narrateur retranscrit peu ses paroles à lui). C'est aussi le narrateur le meilleur en orthographe de la bande (la scène de la dictée).
Pour ce qui est du motif qui fait écrire le narrateur (ou parler, après tout on ne sait pas), on n'a aucune info et moi je trouve que ça rend le postulat de départ complètement bancal et m'empêche de trouver ça vraiment convaincant en termes de récit. En focalisation interne, ça pose problème que le narrateur se prétende faire partie d'un groupe socio-culturel alors qu'en même temps il s'en affranchit en racontant cette histoire comme une personne qui a visiblement fait des études et qui maîtrise un vocabulaire élaboré.
On ne parlera pas de la scène de sexe où il fait jouir la jolie Wanda avec sa bouche et ses doigts... qui n'est pas introduite (si j'ose dire). Pourtant du point de vue de la cohérence, il faut en dire deux mots quand même : on ne sait rien de leur rencontre (c'est une bourge avec une baraque de bourge, parents inexistants ou absents, c'est tout ce qu'on sait) et ils se voient depuis longtemps sans pour autant qu'on sache comment tout cela a commencé : pour moi ça fait baisser d'un cran le niveau de crédibilité du narrateur, qui était déjà bas, la faute à l'énonciation à la première personne du singulier comme on vient de le voir. Comment un mec comme lui peut arriver à fréquenter une nana comme elle ? Mystères et magie de la littérature sans doute. Ou alors il est vraiment différent de ses potes, et il aurait aussi pu écrire ce livre (problème de cohérence : cette (im)posture n'est pas assumée et pour cause : si il est trop différent d'eux, il ne peut leur être si proche).
C'est certain, l'auteur (je dis bien l'auteur) a l'air de s'être renseigné sur la boxe, sur comment rouler un joint et sur l'art de faire jouir une femme, mais à part cet étalage technique (parfois c'est trop) et des personnages hauts en couleur qui ont parfois, bizarrement, des fulgurances intellectuelles qui me semblent artificielles (le trou dans la Terre pour aller jusqu'en Chine, on monte ou on descend ? ; le lâcher-prise en sexe avec le fameux "taux de putassium" des femmes, bien trouvé je l'avoue volontiers, théorie quasi philosophique s'il en est, ou encore le commentaire de texte de « Zadig » De Voltaire au tout début du livre) alors que les gars zonent toute la journée les uns chez les autres (les parents morts qui laissent au fiston une grande baraque avec un jardin en friche c'est bien pratique aussi, le narrateur n'a qu'un père qui fort opportunément fume des joints et les laisse à portée de son fils...) et essaient de tromper l'ennui en fumant des joints (à l'exception du narrateur, terne et lisse, on a dit pourquoi), je ne vois pas de ligne directrice se dessiner ni un intérêt primordial à tout cela, si ce n'est une peinture vaguement sociale dans un endroit hybride qui se situe "entre la ville et la campagne », des portraits de mecs paumés et défoncés en permanence qui veulent pécho et voudraient s'incruster dans un monde qui ne veut pas d'eux même s'ils mourraient plutôt que de l'avouer...
Surtout le narrateur ne sous-entend à aucun moment qu'il a écrit un livre — on exclut donc l'hypothèse de l'auteur-narrateur (comme Edouard Louis par exemple), qui, plus malin que ses potes, aurait trahi son fief en écrivant ce bouquin ; il est d'ailleurs traité de "traître" par ses potes quand il gagne la dictée —, car lors de la dictée, justement, il affirme, voyant le nombre hallucinant de fautes qu'a fait un de ses potes, que "c'est pourtant lui qui écrit le plus" (je ne sais plus son nom).

Il semblerait donc que l'auteur n'ait guère voulu trancher la question du narrateur et de la justification du récit, ce qui en fait, pour moi, un livre certes bien écrit mais par là-même peu crédible (ou alors il aurait fallu l'écrire à la 3e personne, inventer un procédé narratif qui aurait justifié le livre ou bien assumer la 1re personne à fond et régler la question du langage parlé/écrit).
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[concerne la version audio lue par l'auteur]
Ma lecture de ce titre a été très compliquée. Il va m'être difficile d'en parler longuement, j'ai très rapidement développé une allergie au vocabulaire et au style. J'ai lu d'autres chroniques de lecteurs qui avaient trouvé ce style très bien adapté au sujet. Ce que je ne nie pas, le langage est rude comme semble l'être la vie en banlieue, mais pour ma part, je n'ai pas adhéré. Je ne connais pas ce milieu, je ne vais pas vous faire croire le contraire. Peut-être est-ce cette adéquation entre le style et l'histoire qui a fait que d'autres lecteurs ont aimé. Mais j'ai très rapidement perdu de vue le contenu, tellement dérangée par le vocabulaire.
Je dois cependant admettre que la musicalité du texte est intéressante. La lecture par l'auteur y est sûrement pour beaucoup, car qui mieux que son auteur connaît le rythme d'un texte ? Il a pu donner une autre dimension à son texte, et le résultat est rythmiquement très intéressant.
Ceci étant, c'est l'avis de la musicienne sur un aspect technique, et la lectrice, concernant le texte, n'a pas du tout adhéré. Je ne doute pas que ce texte a su trouver ses lecteurs, mais il ne m'a pas trouvée, bien que la version audio apporte sans conteste un plus au roman.
J'ai reçu la version CD audio de ce livre dans le cadre de ma participation au jury du Prix Audiolib 2019. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Une lecture déroutante.
David Lopez nous décrit le quotidien morne et répétitif d'une bande de petits branleurs (excusez ce mot mais il colle parfaitement au livre). Dans leur fief, situé quelque part entre banlieue et campagne, c'est l'ennui perpétuel. Il n'y a que les parties de cartes, la boxe, les joutes verbales et la fumette.
Pour nous parler de cette jeunesse sans illusion qui vit à longueur de journée dans le brouillard de la fumée des joints qui tournent, l'auteur a choisi une langue brute, familière, crue, esprit « banlieue ».
C'est cette langue qui fait le sel de ce livre et qui explique qu'il soit aussi clivant.
Il y a ceux qui crient au génie et ceux qui ne supportent pas de voir le français aussi maltraité.
Pour ma part, ce langage, bien que très vivant, a juste rendu ma lecture fastidieuse (j'avoue même que par moment, je ne comprenais pas les dialogues...).
Je reconnais donc à ce livre et à son auteur beaucoup d'audace et une certaine poésie mais malheureusement je suis passée à côté. Une lecture qui étrangement me laisse assez froide.
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Je viens de terminer ce roman et je suis contente car je me suis ennuyée ferme tout comme la bande de garçons de cette histoire. Je n'ai pas été conquise par le style, d'ailleurs je ne trouve pas qu'il y en est. Juste un amoncellement de description sans poésie. Seules les évocations du milieu de la boxe porte un intérêt à ce livre, mais le reste est tellement lent et long qu'il efface ce qui aurait pu nous réconforter de lire ce roman. Même la fin est incipide, il n'y aucune ouverture d'horizon.
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Ma lecture de ce titre a été très compliquée. Il va m'être difficile d'en parler longuement, j'ai très rapidement développé une allergie au vocabulaire et au style. J'ai lu d'autres chroniques de lecteurs qui avaient trouvé ce style très bien adapté au sujet. Ce que je ne nie pas, le langage est rude comme semble l'être la vie en banlieue, mais pour ma part, je n'ai pas adhéré. Je ne connais pas ce milieu, je ne vais pas vous faire croire le contraire. Peut-être est-ce cette adéquation entre le style et l'histoire qui a fait que d'autres lecteurs ont aimé. Mais j'ai très rapidement perdu de vue le contenu, tellement dérangée par le vocabulaire.
Je dois cependant admettre que la musicalité du texte est intéressante. La lecture par l'auteur y est sûrement pour beaucoup, car qui mieux que son auteur connaît le rythme d'un texte ? Il a pu donner une autre dimension à son texte, et le résultat est rythmiquement très intéressant.
Ceci étant, c'est l'avis de la musicienne sur un aspect technique, et la lectrice, concernant le texte, n'a pas du tout adhéré. Je ne doute pas que ce texte a su trouver ses lecteurs, mais il ne m'a pas trouvée, bien que la version audio apporte sans conteste un plus au roman.
J'ai reçu la version CD audio de ce livre dans le cadre de ma participation au jury du Prix Audiolib 2019. Merci à eux pour la confiance.
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