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Dominique Loreau (Autre)
EAN : 9782080207562
392 pages
Flammarion (30/09/2020)
3.1/5   21 notes
Résumé :
" Je ne suis pas une professionnelle de la santé, mais justement... C'est en me plaçant du côté de tous ceux et celles qui comme moi ont toujours voulu perdre du poids, que j'ai tenté d'y voir clair parmi toutes les techniques connues (et moins connues) accessibles au grand public. J'ai tenté de cerner, pendant un peu plus d'un an, le plus d'aspects possible des problèmes liés au poids : diététiques, bien sûr, mais aussi et surtout psychologiques, comportementaux et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Dominique Loreau semble surfer sur le concept de minimalisme et de le transformer en "l'art de" (ne pas) faire tout un tas de choses.

L'art de manger peu pourrait être une réflexion intéressante à bien des points de vue, mais il y a des limites à ne pas franchir, y compris dans le minimalisme. Ce livre est détestable pour plusieurs raisons.

L'auteure valorise à plusieurs reprises des japonaises de 40 kilos dont l'art de manger peu serait un exemple à suivre. A quel moment peut-on penser que 40 kilos est un poids normal pour une femme adulte ?

Il y a tout au long des pages une façon de dire que manger peu, c'est se délivrer de l'obsession de la nourriture, alors que tout le livre n'est qu'une succession de trucs obsessionnels pour ne manger que très peu, voire insuffisamment, de l'absence de féculents et de sucres à la taille de la vaisselle. Et tout ça sur l'idée de base selon laquelle moins on mange et plus l'estomac rétrécit. Et donc moins on a besoin de manger.

Dominique Loreau ne semble pas gênée par la contradiction entre l'affirmation au début du livre selon laquelle chacun.e est libre de décider de son propre régime, et toutes les pages qui suivent dans lesquelles les références et les affirmations conduisent à induire un comportement alimentaire (manger peu) pour éviter d'être en surpoids. Parce qu'être en surpoids, c'est ne penser qu'à la nourriture, et ça, c'est mal.

A aucun moment n'est posée la question des valeurs morales véhiculées à propos de cette "minceur" idéale, qui ressemble à un ascétisme ou une privation volontaire, parce que la "minceur" serait assimilée à la légèreté et à la joie. Quand le surpoids serait assimilé au fait de manger trop, à la surconsommation, à une forme d'inconscience de soi.

Sous couvert de préceptes et de conseils pour se sentir mieux dans son corps, le minimalisme appliqué à la nourriture se rapproche dangereusement d'une spiritualité new age stigmatisante, où il est moins question de "créer son propre régime" que de s'astreindre à la privation.



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Voilà plusieurs mois que je lis scrupuleusement les conseils de cet ouvrage entre « L'art de la simplicité » de la même autrice et « Écoute et mange » de Lise Bourbeau. le livre est très bien conçu, découpé en parties elles-mêmes divisées en petits paragraphes introduits par une citation. Celles-ci proviennent de personnes connues ou pas, de spécialistes comme de quidams concernés par la diététique, les références de Dominique Loreau étant très variées. C'est la synthèse d'années d'expérimentations qu'elle nous livre là, cherchant davantage à partager son propre vécu qu'à imposer des instructions moralisatrices.

Comme dans tout livre de développement personnel, chacun y piochera ce qui peut l'aider à évoluer. Car l'idée est bien là : derrière le problème de l'alimentation, il est souvent question, plus largement, d'équilibre intérieur, et il s'agit autant de changer ses habitudes alimentaires que ses habitudes de vie. Certes on trouvera une multitude de conseils concrets très utiles, mais il ne faut pas perdre de vue que échapper au surpoids, c'est aussi chercher à se libérer du « poids de l'existence ».

Au fil de ma lecture, j'ai surligné et recopié dans un carnet les phrases à me répéter. Au fond, on sait bien ce que l'on doit faire et éviter côté nourriture. La motivation est ailleurs. le processus, long. C'est un travail en profondeur, sur soi et au quotidien. Mais je me suis rendu compte que j'avais déjà amorcé, ces derniers mois, des changements bénéfiques imperceptibles mais radicaux que cette lecture m'encourage à continuer. Avoir enfin « un corps et un mental allégés », ce serait une belle « renaissance » et je ne doute pas d'y parvenir un jour !
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Dominique Loreau est une autrice que j'apprécie même si je dois reconnaitre que tous ses essais ne valent pas le coup. Soit parce qu'elle soliloque soit parce qu'elle émet des jugements.

Lorsque j'ai vu l'art de manger peu, je me suis dit qu'il fallait que je le lise et je l'ai lu. Dans l'ensemble, je n'ai pas été déçu. Premièrement, je pars du principe que ce livre est d'une certaine manière une annexe de l'art de la frugalité de la même autrice. On a toujours cette notion de poids, de manger peu, de petites portions. Alors est-ce parce que je me reprends en main que j'ai été sensible à cette lecture. C'est possible.

Dominique Loreau se place en tant que patiente et partage son analyse sur le poids et principalement avec le mode de vie japonais. J'ai été d'ailleurs surpris que cette manière stricte de les empêcher de prendre trop de poids. le reste du livre qui se décline en neuf chapitres va mettre en avant autant le cérémonial du manger peu sans tomber dans un arc-boutisme effrayant tout en passant en revue les différents régimes, ce que l'on peut mettre en place et aussi l'art subtil de la vaissellerie. Que faire lorsque l'on décide de passer à des petites portions. Quelques anecdotes à propos des manies alimentaires d'auteurs, d'acteurs est aussi mise en avant. Je note toutefois comme souvent dans ses livres, des petites contradiction. Rien n'empêche toutefois de japoniser sa vie.

Dans l'ensemble, c'est un livre qui m'a parlé. J'espère voir sa publication sous format poche.

Il est 21:15. Je ne vais plus rien manger pour aujourd'hui. J'ai eu mes petites portions du jour. Cérémonial.

Note du jour : Un petit carré de chocolat noir sur une petite assiette blanche.
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Dominique Loreau, je suis une fan inconditionnelle. Tous ses livres sur une certaine forme de minimalisme ont toujours trouvé un écho en moi, et m'ont inspirée pour adopter un nouvel art de vivre, posséder moins mais mieux.
J'ai donc acheté son nouvel livre, sans même lire le résumé, en étant certaine qu'il me plairait. Je suis tombée de haut! Comme l'auteure l'écrit elle-même, elle n'est pas professionnelle de santé, donc, se lancer sur le thème des régimes, même si elle appelle ça rééquilibrage alimentaire dans le but de mincir, c'est casse-gueule! Et là, franchement, elle s'est effectivement loupée. Je n'ai pas du tout aimé le regard très négatif qu'elle porte sur les personnes en surpoids, ses conseils m'ont laissée sans voix: se peser tous les jours, manger dans de la vaisselle de poupée, se couper de ses amis forcément jaloux de votre future perte de poids, le reste est une redite de ses livres précédents et une accumulation d'études diverses et variées sur les dangers du sucre. Bref, une belle déception pour moi!
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Etant habituellement ravie des ouvrages de l'auteur, oserais je dire que je reste "sur ma faim" avec celui-ci?
Je l'ai trouvé un peu désordonné (un comble pour cette auteure), les sujets étant un peu amené comme ci-comme ça. cet élément n'aurait pourtant pas été réellement important s'il avait été mon seul bémol. Par contre, je suis assez surprise du grand paradoxe dans lequel l'auteure nous plonge. D'un côté dites stop aux régimes qui sont sources de frustration, de reprise de poids et fréquemment de troubles alimentaires, mais de l'autre côté, privilégiez la minceur extrême (les différents exemples apportés, poids/taille, BMI,... sont pathologiques pour une stature européenne et se trouvent bien en dessous du BMI sain), mangez très peu, sautez des repas, limitez vous à un bol,... alors certes, on ne vise pas tout à fait le compte des calories, mais il me semble que nous sommes bien parti pour développer un trouble alimentaire en une leçon. J'ai vraiment eu du mal à accrocher à ces propositions, m'interrogeant au fil du livre sur la pertinence des conseils et les nombreuses contradictions liées.
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Chacun le sait, les habitudes alimentaires sont très difficiles à changer. D’ailleurs, toutes ne sont peut-être pas mauvaises. Faites-en la liste complète, observez chacune d’elles et demandez-vous: «Est-ce une bonne habitude? Une mauvaise?» Lécher la cuillère en cuisinant, piocher un petit quelque chose dans le frigo à tout instant, finir son assiette sans avoir faim ou, par peur du gaspillage, un fond de plat avant de l’enfourner au lave-vaisselle… voilà certaines des habitudes que l’on peut changer. En prendre conscience est le premier pas pour les perdre. Inscrivez un signe moins (–) en face de l’habitude qui vous semble mauvaise. Par exemple, si vous prenez des croissants et de la confiture chaque matin. Demandez-vous, lors de cet exercice, si cette habitude va vous aider à devenir la personne que vous voulez être. Lorsque vous commencez vos notations avec des + et des –, ne changez rien dans un premier temps: le but est simplement d’identifier ce qui a besoin d’être corrigé. Ne vous blâmez pas.
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Nous devons donc d’abord savoir si notre tempérament est celui du «tout ou rien» ou, à l’opposé, celui du «je préfère la modération à la privation». La plupart des personnes dont le poids joue au yoyo font généralement partie du premier groupe: soit elles font un régime et perdent du poids, soit elles n’en font plus et reprennent leurs kilos malgré tous les efforts qu’elles étaient prêtes à faire. Pour perdre du poids, il faut donc trouver la meilleure technique pour soi permettant de respecter sa propre nature. C’est en fonction de ces critères que l’on pourra choisir un régime prenant en compte les horaires ou pas, comptant les calories ou pas, se pesant ou pas. C’est en fonction de sa propre nature qu’il faut décider de sa propre chronobiologie, du type de repas qui nous apaisent et qui nous satisfont physiquement et émotionnellement.
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Le sucre, tout le monde l’aime. Même les animaux. Il peut se présenter sous plus de soixante formes et il se cache partout. Mais qui en a vraiment conscience? Or le sucre est l’un des facteurs majeurs de l’obésité. On en trouve dans les sauces (la sauce barbecue, le ketchup et le pain peuvent en contenir 50%), 75% des aliments vendus en supermarché en contiennent. Notre prédisposition à grossir est donc largement imputable aux glucides. Dans un monde où l’alimentation serait pauvre en glucides, l’obésité serait une maladie rare. Aliments fabriqués à partir de farines raffinées (pain, céréales de petit déjeuner, pâtes), glucides liquides (bières, jus de fruits et sodas), aliments riches en amidon (pommes de terre, riz, maïs)… toutes ces nourritures inondent notre sang de glucose en un rien de temps.
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Depuis la nuit des temps, philosophes et penseurs ont prôné la frugalité. On sait que Pythagore suivait une diète aux règles très strictes et se nourrissait en quantités très réduites, comme les Spartiates, puis, au XVe siècle, le célèbre Luigi Cornaro publia le premier vrai traité de diététique en Europe, De la sobriété. Ce Vénitien, mort à l’âge de 101 ans, écrivit comment, grâce à un régime des plus simples mais très rigoureux, il parvint à prolonger sa vie jusqu’à un âge très avancé malgré le fait d’avoir frôlé la mort à 35 ans. La vie dissolue qu’il menait avait éprouvé son organisme au point que les médecins ne lui donnaient plus deux mois à vivre et avaient renoncé à lui prescrire des médicaments.
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Le surpoids cause un stress constant qu’il faut par tous les moyens apaiser. Comment? En mangeant. Un rat auquel on a attaché une pince à la queue devient obèse en six mois, constatent des chercheurs en laboratoire: il se protège de cette gêne en mangeant. Le surpoids n’est donc pas seulement un problème physique, mais une douleur morale et un stress. Nous mangeons trop parce que nous sommes mal dans notre corps, et nous sommes mal dans notre corps parce que nous mangeons trop. C’est un cercle vicieux. Rien ne sert, donc, de changer le contenu de son assiette si l’on ne tente pas, parallèlement, de comprendre son rapport à la nourriture.
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Videos de Dominique Loreau (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dominique Loreau
Rencontre avec Dominique Loreau pour la sortie de Quelques pas de côté
Petites carapaces orangées rebutantes qui pincent sans marcher droit, les crabes chinois envahissent les eaux du Nord. C’est l’angoisse. Ils arrivent par milliers. Ils grouillent et déstabilisent l’humain. Cette histoire, la cinéaste, photographe et écrivaine, Dominique Loreau l’a entendue sur les ondes radiophoniques. Elle a voulu creuser, comme ses protagonistes, et comprendre ces migrations, comprendre comment l’homme entre en relation avec l’animal, comprendre pourquoi l’homme se ferme, comme une huître, face à l’autre, à l’étranger vu comme un envahisseur. Au départ, la cinéaste s’était lancée dans un documentaire mais le Corona est venu contrecarrer ses plans. Ce sera donc un livre d’abord, le film ensuite.
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