Noëlle Loriot/5
6 notes
Résumé :
Après le meurtre de son ex-beau-père, un riche banquier qui venait de le licencier, François Couderc est immédiatement soupçonné, puis arrêté. Le séduisant arriviste a tout du coupable idéal. Seule Laurence Herbault, une jeune visiteuse de prison tombée sous son charme, croit en son innocence. Elle va tout tenter pour sauver Couderc des griffes de la justice et de l'enfer carcéral. Au risque de mettre le doigt dans un engrenage fatal.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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"Meurtrière bourgeoisie" n'est pas un polar qui me laissera un souvenir impérissable, mais il m'a tout de même permis de passer un bon moment de lecture.
Une fois n'est pas coutume, au lieu de suivre les pas d'un enquêteur ou d'un policier, on y suit la vie d'une visiteuse de prison, Laurence Herbault. La jeune femme est en fait professeur d'éducation physique dans la vie civile, mais les déboires de son jeune frère avec la justice (et l'emprisonnement qui s'en est suivi) l'ont poussée à prendre conscience de la dure vie des prisons : elle s'est donc engagée à devenir visiteuse de prison.
Lors de ses visites, Laurence fait la connaissance de François Couderc, un jeune homme accusé du meurtre de son ex-beau-père, un riche banquier. C'est le coup de foudre entre eux et Laurence, qui croit dur comme fer à l'innocence de François, va tout faire pour trouver le véritable coupable de l'assassinat du banquier.
Heureusement pour moi, le roman n'est pas uniquement centré autour de cette histoire d'amour. D'autres personnages entrent dans la danse (si l'on peut dire) et viennent épauler Laurence : son colocataire journaliste, son ex-mari (qui est procureur, c'est bien pratique) et un jeune avocat chargé de la défense de Couderc.
Tout ce beau monde va conspirer .
Le rythme du récit est parfois assez inégal, avec des périodes où il ne se passe rien (si ce n'est que l'on suit ce que Laurence pense de François et ce que François pense de Laurence --> passages dont on pourrait très bien se passer, selon moi) et des moments où les événement s'enchaînent à grande vitesse. Mais au final, ce petit polar sans prétention est quand même agréable à lire : sans être la lecture de l'année j'en garderai un bon souvenir.
Une fois n'est pas coutume, au lieu de suivre les pas d'un enquêteur ou d'un policier, on y suit la vie d'une visiteuse de prison, Laurence Herbault. La jeune femme est en fait professeur d'éducation physique dans la vie civile, mais les déboires de son jeune frère avec la justice (et l'emprisonnement qui s'en est suivi) l'ont poussée à prendre conscience de la dure vie des prisons : elle s'est donc engagée à devenir visiteuse de prison.
Lors de ses visites, Laurence fait la connaissance de François Couderc, un jeune homme accusé du meurtre de son ex-beau-père, un riche banquier. C'est le coup de foudre entre eux et Laurence, qui croit dur comme fer à l'innocence de François, va tout faire pour trouver le véritable coupable de l'assassinat du banquier.
Heureusement pour moi, le roman n'est pas uniquement centré autour de cette histoire d'amour. D'autres personnages entrent dans la danse (si l'on peut dire) et viennent épauler Laurence : son colocataire journaliste, son ex-mari (qui est procureur, c'est bien pratique) et un jeune avocat chargé de la défense de Couderc.
Tout ce beau monde va conspirer .
Le rythme du récit est parfois assez inégal, avec des périodes où il ne se passe rien (si ce n'est que l'on suit ce que Laurence pense de François et ce que François pense de Laurence --> passages dont on pourrait très bien se passer, selon moi) et des moments où les événement s'enchaînent à grande vitesse. Mais au final, ce petit polar sans prétention est quand même agréable à lire : sans être la lecture de l'année j'en garderai un bon souvenir.
Manant, passe ton chemin ! Il n'y a pas grand-chose à retirer de ce livre.
L'éditeur nous promet l'exploration avec une rare acuité psychologique d'un sujet dérangeant et d'un milieu rarement dévoilé, celui de la grande bourgeoisie française.
Comme le temps passe vite alors car en 2018 cette acuité se nommerait platitude et la grande bourgeoisie très petite.
Un livre qui vieillit mal, un livre arythmique, bien des poncifs…
L'éditeur nous promet l'exploration avec une rare acuité psychologique d'un sujet dérangeant et d'un milieu rarement dévoilé, celui de la grande bourgeoisie française.
Comme le temps passe vite alors car en 2018 cette acuité se nommerait platitude et la grande bourgeoisie très petite.
Un livre qui vieillit mal, un livre arythmique, bien des poncifs…
Citations et extraits (3)
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Frémont aurait été mêlé à une affaire de pédophilie. Quelques gros bonnets seraient compromis. Ces histoires-là sortent aujourd'hui comme si c'était une mode. En fait, elles existent depuis des siècles et on fermait les yeux. Ce qui ne veut pas dire qu'aujourd'hui on les ouvre grand en dénonçant tous les milieux. Non. Seuls les sans-grades sont arrêtés. Les puissants restent impunis. Comme d'habitude.
Il avait aussitôt imaginé un autre homme dans la vie de Catherine, dans la vie de cette femme attirante. Mais non, avait-elle répliqué avec un charmant sourire. Elle était lasse tout simplement, il ne fallait pas chercher plus loin. Et il l’avait tuée parce qu’elle était sincère.
- Qui est ce ‘on’ ?
- Le tueur. L’inconnu.
- Tu lis trop de romans policiers.
- Je ne lis plus de romans policiers ; ils sont trop inférieurs à la réalité des faits divers que la presse ose révéler et à ceux qu’elle n’ose pas révéler parce qu’on ne les croirait pas.
- Le tueur. L’inconnu.
- Tu lis trop de romans policiers.
- Je ne lis plus de romans policiers ; ils sont trop inférieurs à la réalité des faits divers que la presse ose révéler et à ceux qu’elle n’ose pas révéler parce qu’on ne les croirait pas.
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