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EAN : 9782379611452
267 pages
Editions Elixyria (01/01/2020)
4.26/5   17 notes
Résumé :
Sarah, 16 ans, se terre chez elle, seule, depuis des semaines. Le monde a plongé dans le chaos après qu'une épidémie a décimé la quasi-totalité de la population mondiale. L’adolescente est sur le point de sombrer dans la folie, lorsqu’elle aperçoit à la fenêtre de sa chambre son voisin de 17 ans, Mike. Lui et Sarah se détestent cordialement depuis plusieurs années. Malgré leurs divergences, ils partent à la recherche de l’oncle de Mike, ranger au Rocky Mountain Nati... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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2025. le monde a plongé dans le chaos depuis une épidémie foudroyante de leptospirose. Cette maladie infectieuse se transmet par le biais du rat, dont l'urine contamine tant les emballages des aliments lorsqu'ils sont stockés dans les entrepôts puis les supermarchés. Nous sommes arrivés à un stade où la leptospirose s'est étendue à un stade où elle n'a plus été régulée et c'est une contamination monstrueuse qui s'est abattue sur la population humaine, qui ne peut même plus compter sur les chats pour éliminer ces rongeurs néfastes.


Sarah, 16 ans, se retrouve seule ; ses parents ayant péri rapidement après avoir contracté la maladie. Elle se terre dans la maison familiale, consciente que toute expédition extérieure risquerait de lui être fatale : « Je ne me fais aucune illusion : en plein désastre planétaire, c'est la course à la survie qui prime. Il ne faut plus compter sur des notions d'entraide, de solidarité, d'humanité. Nous vivons désormais dans un monde dévasté, ce qui signifie : chacun pour soi. »

De toute manière, l'odeur, à l'extérieur, est pestilentielle. Elle observe, derrière les rideaux qui obstruent les fenêtres de son domicile, ce qui reste de la société humaine qu'elle a connu : presque rien…


C'est d'ailleurs lors d'un de ces moments où elle espionnait le monde du dehors qu'elle aperçoit bouger un rideau à la fenêtre de la maison de ses voisins. Elle se rend compte très rapidement que leur fils, Mike, 17 ans, est lui aussi le seul survivant de sa propre famille. Elle, la jeune fille modèle et intello, l'avait toujours regardé de haut étant donné le statut de perturbateur de cours et la réputation de « mec pas fréquentable » qui collaient à la peau du jeune homme.


Et pourtant, alors qu'ils semblent ne plus être que les seuls êtres vivants à la ronde ; Sarah va devoir se rendre compte d'une évidence : elle va devoir mettre de côté ses a priori du passé pour se lier avec le seul être qui visiblement est le seul à pouvoir l'aider à survivre…


Vont s'ensuivre diverses péripéties où le duo, accompagné par l'adorable bouledogue français nommé Bailey, va se retrouver confronté à des situations où seules des réactions sur le qui-vive vont leur permettre de vivre un jour de plus dans ce monde plus qu'hostile.


C'est au final un roman qui m'a totalement envoûtée, captivée… Jamais les mésaventures de notre duo d'adolescents n'ont été prévisibles et à chaque fois que cela se produisait, je restais en apnée jusqu'à ce que, enfin, quelque chose de positif n'advienne dans le récit. L'esprit d'entraide entre nos deux protagonistes et d'autres personnages ou même animaux m'a énormément touchée. Sans jamais être mièvre ou bon enfant, l'auteure parvient à faire intercéder des sentiments profondément humains et justes.

Au final, je dirais que « propagations » est une dystopie des plus réalistes, en plus d'être véritablement intelligente et très bien écrite. Après tout, 2025, ce n'est pas si loin…

Personnellement, j'aimerais tomber sur Sarah ou Mike si une épidémie de leptospirose se déclenchait. Ils ne sont pas savants. Mais ils sont humains au sens plein.
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Une fois n'est pas coutume, me voici face à un roman dystopique. Alors ok, on pourrait vite croire que ça colle parfaitement à l'actualité, mais non, Propagation n'a rien à voir avec l'épidémie de coronavirus 😉
Mais sincèrement, j'ai complètement craqué sur la couverture dans un premier temps, qui est tout simplement magnifique, et puis, il faut le dire, j'étais curieuse de ce que nous réservait Lindsay Lorrens, ne connaissant sa plume que dans le genre « romance »…

L'auteure nous embarque donc à Denver, en 2025. L'humanité est quasi dévastée par une épidémie de leptospirose pulmonaire. Sarah Stevens, 16 ans, se retrouve orpheline, ses parents ayant succombé à la maladie. Sans trop comprendre pourquoi, elle en a réchappé.
Alors que ses réserves alimentaires s'amenuisent et qu'elle n'ose sortir de chez elle, elle croise le regard de son voisin de 17 ans, par la fenêtre : Mike Patterson. Lui aussi est un rescapé, et lui aussi a perdu sa famille. Il essaie donc de survivre, avec son chien Bailey, mais tout comme sa voisine, il ne lui restera bientôt plus rien pour se nourrir… Les deux adolescents, qui pourtant se détestent, vont devoir faire équipe, s'accorder, se supporter, se soutenir s'ils veulent s'en sortir… Leur seul espoir réside dans les Rocheuses où l'oncle de Mike, Jack, pourrait avoir survécu. Ni une, ni deux, ils embarquent quelques denrées, quelques souvenirs et prennent la route avec la voiture des parents de Sarah. Mais leur périple ne va pas être simple, le monde n'est plus celui qu'ils ont connu. La leptospirose n'est pas le seul danger qu'ils devront affronter…

Alors… par où commencer…

Peut-être par l'essentiel… => ce roman est une tuerie !!! (bon ok « tuerie » n'est peut-être pas le mot adéquat pour parler d'une histoire où tout le monde meurt ^^ mais bon, vous aurez compris quoi…). Juste énorme !
Dans cette sorte de huis clos entre deux personnages, Lindsay Lorrens a fait en sorte que les chapitres soient courts, mais intenses, avec une alternance de point de vue pertinente, donnant un peu l'impression d'être en train de visionner un film plutôt qu'en pleine lecture. le lecteur est réellement spectateur des scènes écrites. La plume de l'auteure va loin : elle arrive à rendre l'ambiance oppressante, angoissante, au point de sursauter au moindre bruit quand j'étais plongée dans mon livre ^^ (oui oui, traitez moi de flipparde ! ;-) )

Ainsi, on suit l'aventure macabre de ces deux jeunes gens à qui rien n'est épargné, sans pour autant avoir des détails dérangeants, car il s'agit bien d'un roman dystopique et non horrifique. Tout est dans l'ambiance posée, dans les émotions que l'auteure arrive à nous faire passer… J'en suis venue à trembler avec les personnages, à avoir une boule à l'estomac sur certaines scènes, à avoir les larmes aux yeux parfois (oui bon ben dés qu'il y a un animal qui souffre, je ne peux pas m'en empêcher…).

Tout est si dingue et pour autant si réaliste ! Autant dans les réactions et le comportement de Sarah et Mike que dans le monde qui les entoure : on imagine assez facilement en effet, l'égoïsme et la folie qui pourraient gagner l'esprit des survivants… Heureusement, il reste un peu de candeur avec nos deux personnages…

« Propagation » est en outre plein de paradoxes… Je m'explique : l'histoire est sombre… et pourtant, je l'ai trouvé pleine d'espoir et d'optimisme ! le décor est horrible… et pourtant j'ai trouvé le roman « frais » ! le sujet abordé est lourd… et pourtant j'ai trouvé la narration fluide… en gros, il s'agit tout de même d'une « belle histoire » ☺

Alors par contre, à chaud, les dernières lignes m'ont laissé pantoise… J'ai failli envoyer un message à l'auteure pour lui dire « Ah oui mais non, ça ce n'est juste pas possible !!! » Et puis, quelques heures après, en y repensant, j'ai complètement changé d'avis : c'est au final, je pense, la meilleure fin qu'il pouvait y avoir à ce roman… vous comprendrez quand vous le lirez ;-)

Donc voilà… je ne suis peut-être pas une grande spécialiste des dystopies, mais j'en ai déjà lu un paquet, et clairement, « Propagation » se classe sur le podium… Lindsay Lorrens m'a comblé à tout point de vue avec ce roman et je pense qu'il va me marquer pour un sacré bout de temps. Merci Linsay Lorrens de m'avoir fait sortir de ma zone de confort 💗

C'est donc bien évidemment un gros coup de coeur !
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Les livres trop durs pour mon petit coeur, je les évite comme la peste depuis une bonne dizaine d'années, quand j'ai appris que la vie pouvait être assez vilaine pour ne pas vouloir s'en prendre plein la face en lisant. Depuis, c'est bibliothérapie, ou rien.
Mais bon. Je ne suis pas contre une petite histoire imaginaire, vous le savez bien. Et parmi celles-ci se trouvent parfois des romans d'anticipation un poil flippant.
Heureusement pour moi, c'est un post-A young adult que m'a proposé Lindsay Lorrens : de quoi flipper un peu, mais pas trop.
Je ne suis pas une experte de post-A, même si la télévision regorge de séries de ce genre depuis... eh bien depuis la crise, hein ? Je précise ça pour signaler que j'ai donc assez peu de points de comparaison en ce qui concerne les romans.
Cependant, j'ai passé un très bon moment avec Propagation, que j'ai englouti en trois jours. On ne dira pas de ce livre qu'il révolutionnera le genre, mais il fait bien son travail, selon moi.
Les deux personnages principaux sont bien campés. Leurs caractères opposés rendent leur relation intéressante et les dialogues assez savoureux. Jamais l'autrice ne plonge dans les clichés de la romance et c'est assez agréable, en plus d'être totalement mignon. Les autres personnages rencontrés, hormis les crapules de la pire espèce, sont tous très attachants.
Si ce qui a conduit à l'apocalypse aurait aussi bien pu être un séisme ou autre, que finalement l'épidémie véhiculée par les rats n'a pas beaucoup de rôle à jouer dans l'histoire, néanmoins, j'ai assisté à une véritable histoire de survie, dont les différentes étapes m'ont semblé tout à fait crédibles, et comment dire ? logiques. Certains diront peut-être attendues par les connaisseurs du genre. Moi, je me suis contenté d'apprécier que cette histoire ne tienne pas dans une situation constante d'angoisse et de tensions et que des pauses soient instaurées pour permettre aux personnages de construire quelque chose. J'ai également beaucoup apprécié le cadre de refuge magnifique choisi par l'autrice : il était évocateur et cocoonant, si je peux dire.
Les quelques scènes de violence, inévitablement présentes dans un roman du genre, montrent la cruauté d'une telle situation, mais restent lisibles, je pense, pour des lecteurs de 14-15 ans. Il y a juste une scène qui m'a fait très mal au coeur, le temps que la situation soit réglée, parce que je m'attendais au pire et que comme d'habitude, je pleure plus facilement pour des animaux maltraités que pour des êtres humains...
Bref, je conseille ce roman pour ses personnages, son cadre et les choix narratifs qui permettent du lire du post-A sans vomir ou avoir le palpitant qui crève le plafond.
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Cette histoire fait partie de celles que l'on n'oublie jamais.

Nous sommes en mai 2025. le monde tel que nous le connaissons n'existe plus. La leptospirose s'est propagée par les rats. Il ne reste que 20 % de la population mondiale. Autant vous dire que l'enfer est également sur terre et que l'être humain n'en a plus que le nom. Désormais c'est chacun pour soi.

Sarah et Mike ont 16 et 17 ans. Ils sont voisins depuis toujours mais ne sont pas ami pour autant. Car même si leurs parents entretenaient des rapports de bon voisinage eux se détestent. Elle est intello et lui, plutôt tête brûlée. Quoi qu'il en soit, la mort et la maladie les ont forcé à grandir trop vite.

Mais un matin, alors que Sarah sait qu'elle ne va plus avoir le choix que de sortir de la maison familiale dans laquelle elle s'est barricadée depuis la mort de ses parents, trois semaines plus tôt. Par la fenêtre elle va l'apercevoir lui, son voisin. Il décide alors de la rejoindre accompagné de son fidèle compagnon ...

Ils ne peuvent plus se permettre de rester la. Il en va de leur survie, ils doivent trouver de la nourriture et surtout retrouver l'oncle de Mike, Jack, le ranger qui aux dernières nouvelles se trouvait au Rocky Mountain National Park. Lui, il saura quoi faire.

Mais dehors le danger et la mort règnent en maîtres... le chemin est semé d'embûches pour nos deux héros.

Eux qui avaient du mal a se supporter avant l'arrivée de ce virus, vont devoir cohabiter et surtout apprendre a compter l'un sur l'autre dans cet environnement hostile.

De là va démarrer une aventure digne d'un film hollywoodien...

La plume de l'auteure est fluide et terriblement addictive. Elle m'a littéralement transportée dans cet univers post apocalyptique. Les personnages sont attachants on a aucune envie de les quitter. Même les moments les plus sombre sont criant de réalisme. Les techniques de survie que l'auteure dévoile dans cette histoire sont vraies.

Je tiens à dire que je n'avais jamais lu de dystopie. C'était une découverte pour moi, je suis tellement heureuse d'avoir décidé de me lancer dans cette lecture et surtout d'avoir insisté. Car il faut l'avouer le début m'a terrorisé... Mais ensuite quelle claque monumentale. J'ai vraiment tout aimé dans l'histoire de Mike et Sarah.

On sent le travail énorme qui a été fourni par l'auteure, ainsi que les recherches qu'elle a du faire, pour traiter ce sujet en profondeur.

J'ai dévoré cette histoire magnifique. C'est vrai qu'il n'y a pas de romance dans cette dystopie... Mais il y a tellement plus... de l'entraide, du partage, de l'amitié, de la tendresse... C'est plus qu'un coup de coeur, c'est un coup d'Âme... ❤ J'avais l'impression de vivre aux côtés de Mike et Sarah et de moi aussi être une survivante. J'ai retenu mon souffle plus d'une fois et suis passée par toute les émotions possibles. Et cette fin... Qui laisse espérer une suite...

Je vous recommande ce superbe livre...
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Je viens à l'instant de refermer ce livre. Je l'ai lu en à peine deux petits jours tellement la lecture est fluide et agréable. En effet, c'est très bien écrit et sans accroc. Un très bon point.
Concernant les personnages, tous sont attachants avec chacun son petit caractère. On s'attache à eux facilement. On se rend compte comment des liens peuvent être créés en temps de crise avec des personnes qui sont aux antipodes en temps normal.
Pour la structuration du livre, j'aime beaucoup cette alternance de point de vue (un coup Mike un coup Sarah) pour narrer l'histoire et comprendre au fur et à mesure le déroulement des évènements. Cela permet également de s'attacher aux deux personnages principaux et non d'être axé sur un qui serait dominant par rapport à l'autre. C'est là l'originalité de ce livre. Cela permet également de nombreuses pauses et d'aérer le récit ; j'apprécie.
Concernant l'histoire, j'ai bien aimé ce contexte d'épidémie ; de prolifération des rats et de survie. J'ai adoré suivre nos personnages au sein du parc ; de voir au fil des pages comment ces deux jeunes ados citadins deviennent responsables et débrouillards.
Là où j'ai enlevé une étoile ; c'est que j'ai malheureusement trouvé que l'épidémie et les rats étaient bien présents au début mais bien moins (quasi inexistant) dans la seconde partie du livre. En fait, dans cette partie du livre, une épidémie de choléra ou de zombie n'aurait pas changé les évènements. J'aurais aimé un peu plus de rappels au contexte à certains moments afin de ramener un peu de danger.
Aussi la fin du livre est très plaisante. le final est laissé à l'imagination du lecteur. Cela ne m'a pas dérangé, même si ma curiosité aurait aimé avoir la certitude de comment tout ça se termine. J'aurais apprécié un bulletin d'infos en dernières pages (comme celui présent tout au début) afin de faire un bilan bref de l'épidémie (survivants, zone de vies, solutions, avenir...).

Globalement, j'ai vraiment apprécié ce livre qui se lit très bien ; j'ai passé un agréable moment de lecture. Merci à l'auteure pour ce beau livre et cette belle dédicace. Et enfin, la couverture et le marque page sont sublimes, bravo !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je ne me fais aucune illusion: en plein désastre planétaire, c'est la course à la survie qui prime. Il ne faut plus compter sur des notions d'entraide, de solidarité, d'humanité. Nous vivons désormais dans un monde dévasté, ce qui signifie: chacun pour soi.
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Ces petits êtres sont loin d'être bêtes. Ils sont curieux, méfiants, très intelligents.

Il n'y a plus moyen de s'en débarrasser.
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Il détourne le regard, mal à l'aise. Il ne répond pas à ma question. Je n'insiste pas, mais une boule s'est formée dans ma gorge.
Je redoute tellement ce que je vais découvrir...
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- Euh... Si je te prépare ton petit-déj, tu vas redevenir gentille et humaine ?
- Comment ça « humaine » ? aboie-t-elle.
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