AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 69 notes
5
6 avis
4
14 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Les Médicis, un nom prestigieux pour une famille composée de personnages hauts en couleur. Cette dynastie, à l'instar des grandes familles royales méritait certainement d'être mise à l'honneur via le 9e Art.

Ce premier tome est consacré au fondateur de la dynastie : Cosme dit l'ancien. Ce personnage est souvent éclipsé par l'aura de son petit-fils, Laurent, le membre le plus connu de la famille. Pourtant, l'histoire de Cosme est très intéressante, très riche. Intelligent, esthète, ambitieux, calculateur, le personnage est ambigu et j'ai aimé que le personnage soit présenté sous plusieurs facettes même si cela reste assez sobre. Je suis par contre peu convaincue par certaines libertés prises par l'auteur…
J'ai vraiment apprécié le système narratif, la « voix off » étant celle de la ville elle-même.

La couverture est magnifique et, si il est expressif, le dessin des planches m'est apparu comme plus inégal. Il y a également plusieurs inversions de phylactère qui donnent tout de même une impression de négligence. Ceci-dit certains éléments de mise en page sont vraiment malins et font oublier quelques utilisations abusives de l'informatique pour certains décors.
Commenter  J’apprécie          90
Ce tome 1 de la série montre l'ascension de la famille Médicis à Florence: alors qu'ils n'étaient qu'une famille de petits banquiers, l'amour et l'admiration que portait Cosme à cette ville l'a rendu ambitieux à tel point de devenir un quasi (bon) tyran, aimé du peuple.
Le scénario est intéressant car on voit bien que pour réaliser de louables actions à l'échelle de la ville, Cosme est obligé de passer par des stratagèmes et des actes plus que répréhensibles. Ceci le tourmente d'ailleurs à la fin de sa vie puisqu'il se demande si Florence lui pardonnerait ce comportement.
Je trouve cette BD belle aussi visuellement: les dessins, les couleurs, les détails... On est vraiment plongé dans la Florence de la fin du XVème siècle.
Commenter  J’apprécie          60
Une nouvelle série à base historique qui nous est servi par Soleil. la couverture soignée me plait bien et a attiré mon regard, malgré un air de déjà vu.
L'histoire est très intéressante, et ce premier tome n'est pas une simple introduction à la série. On voit bien la progression vers le pouvoir du premier de la dynastie qui dominera Florence. Les luttes sans merci entre familles florentines maintiennent notre attention jusqu'à la victoire de Cosme.
Il n'y a pas grand chose à dire sur le dessin, agréable à regarder et sert bien le scénario.
Commenter  J’apprécie          50
Dans ce tome 1 de l'histoire de l'illustre famille des Médicis, nous suivons l'ascension de Cosme, de 1407 à 1464, qui de fils de banquier avide de culture, en particulier de l'Antiquité, devient progressivement un dictateur relativement bon pour le peuple mais sans pitié pour ses ennemis. Autant dire que le personnage ne laisse pas indifférent !
Le dessin de Lorusso nous plonge bien dans l'univers florentin et vénitien de l'époque. La mise en scène et le cadrage sont par moments assez puissants.
Le scénario de Peru est habile et globalement bien équilibré.
Un moment de lecture agréable et instructif !
Commenter  J’apprécie          40
Le premier tome de cette série BD nous raconte la prise de pouvoir des Médicis sur Florence. En ce début de XVème siècle, cette famille de banquiers joue un rôle important mais la ville est dominée par les Albizzi. Nous voyons comment Cosme utilise sa puissance financière mais aussi son mécénat artistique pour transformer la République en duché dirigé par sa famille.
Une histoire intéressante mais j'ai parfois trouvé le scénario confus. J'ai apprécié les dessins.
Commenter  J’apprécie          40
On reconnait tout de suite les couleurs et le style des éditions Soleil. Lorusso et Peru réussissent à nous conter l'histoire de Cosme de Médicis, qui issu d'une puissante famille devient le fondateur de la célèbre lignée de banquiers. Rapidement confronté à une autre famille influente, les "Albizzi", une guerre sournoise déchire les deux partis où tous les coups bas sont permis. Cette bande dessinée historique se lit bien et nous livre une version de la vie à Florence dans cette première moitié du XVème siècle.
Commenter  J’apprécie          40
C'est la Florence (la ville en Italie) de 1407 qui prend en quelque sorte la parole et qui nous ouvre ses portes, son coeur et un peu de son âme avant de nous présenter celui qui allait la faire basculer vers une destinée plus éclatante : Cosme Médicis. le chemin sera semé d'embuches car à toutes les époques, la jalousie, la bêtise, la haine, le pouvoir, la violence dictent leurs lois.
Pour faire paraître un ordre nouveau, il faut tuer le précédent et parfois vendre son âme, oublier ses idéaux de jeunesse, devenir pire que son ennemi…

On se prend donc à aimer, admirer puis détester le « champion ». Inversement, pour son adversaire, on finirait presque par avoir de la pitié pour lui. Bref, en tant que lecteur, nos sentiments seront multiples, changeront, évolueront au fil des années qui s'écouleront durant ce récit.

Les planches sont belles, classiques, mais la thématique l'est après tout.
Un gros effort de documentation a été réalisé et cela se ressent parce que justement on plonge si bien dans cette époque à la fois lointaine, mais si contemporaine sur bien des aspects.

L'histoire d'une vie qui en croisera bien d'autres, qui sera à l'origine de grands changements qui marqueront leur époque, mais plus encore, qui fondera une dynastie qui lancera le mouvement de plusieurs grands courants de pensées, artistiques, culturels, politiques, économiques ainsi que l'essors d'une cité qui va rayonner au-delà des frontières. C'est un tome fondateur que l'on découvre avec grand plaisir.

Lien : http://espace-temps-libre.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Cosme va faire connaître le nom des Médicis à Florence. Héritier d'une grande fortune, intelligent, amateur d'art, il s'initie peu à peu au pouvoir politique qu'il prend à la famille Albizzi. Il représente la nouveauté, l'homme de la Renaissance qui réunit ambition, politique, finance et arts.
Il aide Brunelleschi à coiffer le Duomo de Florence de sa fameuse coupole, embellit sa ville, s'entoure d'artistes, étudie les auteurs anciens.
Homme posé, réfléchi, érudit mais aussi rusé et fin stratège politique.
Les décors et dessins sont très soignés et Florence (la ville) est un personnage à part entière qui parle et exprime ses ressentis.
Commenter  J’apprécie          30
Je dois vous avouer que voir sortir une série sur les Medicis par l'auteur des Maître Inquisiteurs, d'Elfes ou de Zombies Nécrologie, avec une couv dans l'esprit des concepts Nains et consorts, ne m'inspirait pas des plus.

Et bien Mea Maxima Culpa, tel un Coppola du 9° Art, Olivier Peru raconte, sans trop broder autour de ce que l'on sait de l'Histoire, la destinée du mécène et tyran éclairé de Florence à la manière d'une saga mafieuse où les Medicis seraient les Corléone de la Pré-Renaissance.

De sa jeunesse avide de connaissance à ses manigances subtiles mais néanmoins impitoyables pour prendre le contrôle totale de sa cité bien aimée, Cosme est présenté sans parti-pris et sous une lumière intéressante.

Si la série TV récente avec Robb Stark dans le rôle de Cosme ne m'a pas tenu en éveil plus d'une demi heure, le scénario de Peru est, et ce malgré pas mal de phylactères bien nécessaires à la compréhension coté bagage historico-culturel, rythmé sans temps morts, avec certes quelques scènes chocs et, passage obligé semble t-il depuis une décennie et la Rome de HBO, une paire de courtisanes aussi peu farouches qu'habillées.

Coté dessin, là aussi surprise puisque le style de Lorusso –que l'on pourrait aisément qualifier de « Fantasy à la Soleil », se prête plutôt bien à ce premier tome, via une belle expressivité des visages et un soucis certain du détail dans les reconstitutions (même si l'abus de photoshop sur une poignée de cases est à déplorer). Il apporte un plus par rapport par exemple à d'autres albums/séries historiques comme l'on a pu en lire pas mal l'an passé dans la collection « Ils ont fait l'Histoire » où le trait était bien plus passe-partout.
Et un conseil d'accompagnement musical: http://bobd.over-blog.com/2017/02/antique-mafia/medicis.cosme-l-ancien-vs.ira-di-achille.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
Commenter  J’apprécie          30
Excellent scénario, superbes illustrations

Je ne sais pas si c'est sur BD ou l'autre qu'il y a une coquille : une bulle qui correspond à un autre personnage mais bon, ça passe

Question : cela correspond à la vérité historique? Il manque à la fin la vraie histoire des Médicis pour faire un parallèle.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (153) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}