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Alors que le président Chaouch revient peu à peu à la vie et à ses activités gouvernementales, la famille Nerrouche reste l'ennemi public numéro un, Nazir continuant à être activement recherché pour l'attentat dont Chaouch a été victime. Des liens se dessineraient, via l'oncle Moussa, avec le terrorisme islamiste...

Par ailleurs nous faisons connaissance avec les membres de la famille De Montesquiou, dont le père Amaury fait partie de la vieille noblesse française recroquevillée sur des traditions poussiéreuses et une certaine idée de l'identité française. Son fils Pierre Jean, bras droit de l'ancienne ministre de l'intérieur Vermorel, représente son principal espoir et complote une alliance entre la droite républicaine et le Front national pour gagner les prochains législatives. Jusqu'où est-il capable d'aller pour assouvir sa soif de pouvoir ? Sa soeur Victoria est la conseillère de Marine le Pen et également une des actrices de la naissance du nouveau parti issu de cette alliance, l'ADN, le parti des patriotes décomplexés...Mais aucune famille n'étant dépourvue de dissidence, celle-ci compte deux brebis galeuses, les jumelles Marie-Angélique et Florence. Amaury a fait interner la première après avoir renié la seconde, planquée à Gênes avec Nazir.

Marieke, la journaliste belge, continue son travail d'investigation à la recherche de la vérité, s'alliant avec Fouad qui pour sa part va se retrouver à nouveau très lié avec la famille Chaouch dans un avenir commun. Et apprendre que sa mère Dounia est gravement malade...

Encore un volume très réussi sur fond d'intrigues politiques, de malaise social, d'histoire d'amour sous haute surveillance, de guerre des polices et d'espionnage. On ne s'y ennuie pas et on ne peut s'empêcher d'y trouver quelques parallèles avec notre actualité. Et on termine dans une position très inconfortable...impatient d'aborder le tome 4.
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Le tome 3 des Sauvages est encore plus long bien que trop court pour le lecteur. En préambule, l'auteur nous ramène cinq mois en arrière, chez les Nerrouche qui font un repas pour Noël, même si Nazir trouve « bizarre de fêter Noël ». Rabia polémique « au sujet du voile dont se parent volontairement les jeunes filles d'aujourd'hui, alors que les générations précédentes avaient tout fait pour s'en affranchir. »
Le nom des Nerrouche étant devenu synonyme de terroriste, Fouad se trouve devant une situation inextricable. Lui qui avait vendu des sous-vêtements sur un marché puis été serveur, ouvreur dans un théâtre, animateur de MJC avant de réussir un casting surprise grâce à sa douceur et à sa bienveillance, il se retrouve fiché et suivi, suspecté même de faire partie d'un réseau terroriste.
Tout se complique avec Pierre-Jean de Montesquiou, jeune et diabolique directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, Marie-France Vermorel. La description des milieux parisiens est sans faiblesse. Il montre aussi comment sont traités les prévenus : « le juge ne se soucie pas de la vérité… Une injustice vaut mieux qu'un désordre.» Fouad parle du retour de l'islam. Esther, l'épouse de Chaouch s'exclame : « Que sommes-nous devenus pour couvrir de boue un homme qui vient de regarder la mort en face ? »
Sabri Louatah, comme le groupe Zebda, rend hommage aux chibanis, les anciens en arabe : « jadis, ces hommes brisés ont reconstruit la France. » Droite et extrême-droite se rapprochent et menacent de priver la gauche de succès aux législatives car « l'opinion publique c'est comme un gros curé ivre mort, dites-vous bien qu'il suffit d'une pichenette pour la faire se retourner et regarder dans la direction opposée. »
« Chaouch, c'était la Fraternité de la devise républicaine » et il le prouve encore en affirmant à Fouad : « La foi de la jeunesse, les illusions de la jeunesse sont infiniment supérieures au prétendu savoir des cyniques. Car la lucidité des cyniques n'éclaire jamais qu'eux. » Les lignes écrites par Sabri Louatah sont belles et, en attendant la suite de cette saga valant bien tant de séries qui envahissent nos petits écrans, citons-le encore pour conclure : « Les rêves, c'est tout ce que nous avons pour nous barricader contre la mort… un par un nous les voyons se briser… Chaque rêve que nous formulons, nous le formulons pour survivre… »
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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S'il ne fallait qu'un mot pour décrire ce livre je dirais : addictif.
Oui, parce que cela fait deux jours que je n'arrive pas à le lâcher. J'ai dévoré avec voracité ces quelques 587 pages, pressée de savoir le fin mot de l'histoire. Je n'avais bien entendu pas prévu que ce tome-ci ne serait pas le dernier. Et bien non, mesdames et messieurs, je ne sais toujours pas le pourquoi du comment.
J'ai beau retourner l'intrigue dans tous les sens possibles et imaginables, je n'arrive pas à en arriver à une conclusion satisfaisante. Sabir Louatah nous mène d'une main de maitre dans une intrigue qui dépasse l'entendement. A chaque fois qu'on pense avoir trouvé une conclusion plausible, retour à la case départ. Mais alors, Nazir a-t-il organisé cet attentat tout seul? Et si oui, dans quel but? Mais alors, quel est le rôle des De Montesquiou et de leur nouveau mouvement d'extrême droite? Boulimier, honnête ou malhônete? Et Mansourd? Et Marieke? Et Fouad dans tout ça, est-ce qu'il parviendra à faire émerger la vérité et à tirer sa famille d'affaire?

Je n'attends plus qu'une chose: savoir quand va sortir le prochain tome.
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Le Président français nouvellement élu puis abattu, Idder Chaouch, reprend connaissance à l'hôpital. Défiguré par le coup de feu qui lui a traversé la joue, il semble ne rien avoir perdu de ses capacités mentales, au grand soulagement de son équipe et de sa famille. de leur côté, les mère et tante du jeune homme qui a tiré sur le Président sont emmenées à Paris et mises en examen pour complicité, pendant que tous les services de police sont sur les traces du commanditaire de l'attentat...

J'attendais avec beaucoup d'impatience le 3e tome des (més)aventures de la famille Nerrouche, prise dans le tourbillon de cet attentat. J'ai retrouvé dans ce 3e volume les personnages pour lesquels je m'étais prise d'affection et le rythme haletant de l'histoire, avec ses intrigues secrètes à l'Elysée, l'enquête parallèle menée par une journaliste que rejoint le frère de l'ennemi n°1 en fuite, les manigances de la Droite Nationale qui cherche à récupérer l'attentat pour discréditer Chaouch... Bref, on ne s'ennuie toujours pas dans cette politique fiction très finement menée. Une chose m'a manquée dans ce tome : les subtilités de style de l'auteur que j'ai trouvées moins présentes, moins lumineuses. J'aurais aimé retrouver les envolées lyriques qui viennent soudain illuminer l'histoire tourmentée de cette famille mais on bascule ici dans quelque chose de plus sombre et de plus tortueux. C'est un tout petit peu dommage. La bonne nouvelle (enfin, j'espère!), c'est qu'il y a une suite... Vivement !
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J'avais pris un grand plaisir à lire les deux premiers tomes. Mais là, ce tome ci est encore mieux que les autres. Ça devient difficile de lâcher le livre.

La famille Nerrouche comment à se diviser, et les problèmes à se multiplier: Krim est toujours en prison, sa mère et sa tante vont bientôt aller le rejoindre, et Fouad est sous surveillance très rapproché. Quand à Nazir, il est toujours introuvable. le président nouvellement élu, Chaouch, se réveille de son coma, mais n'est plus le beau goss de la politique: après la tentative d'assassinat, il est devenu une gueule cassé.
Ce tome à un aspect plus politique et journalistique que les précédents. Nous découvrons les coulisses du pouvoir, les personnages comme Montesquiou prennent de plus en plus d'importance au fil des pages. Et des liens continuent à se tisser entre les différents protagonistes.
Une jeune journaliste cherche à aider la famille Nerrouche, en se rapprochant de Fouad , et en lui faisant des révélations choc. Mais chut, il faut lire le livre pour en savoir plus.

Bref, c'est vraiment un très bon roman, et il faut saluer tout le talent de Sabri Louatah. Les sauvages, tome 1, est sont premier roman. Et se lancer dans une tétralogie dès le début de sa carrière littéraire, il faillait oser, mais le pari est gagné: des livres de plus en plus addictifs les uns que les autres, et qui, en plus, vont connaître une adaptation audiovisuelle.

Vivement la publication du dernier volume, pour connaître enfin tout les tenants et les aboutissants de cette incroyable histoire...





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Nous revoilà plongés dans les mésaventures de la famille Nerrouche, qui tente tant bien que mal de faire face aux conséquences désastreuses des actes diaboliques du mouton noir de la famille, Nazir. Toujours en cavale, ce dernier défie à distance son frère Fouad, le gendre idéal vedette de la télé. Sur fond de tribulations politiques, de manipulations médiatiques et de guerre des polices, le troisième opus de la saga familiale de Sabri Louatah tient toutes les promesses des deux premiers tomes et nous fait attendre avec impatience le volume final!
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Difficile à résumer tant cela foisonne de personnages, de pistes, de "collage" à l'actualité,.. La famille Nerrouche marie un de ses fils, Slim - c'est ainsi que commence le tome 1 de la saga Les sauvages. On sent assez vite que les différents cousins n'ont pas tous fait les mêmes choix : Fouad, acteur d'une série à succès, est le soleil de la famille. Il est fiancé à Jasmine dont le père est candidat à la présidentielle, nous sommes en 2012... Krim, quant à lui, erre, se cherche, fume de l'herbe ; Nazir n'est pas au mariage mais il est dans tous les discours : qui est-il vraiment ?
Le tome 1 finit sur un événement dramatique, que je tairais pour préserver le suspens. Heureusement, que j'avais vu les deux tomes suivants à la bibliothèque du quartier : j'ai couru les chercher !!
C'est bien écrit, palpitant, ça fait réfléchir sur des thèmes d'actualité, sur les rapports incestueux entre les politiques, la presse, la police. Les personnages sont attachants, notamment Dounia et Rabia, soeurs et mères des protagonistes, embarquées dans une histoire qui les dépasse. Il va falloir maintenant attendre le tome 4 ...
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Toujours aussi bien fait, on se croirait dans une série télé. Il se passe toujours quelque chose. Pas de temps mort, plein de pistes à suivre : pour le compte de qui Nazir a-t-il agi ? Que vont devenir les membres de la famille Nerrouche ? Et Chaouch ? Que va faire P-J de Montesquiou ?
Je n'ai qu'une hâte : lire le prochain tome !
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Le président Idder Chaouch fraîchement élu est en rééducation et la passation de pouvoir avec Sarkozy est imminente. Nazir Nerrouche, terroriste suspect n°1 de la tentative d'assassinat de Chaouch est toujours en cavale on ne sait où. L'auteur présumé du tir, Krim, est lui en prison. Mais dans les milieux policiers et judiciaires, ça s'agite beaucoup. Des enquêtes en parallèle ou à tour de rôle, du personnel qui connaît un turn-over, ou disparaît, une suspicion de plus en plus forte, surtout pour la journaliste Marieke de l'existence d'un cabinet noir au sein de la place Beauvau qui expliquerait une connivence d'intérêt entre le clan Montesquiou affilié au FN et Nazir permettant à ce dernier d'être indirectement couvert... Pour l'heure, ce sont les mères de la famille Nerrouche, puis Fouad, le glorieux frère, qui sont plutôt suivis de près par la Police. A tort (?)

Plus ça va et plus les tomes des Sauvages s'épaississent. Quasiment 600 pages pour ce dernier cru, tant attendu. C'est également l'enquête qui s'épaissit dans ce volume. Ou plutôt les enquêtes. La mayonnaise aussi continue de prendre et d'épaissir. Bref, l'auteur a encore de la ressource parce que ça tient toujours.

(.............)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Cette excellente suite aux deux tômes précédents se compose de 600 pages de suspense, de critique sociale et politique et d'ironie (les faits-divers qui en réalité seraient la raison d'être de la presse boulevardière, par exemple). Et le troisième tôme se termine en un vrai "cliffhanger", où une des héroïnes est suspendue à un rocher à Fontainebleau. Et derrière tout ce décor, Sabri Louatah nous offre un remaquable point de vue sur la situation dans laquelle vivent les gens simples issus de l'immigration à Saint-Etienne, mais aussi sur la vie des élites parisiennes. le contraste est à la fois drôle et très triste.
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