Les chiens de Détroit

Après la claque qu'a été Les Refuges, j'avais très envie de découvrir le premier thriller de Jérôme Loubry.
Les chiens de Détroit ont malheureusement été une déception. Les allers-retours passé/présent ont eu tendance à m'embrouiller.
Je n'ai pas aimé les deux flics, et j'ai trouvé le mobile des meurtres complètement irréaliste et tellement tiré par les cheveux.
Bref, malgré un bon début et une plume particulièrement fluide voir parfois poétique, je suis passée à côté de cette histoire.

Quelle merde ce bouquin, mal écrit, mal agencé, mal construit.
Des flics pas crédibles, des personnages sans intérêt, une intrigue qui repose sur un rien, des enquêteurs d'une totale incompétence.
Un auteur qui confond souvenir enfoui et schizophrénie... qui ne tient aucun compte des procédures.... mon conseil : fuyez ce bouquin, absolument !!!! Gagnez 4 heures de votre vie à lire bon.

Résumé :
La ville de Détroit, joyau de la révolution automobile, est devenue au fil des crises une city désertique abandonné de ses usines et de ses habitants. Mais une légende macabre semble garder ses lettres de noblesse. C est dans cet univers que se produit une série d enlèvements touchant sans distinction aucune les enfants.
Afin de résoudre cette affaire, un duo de policiers va alors se lancer dans un contre la montre afin de les retrouver. Mais loin d être une enquête facile, ils vont être confrontés à de lourds secrets qui vont mettre a mal leur intégrité.

Critique :
Ce roman est très bien construit. Loin des classiques du genre il débute par l arrestation de celui qui serait le principal suspect ( comme un bon Columbo ). Illustré par une série de chapitres alternants entre passé et présent nous permettant de plonger dans les affres labyrinthiques de l intrigue ainsi qu un rythme très cadencé. En effet, au fil des pages nous sommes confrontés à de l action, des indices qui nous fait nous poser d autres interrogations, de la peur et des situations qui nous interroge.

L auteur arrive à nous tenir en haleine jusqu au bout de l enquête. Quand on pense que rien ne peux arriver de pire ben on se trompe. En maniant avec maestria les peurs infantiles, les conséquences du secret et de la vengeance.