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4,24

sur 3041 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand ça ne va pas, que faisons-nous ? Nous nous réfugions, qui dans la nature, qui dans l'alcool, qui dans la lecture…Il y en a aussi qui s'imaginent des histoires, un autre univers, avec d'autres personnages, inconsciemment ou consciemment. Il y a qui mentent à dessein, tout le temps, d'autres qui parsèment leur vérité de petits mensonges…Et puis il y a les mythomanes, qui inventent tout de A à Z.
Ce roman surfe sur ces refuges, chipote avec la folie, et fait la part belle à la psychanalyse.
Pour toutes ces raisons, j'aurais dû aimer, mais j'ai détesté.

J'ai détesté cette ambiance glauque dès le départ, saturée de belles phrases très stylées, mais aux dialogues insipides ou alors aux révélations léchées, avec passé simple s'il vous plait, alors qu'il s'agit de discours proférés sur un lit d'hôpital psychiatrique.
J'ai détesté les explications « psychanalytiques », oui Jérôme Loubry s'est bien documenté, cela se voit. Dommage, cela se voit trop.
J'ai détesté l'île au bunker, ancien quartier des SS qui torturaient des enfants, destination de vacances paradisiaques, en effet !
J'ai détesté les personnages bizarres et pas attachants pour un sou, à la description stéréotypée.
J'ai détesté le thème : enlèvements et tortures d'enfants, pédophilie. Il s'agit d'un thriller, c'est vrai.

Je ne vous raconterai pas l'histoire, car l'auteur a fait exprès de nous embrouiller pour qu'on ne sache plus qui a raison, qui est fou, qui ment…
Je m'arrêterai donc ici, pour me réfugier dans la lecture d'un autre roman qui, je l'espère, m'apportera un peu de douceur.
Je n'en veux absolument pas au membre de Babelio qui me l'a vanté avec tant d'enthousiasme, espérant améliorer mon quotidien malmené. Merci à lui quand même !
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Décidément, j'ai un problème avec Jérôme Loubry. Son "douzième chapitre" m'avait déçue, et ses "Refuges" me laissent également sur ma faim...
Tout avait pourtant bien commencé : Sandrine, une jeune journaliste, fait un héritage mystérieux qui l'entraine sur une île étrange où surviennent des événements curieux.
J'ai énormément aimé cette ambiance à la Agatha Christie. le souci est que le roman prend ensuite une autre tournure, que j'ai beaucoup moins appréciée. Pourtant, l'auteur multiplie les coups de théâtre et les rebondissements, mais ceux-ci ont fini par me lasser. L'intrigue ne m'a pas convaincue -mais difficile d'en dire plus sans divulgâcher. Enfin, le style de Loubry me semble toujours un peu scolaire, ce qui a également nui à ma lecture.
J'ai bien conscience de détonner un peu dans le concert de louanges qui accompagne ce livre, et j'en suis la première désolée car j'aurais préféré être emportée par ce roman -mais je suis restée à quai.
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Phénomène polar de l'année 2019, prix cognac et encensé par la critique, Jérôme Loubry a les projecteurs braqués sur lui mais ces récits méritent-ils vraiment cette exposition ?

J'avais trouvé le premier polar de cet auteur trop scolaire pour être passionnant et trop pauvre en style pour m'intéresser. J'avais espoir qu'après trois romans et l'expérience aidant il est quelque peu développé son style mais après la lecture de ses refuges je me rends compte que c'était un voeu pieux.

Pourtant tout a commencé très bien, une héroïne banale mais attachante, un mystère épais que l'on va prendre plaisir à décortiquer et surtout une île à l'ambiance inquiétante. L'auteur parvient enfin à créer une atmosphère, on y croit, on y est avec Sandrine. On sent le malaise s'installer petit à petit et comme les clefs de l'énigme nous sont délivrées assez vite on s'attend à un énorme retournement de situation et c'est là que tout s'écroule.

Le récit prend une tout autre tournure, alors certes c'est inattendu mais cela n'explique pas la disparition totale de l'ambiance, de l'atmosphère. Certains trouveront peut-être que j'exagère avec mes envies d'ambiance mais pour moi c'est un critère indispensable à une bonne lecture. Hors parvenu à cette seconde partie du récit l'auteur retombe dans ses travers: style pataud, dialogues banals, personnages fades et intrigue poussive. On voit venir de très loin les twists secondaires tellement ils sont annoncés au marteau-piqueur. Et le diable est bien le seul à danser dans cette histoire.

La source d'inspiration de l'intrigue est clairement identifiable pour tous amateurs de polars qui se respecte. Mais sans la subtilité de l'oeuvre originale on n'a droit qu'à une resaucé sans saveur. Je ne peux malheureusement pas citer l'oeuvre en question ici sans gâcher la lecture de ceux qui voudront quand même se plonger dans ces refuges.

Ce qui me frustre le plus avec cet auteur c'est que je suis persuadé que s'il prenait le temps de peaufiner ses intrigues, de travailler ses dialogues et de donner un peu d'envergure à ses personnages il pourrait publier d'excellents polar plutôt que ces récits fades vite lu et vite oublié.


Lien : https://culturevsnews.com/
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Retour de lecture sur "Les refuges" de Jérôme Loubry, un thriller psychologique publié en 2019. C'est un retour très tardif, sur une lecture qui date de plus d'un an. Celui-ci, qui est franchement négatif, s'adresse exclusivement à ceux qui l'ont déjà lu ou qui ont déjà décidé de ne pas le lire, je dévoile certains aspects qui enlèvent l'intérêt de ce roman. C'est en fait la lecture de "Shutter Island" de Dennis Lehane qui m'a poussé finalement à écrire un retour, tellement la source d'inspiration me semble évidente. Cela raconte l'histoire de Sandrine, qui est chargée de vider la maison de sa grand-mère qui vivait seule sur une île près de la côte normande. Arrivée sur place elle découvre qu'elle vivait en autarcie avec un petite communauté très étrange qui semble cacher un secret. Autant j'ai aimé le roman de Lehanne, autant je n'avais pas aimé celui de Loubry. Sur une thématique similaire la différence de maîtrise et de cohérence me semble flagrante, on n'est vraiment pas sur les mêmes niveaux. Avec "Les refuges" cela démarre pourtant plutôt bien, malgré une écriture très basique, l'auteur arrive à créer une ambiance mystérieuse et à nous entraîner dans son histoire de plus en plus étrange. Dans la première partie, où l'auteur nous dresse le décor, nous explique le contexte, tout fonctionne plutôt bien, on se laisse progressivement happé par cette histoire et on a envie d'en savoir plus. On bascule ensuite dans quelque-chose de beaucoup moins cohérent, de plus en plus abracadabrant, cela part un peu dans toutes les directions avec le désagréable sentiment d'être mené en bateau. On lit cela en ne comprenant pas grand chose et en espérant néanmoins que tout trouvera un sens, une logique, par la suite, même si cela semble de moins en moins possible. Au final c'est un livre qui pour moi présente beaucoup trop de limites, un style très basique, sans émotion, et globalement une facilité et un manque de maîtrise flagrants. J'avais pour ce livre une certaine indulgence pour l'originalité de l'histoire après la lecture, mais maintenant que j'ai lu "Shutter Island" je me rends compte que même celle-ci n'était pas forcément justifiée.
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Voici le 3e roman que je lis de l'auteur et celui-ci n'a rien à voir avec les précédents, car particulièrement décevant. D'où cette délicate chronique pour être au plus juste sans trop fustiger l'ouvrage. Je suis consciente d'aller à l'encontre de l'ensemble des jugements dithyrambiques du livre que j'attribue à l'illustration des nombreux noeuds psychologiques dont est en proie l'héroïne.

J'ai totalement adhéré à la première partie du roman qui m'a immédiatement embarquée dans son histoire. J'étais emballée par cette idée originale et prometteuse de cette île. Y se sont déroulées des expériences humaines avec des enfants, sous couvert de progrès sociaux dans un contexte historique. le décor surnaturel est planté avec des évocations mystérieuses sur la légende du Roi des Aulnes de Goethe (Erlkönig). Ensuite, je me suis égarée car la réalité est impalpable. On retrouve un thème fétiche de l'auteur : des enfants disparaissent dans des circonstances compliquées sans être épargnés de souffrances malgré leur innocence juvénile.

Mais, à partir de la deuxième partie, j'ai été complètement déroutée par dénouement et le comportement de l'héroïne Sandrine. Ses récits successifs à forme kaléidoscopique laissent entrevoir des étincelles d'éclaircissement aussitôt désintégrées par une autre explication où surgit des personnages ou d'autres phénomènes. L'impression d'être menée en bateau en bataillant ferme pour reconstituer une certaine vérité m'a lassée. Finalement, le lecteur devient le naufragé de l'enquête.

UNE ERRANCE
Pour tenter de résumer la mienne au fil des page. On erre avec des confinés sur une île déserte pour assurer une mission vieille de trente ans quand des enfants ne périssent en mer, la sérénité s'échoue. Mais ensuite, des personnages de légendes torturent ces enfants, et le tout se justifie sous le prétexte de recherche expérimentale. Arrive alors un syndrome de Munchausen plus ou moins net de l'héroïne. Sa confusion est énorme, ses contradictions se multiplient. J'ai regretté le développement pour les rendre crédibles. J'ai été perdue dans ses refuges.

De plus la relation naissante entre la psychiatre le policier ne convainc pas, elle sonne faux et sans vouloir spolier pour n'aboutir à rien.

Ma grande déception s'achèvera avec la fermeture du livre où je n'ai qu'un semblant de réponse et une sensation d'être passée à côté d'un « truc ». Si j'ai bien compris, l'aspect central de la psychologie met en valeur les refuges inconscients où se placent les personnes oppressées pour surmonter des traumatismes psychologiques. Malheureusement je n'ai pas adhéré à la construction de l'enquête.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Je ne sais que penser de cette lecture qui me donne une impression d'avoir été bernée. En tous cas, gros casse-tête qui fait que l'histoire finalement n'est plus très crédible.

Vers la fin, on ne sait pas pourquoi on a lu ce livre car finalement nous dit l'auteur : tout ça n'existe pas ! On est comme un élève puni pour faute d'inattention… Mais il faut continuer quand même car peut-être qu'à la fin, on aura la récompense, c'est-à-dire le sens de cette histoire.

Il est vrai que dans la vie réelle, il existe des personnes tourmentées qui se créent des refuges pour survivre mais cette histoire me semble un peu tordue.

Et pourtant, les critiques sont bonnes : à chacun son ressenti, je respecte ! Personnellement, je ne lirai plus cet auteur.
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Alors oui j'ai été assez emballée par la 1 ere partie étrange et mystérieuse, dont on ne sait si c'est du rêve ou la réalité. Mais dès la seconde, ça s'est gâté. J'ai eu du mal avec le livre tant il évoque de sujets nauséabonds: des SS, des expériences scientifiques faites sur des humains, des cadavres, de la maltraitante...etc tout ça imbriqué dans des théories psychanalytiques vaseuses. Faut-il toujours que les romans policiers trempent dans le sang et la torture mentale pour captiver le lecteur ou en appellent à la psychologie pour justifier tout et n'importe quoi ? Pour moi la réponse est non. On peut tisser des intrigues très complexes et très fines sans avoir recours aux cadavres mutilés gratuitement ou aux viols d'enfants à répétition. Même si je reconnais que la structure de l'histoire est habile, je ne cautionne pas le sujet qui verse trop à mon sens dans le sensationnel.
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Cela fait déjà plusieurs mois que j'entends parler de ce thriller. Vu les critiques dithyrambiques, cela fait un bout de temps qu'il est dans ma PAL.
J'avais donc beaucoup d'attentes avant de commencer la lecture.
La première partie du roman est vraiment très prenante et prometteuse.
Dès la seconde partie, l'auteur nous embarque dans un imbroglio psychologique aussi compliqué que peu réaliste.
La révélation finale, ou twist, est celle de trop.
Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.
En conclusion, très déçu par le livre.
1,5 étoiles pour l'originalité.
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Pas pour moi. La mode du twist dans le thriller me laisse perplexe. On dirait que c'est une surenchère permanente. C'est ce que je ressens dans cet ouvrage. On voit venir le premier de loin : n'étant pas dans un roman fantastique c'est la seule explication possible. Les autres m'ont lassée, étant au détriment de l'épaisseur narrative. Exit l'épaisseur des personnages, la progression de l'histoire... tout devient plat et ne semble être qu'un exercice de style.
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Un thriller commercial à la française de plus, et encore une fois, c'est non.
Pourtant, au début j'ai eu de l'espoir... Ces vaches tatouées avec des croix gammées, ça nous sortait de l'ordinaire, et ce flashback avec les mouettes et les cadavres de noyés échoués sur la berge, je me suis dit : "bon sang, mais se pourrait-il que... ?"
Eh bien non.
Une histoire dont les fondations ne sont sans doute pas inintéressantes, mais qui fait la part belle aux poncifs du genre (les enfants séquestrés et violés par un pervers, check), et dont la construction à tiroirs est totalement abracadabrantesque. Je n'y ai quasi pas cru une minute. Un auteur de plus succombant à la mode de sacrifier toute vraisemblance au profit de twists successifs de plus en plus foireux pour satisfaire l'addiction des lecteurs à l'addiction.
Et puis, pas de phrase saillante, pas de beauté dans le style, donc pas d'émotion.
Le seul fait saillant du style, ce sont les métaphores complètement wtf :
"un cigare qui gisait, telle la ruine encore fumante d'une position ennemie fraîchement détruite, dans le cendrier."
"Ses falaises rocheuses sombres et luisantes s'élevèrent un peu plus, comme mues par un mouvement silencieux des plaques tectoniques."
Au fur et à mesure que j'avançais, j'ai appris à craindre le pire à chaque fois que je voyais "tel", "telle" ou "comme" arriver...
J'ai enchaîné directement sur un Joe Abercrombie (c'est de la fantasy anglaise traduite) étiqueté soi disant comme du "young adult", et en l'espace d'un chapitre je me suis déjà esbaudi trois fois sur une formulation, ou parfois même juste une réplique, bien pensée, bien placée, puissante sans être clinquante... ce que je n'aurai pas réussi à faire une seule fois sur les 300 ou 400 pages de ce "Refuges."
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