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4,24

sur 3029 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais espéré... Au vu de toutes les critiques élogieuses qui sont passées... Certes, c'est bien construit. Peut-être un peu de trop c'est trop. L'histoire démarre dans un cours de psychologie sur Les refuges, ces lieux où le cerveau se réfugie lors d'émotions trop fortes. Puis, arrive Valérie qui découvre des cadavres d'enfants sur une plage. Ensuite c'est Sandrine qui, à l'annonce d'un décès, se rend sur une île normande très étrange et mystérieuse. C'est la partie la plus captivante. Mais son témoignage si rapide, est difficilement crédible. Enfin ça dérape sur les ingrédients classiques d'enfants enlevés où le gore prend le dessus et bien sûr, différentes époques comme c'est la mode. J'oubliais, le flic a aussi sa fille disparue. Un bon divertissement prenant, sans plus.
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-"L'un d'entre vous peut-il me donner le sujet de ce cours ?" demande le professeur François Villemin à ses élèves en psychiatrie à la faculté de Tours.

-"Les refuges psychologiques ?"
-"Exactement, bravo !"

Les refuges psychologiques, ce sont ces moyens que l'on utilise, parfois sans s'en rendre compte, pour s'extraire d'un événement traumatisant... parfois un simple sourire, parfois encore une histoire montée de toutes pièces.

Le cas que vient d'évoquer le professeur devant ses élèves, c'est "le refuge Sandrine", du nom de cette femme, dans les années 80, dont la grand-mère vient de mourir et qui doit se rendre sur l'île qu'elle habitait pour y débarrasser ses affaires.

La journaliste va y faire des rencontres, avec des personnages dont l'histoire tragique commence en 1949, lorsque cette île était alors un camp de vacances pour enfants de la guerre.

A mon avis :
Bien malin celui qui pourra deviner avant l'heure, les tenants et aboutissants de cette histoire.

Un roman construit comme les poupées russes, ou comme les dubitchous de M. Prescovic, avec des couches à l'intérieur.

Ces couches, elles sont constituées des refuges qui parfois s'accumulent et font que la valeur de ce roman se trouve dans sa construction et dans la capacité de son auteur à exprimer de façon claire et simple des situations qui pourraient paraître compliquées, même si on peut être légèrement déconcerté au tout début du récit.

La contrepartie de ces refuges, c'est qu'ils sont donc aussi des faux-semblants, qui nous sont décrits comme la véritable histoire et qu'on les lit naturellement pour s'apercevoir bien plus tard qu'ils n'ont rien de réel. C'est un peu déroutant et la première remarque qui m'est venue à ce moment, c'est "c'est un peu facile", dès lors que l'histoire n'en est pas, on peut dire ce que l'on veut... et j'ai eu un peu l'impression d'avoir perdu mon temps sur des pans entiers du livre.

En dehors de cet aspect curieux, on est tout de même pris par l'histoire, dont on attend le dénouement avec impatience, pour comprendre le fin mot sans perdre de vue que c'est bien le récit de ce prof de fac et que c'est donc lui qui en détient l'explication.

Un livre prenant et assez original sans doute.


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2019.
A la faculté de Tours, François Villemin s'adresse à ses étudiants. Il évoque une affaire qu'il a nommée « le refuge de Sandrine ». Cette affaire n'est évoquée nulle part ! Inutile d'user ses yeux et son temps à effectuer des recherches sur Internet !

1949.
Tous les matins, Valérie se balade le long de l'océan avec Gus, son chien. Un rassemblement de dizaines et de dizaines de mouettes attire son attention… Elle pensait avoir déjà tout vu durant la guerre et après la libération…

1986.
Sandrine, Parisienne, journaliste, travaille pour un petit journal régional en Normandie depuis peu. Qui s'est amusé à taguer les vaches de l'agriculteur, monsieur Wernst ? Taguées avec des « Hakenkreuz » … Comment ? … Vous ignorez ce que sont des « Hakenkreuz » ? Et si je vous dis « croix gammées », cela vous parle ? Mais Sandrine n'a guère le temps d'enquêter… Un notaire, qu'elle ne connaît pas, lui a adressé une missive pour lui indiquer que sa grand-mère, Suzanne Vaudrier, qui vient de décéder, en fait son héritière… Une grand-mère qu'elle n'a jamais rencontrée…

Critique :

Je sens que je vais me faire huer par toutes celles et tous ceux qui crient au génie pour ce thriller. Je reconnais que l'intrigue est intéressante, encore que je me sois passablement ennuyé durant les cent premières pages ne voyant absolument pas où l'auteur veut en venir avec ses changements d'époques et de personnages. Je me disais qu'il finirait bien par lier la sauce, et motivé par les critiques unanimes j'ai poursuivi ma lecture jusqu'au bout pour découvrir non un thriller mais un roman psychiatrique… Mouais… Tant mieux si cela a galvanisé des tas de lecteurs, mais j'aurais mieux fait de lire un Pierre Lemaitre.
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J'ai bien aimé l'ambiance du 'refuge', l'île, réserve naturelle interdite d'accès sauf pour la poignée d'habitants qui a le droit d'y finir ses jours, un lourd passé avec ce camp de vacances pour orphelins aménagé dans d'anciens bunkers, une île que rejoint Sandrine suite au décès de sa grand mère Suzanne mais bientôt une île 'prison' hantée par le 'Roi des aulnes' et où les choses vont bien se compliquer.

La suite, une enquête qui n'a aucun sens, une complexité psychologique tirée par les cheveux et à laquelle je n'ai pas adhéré, une prose correcte mais vraiment sans surprise.
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je ne sais trop que dire de cette lecture. Je ne sais surtout pas dans quelle catégorie la mettre. Suspense? Assurément. Polar? Peut-être. Tiens, pour clore le débat je dis , inclassable. Voilà. Je découvrais Jérôme Loubry avec ce titre et je suis pour le moins surprise.
Les refuges commencent tout doucement mais plus ça va, plus c'est tordu, vicieux et terriblement tourmenté. Un cauchemar fantastique. Mais du fantastique utilisé sciemment. Difficile de vous résumer l'histoire mais disons comme indice que le récit s'articule autour du poème de Goethe: le roi des Aulnes. Et pour une histoire aussi distordue, le style est limpide, les personnes sont crédibles et la narration découpée en quatre parties garde le rythme. Une lecture déstabilisante , pour le moins.
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Écrire un avis positif et coup de coeur est selon moi beaucoup plus facile que d'écrire une chronique pour laquelle le livre n'est pas passé crème.

La plume de Jérôme Loubry est une première pour moi, donc je n'avais pas vraiment d'attentes particulières hormis les avis très favorables à l'égard de ce roman.

D'habitude, mon avis suit la majorité, mais cette fois-ci, vous m'en excuserez, je ne suis pas du tout dans le mouvement… C'était pourtant très bien parti, mais j'ai refermé avec un petit goût amer… Avec la sensation que c'était un peu trop tirée par les cheveux.

J'avais espéré moi aussi apprécier ce roman, mais c'est loupé. Selon moi, bien que l'idée soit bonne, l'auteur va un peu trop loin.

Ce qui est bien, c'est que l'on ne devine pas la fin et que nous sommes embarqués dans une histoire complètement dingue. le décor est très bien posé et les personnages faciles à situer.

Sans trop dévoiler l'intrigue, ici, on alterne entre deux personnages et entre deux époques avec une intrigue mystérieuse. Nous suivons Sandrine qui se doit d'aller vider la maison de sa grand-mère sur une île grise, froide et glauque dont une poignée d'habitants âgés y vivent en autarcie. Atmosphère étrange sur cette île refermant des secrets.

Grâce à ce livre, je pense que je vais m'y prendre différemment pour mes prochaines lectures. Tout comme notre ami Babelio Jean-François, je vais éviter de trop regarder les avis avant de lire. (Je ne parle pas des avis des amis que je vois défiler et pour lesquels bien sûr je vais continuer à lire avec GRAND plaisir) Mais lorsqu'un livre me plaît, je vais essayer de suivre cette envie d'abord pour ensuite aller zieuter les avis après.

Pour résumer, ce n'est pas un coup de coeur à cause d'un excès d'intrigues en mode poupées russe. Dommage, car la lecture reste accrocheuse avec une bonne ambiance oppressante. Mon avis ne reflète aucunement la qualité de la plume de l'auteur, mais uniquement mon ressenti.

Je vous conseillerai de ne pas m'écouter, de le lire pour vous faire votre propre avis qui rejoindra (je l'espère.) les autres avis favorables. Parce qu'il y a très peu de critiques négatives au sujet de ce livre et cet auteur a été plusieurs fois primé, donc je pense que je suis clairement passée à côté, et j'en suis la première désolée.

Comme diraient certains de mes amis Babelio, la différence d'avis fait la richesse de ce site !

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Waouh ! Un roman policier qui sort de la routine. Je ne m'attendais pas à ça. Il faut accepter de se faire manipuler ; difficile de savoir où l'auteur veut en venir avec toutes ces histoires qui s'emboitent.
C'est plus un roman psychologique voire psychiatrique qu'un polar classique. C'est bien écrit et intéressant.
Je suis cependant un peu restée sur ma faim.
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Au vu de la quote de ce livre et des critiques difficilement plus élogieuses, j'attendais beaucoup de ce roman...qui ne m'a plu plus que ça.
Je l'ai lu sans déplaisir mais je suis loin d'en être sortie avec des yeux plein de larmes et d'étoiles.
Bon, la première partie m'a bien plue. Un thriller qui semblait emprunt de fantastique sur fond de devoir de mémoire. Je me demandais juste où l'auteur voulait en venir quand la seconde partie a commencé et que tout s'est compliqué. Attention, j'aime bien quand les choses ne sont pas simples, j'aime me faire surprendre. Mais là, franchement, j'ai eu l'impression que l'auteur nous prenait par la main pour tout nous expliquer par le menu et j'ai trouvé ça franchement lourd.
Le style ne m'a pas vraiment plu et j'ai trouvé que les dialogues sont particulièrement imbuvables. Ca ne choque que moi la façon dont Sandrine raconte son histoire? Au début, quand c'était une partie narrative, pas de soucis mais quand on se rend compte que c'est ainsi, textuellement, qu'elle relate son histoire, ça plombe complètement la narration. Sérieux, quelqu'un me parle comme ça je sens bien qu'il y a un truc qui cloche.

Bref, pas franchement convaincue par cette lecture.
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Je sors de ma lecture avec une drôle d'impression : l'auteur m'a baladée parmi les meandres de l'âme humaine mais peut-être un peu trop.

De plus moi qui ne suis pas friande du récit d'atrocités, j'ai été servie : que de passage j'ai choisi de ne pas lire. Et pourtant, je lis « le silence des agneaux » d'une seule traite. Il manque peut-être quelque chose aux refuges
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Cela fait un moment que je reluque ce roman, très apprécié de beaucoup à priori, très conseillé et je m'attendais à une belle découverte. Ce roman est un polar plutôt psychologique qui triture les méninges et je ne m'attendais pas à ça. C'est un bon livre mais...les thèmes abordés m'ont gênée et mise mal à l'aise et le fait d'alterner entre les époques m'a gêné aussi et coupait un peu l'élan de ma lecture. Je suis triste de ne pouvoir mettre une autre note mais ce livre n'était pas fait pour moi. Je tenterai un autre de ses livres malgré tout car c'est un auteur que je découvre avec ce roman, je ne veux pas m'arrêter à celui-ci et ne pas être trop sévère, d'où les 3 étoiles. Si ce n'est que les thèmes et l'alternance des chapitres qui ne m'a pas plu il faut quand même saluer le travail énorme de recherche derrière que Jérôme Loubry a dû faire. Respect malgré tout.
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