A quoi bon la vie éternelle...
...Si je la vis sans toi?
Comment être sûre que j'avais une âme?
Je suis Synn, un jour androïde, humaine pour l'éternité.
Ainsi transformée par l'amour, je cessais d'être obsédée par la mort pendant de nombreuses années.
Une certitude enfoui dans la psyché collective refit surface. Celle que l'homme était destiné à quelque chose de bien plus grand, de bien plus mystérieux que lui et la vie elle-même. L'humain, comme espèce, savait en son cœur qu'il était promis au mystère de la mort.
Tout à commencé le jour où l’Homme a découvert qu’il pouvait souffrir de la perte de ses proches.
Ainsi naquit la notion de mort.
Avec elle vint la conscience de l’irrévocabilité de cette dernière.
Irréversible...
...totale.
L’évidence de l’existence du néant.
Ce jour-là, l’Homme détesta la mort.
[…]
... l’Homme créa Dieux et créateurs, parce qu’il avait besoin de décharger sa colère et de se trouver un espoir... celui de revoir les siens malgré la mort.