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EAN : 9782851946188
50 pages
Fata Morgana (12/01/2004)
3.8/5   5 notes
Résumé :
Cet essai dresse trois portraits littéraires de figures mythologiques : Terpsichore, Flora et Mala Lucina.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Bref ouvrage composé de trois très courts essais : "Terpsichore", "Flora" et "Mala Lucina" et accompagné de quelques illustrations réalisées à l'encre de chine.
Ouvrage poétique, plein de réflexion sur la vie, la mort, notre ouverture au monde à travers les voyages et enfin le sens de notre vie.
Ces trois récits sont tous en rapport avec la femme, Femme en tant qu'être vivant, Femme en tant que Mère et enfin Femme en tant qu'être pensant.
Toutes trois parlent de naissance ou d'éclosion et de découverte du monde environnant.
Je ne vais pas vous en faire un résumé car cela reviendrait en réalité à faire une réécriture du livre. Ouvrage rempli de poésie, de pensées philosophique. Très bien écrit, ce dernier est très vite lu mais j'avoue avoir eu un peu de mal de temps à autres à percer toute la profondeur de la pensée de l'auteur, ce qui justifie ma note mitigée. A découvrir néanmoins !
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Avec Terpsichore, muse de la danse, c'est la femme comme puissance tellurique qui est célébrée : en nous donnant à lire la naissance de ce corps de femme (« muer en chair laiteuse et candeur d'âme »), en contant l'immanence de la beauté et de la féminité (« la femme antérieure à toute femme »), il chante l'éclosion d'une puissance d'adoration et de désir (« le rythme est né de la suprême émotion d'être femme et d'être au monde »).

Flora, la belle Romaine sortie des vers de Villon, prolonge ce mythe de la Femme-Corolle qui « compose et les sexes et les coeurs et les âmes » et fait de ses replis de chair-pétale le calice de tous les désirs (« on la devine sourdre à mesure que nous rêvons »).

S'éloignant de ces évocations sensibles, Mala Lucina, la maléfique accoucheuse, lui permet de renouer avec l'archétype de la Femme-Danger. Oscillant entre puissance de vie et de mort, Lucine façonne les humains, leurs folies et leurs difformités ; puissance créatrice et destructrice, elle dit toute l'ambivalence des mythes féminins à travers les siècles : « Je ne suis pas un fléau, songe Lucine. Je ne tue que ceux que j'aime – et pour les protéger. Je n'accouche des monstres que pour me distraire – comme d'autres écrivent des livres. Et je ne produis des fous qu'afin de connaître la vérité ».

Tramés d'une écriture musicalement juste, sensuelle et foisonnante, ces portraits féminins – ou plutôt ces blasons de féminité- chantent la transformation de nos regards sur le corps féminin, entre transgression et fascination ; la puissance de nos désirs ; notre besoin intemporel de cueillir la beauté ; la complexité de la réception du mythe féminin à travers les âges.

Dignifiant la Femme par la beauté du verbe poétique, seul apte à chanter la plénitude de ses énigmes, Claude Louis-Combet nous offre une mystique de la féminité qui décape, de manière salutaire, l'imaginaire sucré dont on enrobe la femme contemporaine.

Plus d'informations ici : http://www.delitteris.com/au-fil-des-pages/gorgo-terpsichore-et-autres-riveraines/
Lien : http://www.delitteris.com/au..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je ne suis pas un fléau, songe Lucine. Je ne tue que ceux que j’aime – et pour les protéger. Je n’accouche des monstres que pour me distraire – comme d’autres écrivent des livres. Et je ne produis des fous qu’afin de connaître la vérité.
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"ce petit corps éternisé dans sa première expression qui laisse entendre que le temps est un mirage. Et c'est là tout ce qu'elle désire savoir."
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Video de Claude Louis-Combet (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claude Louis-Combet
Otto Rank (1884-1939), la volonté créatrice : Une vie, une œuvre (1997 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 3 avril 1997. Par Bénédicte Niogret. Réalisation : Jean-Claude Loiseau. Avec Pierre Bitoun, Claude-Louis Combet, Alain de Mijolla, Aimé Agnel et Judith Dupont. Avec la voix d’Anaïs Nin. Textes dit par Jean-Luc Debattice. Otto Rank, né Otto Rosenfeld le 22 avril 1884 à Vienne et mort le 31 octobre 1939 à New York, est un psychologue et psychanalyste autrichien. D'abord membre du premier cercle freudien, secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et membre du « comité secret », l'évolution de ses recherches lui vaut d'être exclu de l'Association psychanalytique internationale en 1930. Il est considéré comme un dissident du mouvement international. Otto Rank est originaire de Vienne, issu d'une famille de la moyenne bourgeoisie juive. Fils de l’artisan d’art Simon Rosenfeld, il est contraint, dans un premier temps, de travailler lui-même comme artisan et de renoncer aux études supérieures. Il prend le nom de Rank à l'âge de dix-neuf ans, en référence au bon Dr Rank de la pièce d'Ibsen, "La Maison de poupée". Il lit à vingt ans "L'Interprétation des rêves" de Freud et écrit un essai que le psychanalyste Alfred Adler transmet à Freud. Il devient dès lors un psychanalyste du premier cercle et, en 1906, devient le premier secrétaire de la Société psychanalytique de Vienne et à ce titre, l'auteur des transcriptions des minutes de la société viennoise (conférences et d'échanges), de 1906 à 1918. En 1924, il publie "Le Traumatisme de la naissance", s'intéresse à ce qui se trouve avant le complexe d'Œdipe et propose une vision différente de celle de la psychanalyse d'orientation freudienne. Sigmund Freud l'analyse brièvement jusqu'à fin décembre 1924 puis le rejette ; Rank se trouve exclu des cercles psychanalytiques freudiens. En 1926, Rank s'installe à Paris, devenant l'analyste d'Henry Miller et d'Anaïs Nin, avec qui il a une courte liaison. Il voyage en Amérique, où il rencontre un certain succès. Il est invité notamment à la société de Rochester pour la Protection de l'enfance en danger où travaille alors Carl Rogers. Il est exclu de l'Association psychanalytique internationale le 10 mai 1930. En octobre 1939, il meurt à New York à l'âge de 55 ans, des suites d'une septicémie.
Sources : France Culture et Wikipédia
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