Quartier fovela, tome 1

L'humour pour évoquer la discrimination des jeunes de banlieue.

Dans cet univers, un maire installe à l'orée de son village de campagne, habité principalement par des retraités, une cité.

Dans ces quelques immeubles, loin de la ville, vivent notamment des enfants et des adolescents dont les parents peuvent être originaires d'autres pays.

Les questions de racisme, des discriminations et des préjugés sont donc centrales dans ces scénettes.

Mais l'album montre bien que les préjugés existent des deux côtés mêmes s'ils sont plus ancrés au niveau des vieux personnages.

Chacun pourtant va par moment percevoir l'humanité de l'autre, au-delà de ses différences. D'ailleurs mes passages préférés mettent en avant la générosité des plus jeunes.

J'ai bien aimé que les auteurs abordent de front ces questions d'intégration des immigrés de seconde génération et celle de l'adaptation mutuelle entre les générations. Heureusement car ils vont devoir partager les mêmes espaces

Il y a donc plusieurs niveaux de lecture possible et il ne faut pas s'arrêter aux clichés mais plutôt les interprétés comme une chance d'aborder ces questions de société.

À découvrir !
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Fovela forever

On aurait tort de cantonner cet album à un recueil de gags tout juste destiné à divertir le public… ce qui en soit et en cette période de morosité générale serait déjà une fin en soi…

Car avec Quartier Fovela Stéphane Louis et Leogrin jouent avec les préjugés et les à priori pour montrer qu'entre un jeune de cité et un vieux des campagnes, il y a plus de choses qui rassemblent que de choses qui clivent… Un brin de tolérance et d'ouverture d'esprit ne seraient pas de trop pour que l'on puisse faire société…
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