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Pour valider cet auteur dans le challenge Solidaire, je me suis posée, l'espace d'un bref instant, dans l'univers fantastique-horreur qui m'est inconnu. C'est avant tout l'ambiance inquiétante très bien installée sur peu de pages, la plume évoquant parfaitement des lieux ténébreux qui ont remporté mon adhésion vu que je ne suis pas très ouverte à l'évocation de forces d'un autre monde.

Qu'est-il arrivé à Robert Blake, officiellement mort des suites d'une décharge électrique ?
Cette très courte nouvelle présente une analyse des derniers jours de Blake étayée par son journal retrouvé à ses côtés. Son corps fut découvert le visage hideusement déformé, comme terrorisé.
Écrivain et peintre, celui-ci menait une quête permanente de l'étrange, du fantomatique, flirtant avec l'occultisme. Son installation au dernier étage d'une demeure géorgienne perchée sur une haute colline de la ville de Providence dans l'État du Rhode Island lui donne vue sur une énorme église d'aspect austère dont le clocher semble éloigner les oiseaux. Cette église lui offrira matière à se perdre au coeur de mythes qui le fascinent.

Une écriture très agréable nous emmène sur les traces de ses derniers jours à partir du moment où il aura exploré ce bâtiment abandonné et craint des habitants du quartier. Il en était pourtant ressorti en courant mais une irrésistible attirance mêlée à une peur viscérale le ramènera sur ces lieux maléfiques.
Le sinistre de l'atmosphère va crescendo. La désolation et la décrépitude renvoyées par l'édifice donnent toute la force à ce petit texte. On s'y laisse prendre, l'espace de quelques minutes, même si l'on survole très brièvement les raisons de cette peur mortelle.
Howard Phillips Lovecraft nous laisse deviner un monde sectaire où superstitions et sectarisme donnent une crédibilité sans doute possible au duel bien-mal, lumière-obscurité.

Si vous hésitez déjà à sortir par une nuit ténébreuse sans lune et sans réverbère, il est clair qu'après avoir refermé ce livre, vous dormirez avec une veilleuse et investirez dans un groupe électrogène. Une lecture qui irait à merveille pour une soirée Halloween !
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Petit changement d'atmosphère après un polar scandinave très complexe. Ça sera seulement mon second de cet auteur, malgré son immense bibliographie. J'espère passer un bon moment en sa compagnie, même si celle-ci sera très courte (audio d'une heure à peine).

Le moins que l'on puisse dire c'est que cette histoire est étrange. le lecteur a d'ailleurs mis une musique d'ambiance, cela fait ressortir encore plus les passages d'horreur et d'effroi. C'est l'histoire d'un écrivain trop curieux et attiré par les sciences occultes. de passage dans une ville, il se sent attirer par une étrange bâtisse toute noire et à moitié écroulée. Il va s'y aventurer et y faire des découvertes étranges et macabres. Sa curiosité sera poussée à son paroxysme… Que va-t-il advenir de lui aux termes de ses recherches et que va-t-il en faire ? Cette histoire est trop courte à mon goût pour la juger à sa juste valeur.

Comme vous l'aurez compris, ça a été une bonne découverte mais sans plus. En même temps, cet auteur prolifique a surtout créé des histoires fantastiques et horrifiques, à moi de choisir les bonnes. J'en ai d'ailleurs trouvé quelques unes sur youtube. La fin de cette nouvelle est telle que j'ai un arrière-goût d'inachevé et en même temps, de trop de détails en peu de pages. J'imagine très bien, voire trop, la vision finale de cette histoire. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis, d'autant plus si vous êtes amateurs de ce genre de nouvelles.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Petite nouvelle sympathique de l'inévitable Lovecraft.
Encore une créature abominable vivant cachée dans notre monde et que le personnage principal (différent dans chaque nouvelle de l'auteur) découvre et amène à se découvrir...
Le héros arrive après la bataille, pénètre dans un lieu qui servait autrefois à organiser des rassemblements autour d'un culte obscur, y trouve un exemplaire du fameux Necronomicon, ainsi qu'un mystérieux objet permettant d'étabir un lien avec les Anciens et aussi l'Egypte.

En finalement peu de pages, on retrouve les thèmes chers à Lovecraft. Une pièce supplémentaire du grand puzzle de son oeuvre et du mythe de Cthulhu.

Sans être géniale, cette nouvelle est plutôt agréable et très facile d'accés.
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Une nouvelle bien écrit, on ne la lâche pas un seul. Une histoire fantastique qui vous fait frémir un peu, qui vous rend lourd le silence, et vous crée quelques petits êtres comme ça dans le noir! Comment est mort Blake? Si la police estime que c'est suite un choc électrique causée par la foudre mais pour l'auteur la raison en est une autre. Blake a mis les pieds là où il ne fallait pas, dans une église abandonnée où se tenait dans l'ancien des cérémonies de sacrifices humains. Il a touché à ce qu'il ne fallait pas, un cryptogramme qui parle de l'existence de celui qui hantait les ténèbres...attention, il ne faut pas les lumières s'éteignent, sinon...
Avides d'horreur, n'hésitez pas à la lire, cette nouvelle!
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Avec cette nouvelle, écrite à la fin de sa vie, Lovecraft ne change pas grand-chose à sa recette bien éprouvée : un lieu étrange et délabré (ici, une église) qu'un homme décide d'explorer, ce qui lui coûte la vie, sans que le lecteur ait jamais une explication très élaborée sur la chose ou l'être qui avait élu domicile dans ce temple.
Ce qui est plutôt nouveau, c'est que cette fois, l'histoire se déroule à Providence, dans la ville de l'auteur, ce qui fait que j'ai cru un moment que le héros malheureux de cette nouvelle, Robert Blake, était une émanation de lui-même (un écrivain qui rédige des histoires d'horreur dont les titres ressemblent étrangement à ceux de Lovecraft, et s'intéresse aux sciences occultes, la ressemblance est frappante), avant de me renseigner un peu et d'apprendre que c'est en fait une référence à son ami Robert Bloch, qui reprendra le mythe de Cthulu après la mort du reclus.
Comme d'habitude, aucun suspense à prévoir : on apprend dès le début que Robert Blake est mort de bien vilaine façon et la nouvelle va juste nous apprendre comment. Comme d'habitude également, le point fort du texte est l'atmosphère irrespirable qui s'en dégage. La description de l'église est, à cet égard, particulièrement puissante... même si, encore une fois, le texte conservera les défauts de ses qualités, c'est-à-dire un énorme espace pris par le descriptif, et peu de place pour une intrigue.
Le résultat est pour moi un peu meilleur (car moins abscons) que d'autres nouvelles usant des mêmes procédés (La cité sans nom, La maison de la sorcière), mais néanmoins en dessous de L'horreur à DunwichLovecraft a pris la peine de dérouler une véritable histoire, tout en gardant toutes les qualités de son atmosphère "hideuse" (un de ses adjectifs préférés).
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Une très très bonne histoire sous forme de nouvelle de Lovecraft, y a pas à dire c'est vraiment un des meilleurs conteur d'histoire horrifique.

L'ambiance dans cette nouvelle est lugubre, froide, on s'attend presque à ce que la lumiere s'éteigne chez nous comme dans l'histoire !!

À ne surtout pas lire dans le noir un soir d'orage !
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Une petite nouvelle de Lovecraft, un personnage qui ressemble presque un peu à l'auteur (écrivain désargenté, obscur, tout du moins de son vivant et malade). La nouvelle est habile, dans les limites du genre de l'occultisme. le livre électronique est bon dans l'ensemble, d'autant plus qu'il est gratuit. Néanmoins, pas d'indication quant à la traduction, pas de nom de traducteur, ce qui est étrange pour un livre censé être dans le domaine public. Quelques bizarreries (l'usage massif du participe présent, quelques anglicismes) : je pense que les bénévoles qui ont mis le livre en ligne ont également assuré une nouvelle traduction, mais il est difficile d'en être sûr, alors que l'indication est en principe obligatoire.
Enfin, la lecture reste toutefois fort plaisante...
J'ajoute que cela me laisse de plus en plus sceptique : une traduction existe d'un(e) certaine Claude Gilbert, qui n'est pas citée et probablement pas décédée depuis plus de 70 ans : 1-quid du droit moral? 2-normalement, c'est toujours sous droits d'auteurs!
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H.P. Lovecraft, l'homme qui vous fera trembler en une trentaine de pages.

C'était le petit déjeuner et je n'avais pas envie de commencer un roman, sachant que je n'avais pas plus d'une demi-heure devant moi. Et une demi-heure, en fin de compte, c'est le temps d'un petit Lovecraft. J'ouvre ainsi Celui qui hantait les ténèbres, une nouvelle se trouvant dans un coin obscur de ma liseuse. Je la lis, et lorsque je prends ma dernière gorgée de café, un frisson me parcourt. Je regarde autours de moi, la maison est calme, les chats miaulent et le soleil brille. Je sors de la maison pour aller au travail et je mets une musique à fond, histoire de ne pas me sentir seule, souriant enfin de l'effet que me fait encore cet auteur, et en moins d'une cinquantaine de pages.

Et pourtant, en y regardant bien, ce n'est pas une histoire aussi effrayante que cela. C'est l'ambiance ainsi créée par l'auteur, qui nous baigne ici dans l'univers de Cthluhu, du Nécromicon et de cultes de forces démoniaques. C'est une trentaine de pages sur une personne qui raconte l'exploration d'un lieu. Et cela marche encore. Lovecraft fait vibrer en vous la corde de l'effroi. Ainsi, si vous êtes friands de sensations fortes, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Clairement pas mon récit préféré de l'auteur. Ici, on est dans la description pure et l'histoire et un peu ennuyante. On retrouve encore une fois les mêmes thématiques. Un récit à lire pour ceux qui s'intéressent vraiment à Lovecraft, pour les autres, ce n'est pas la nouvelle à conseiller.
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Cette très courte nouvelle n'a pas marché sur moi... J'ai eu l'impression de relire un texte que j'ai déjà lu plusieurs fois chez Lovecraft, jusqu'à la forme de l'écriture. Il s'agit d'un récit ré-écrit après la mort d'un personnage, Blake, mort qu'on nous annonce déjà comme suspecte, comme inquiétante. On sait donc qu'un homme est mort, mort de peur selon certains – il a une impression de terreur gravée sur le visage. Il est mort par une nuit d'orage particulièrement sombre.
Le Narrateur anonyme disparaît, pour que l'écriture devienne ensuite une focalisation omnisciente sur Blake, pour nous raconter les événements qui ont conduit à sa mort. On ne ressent donc pas d'empathie avec le personnage, puisqu'on sait déjà qu'il est mort. de plus, le texte est si rapide – une vingtaine de pages, que la peur n'a pas le temps de monter. Il faut du temps pour que des frissons arrivent... Enfin, j'ai eu l'impression de retrouver toutes les obsessions de Lovecraft, ou du moins des lieux communs de son écriture : un lieu en ruine, une odeur pestilentielle, un objet d'une forme si étrange qu'il ne semble pas terrestre, des bruits perçants, un homme qui découvre quelque chose qui devait rester enfoui, ce qui le conduit à la folie, quelque chose tapi dans le noir, des étrangers pauvres – ici, des Italiens catholiques, forcément superstitieux et forcément en lien avec le mystère, de l'anticléricalisme et du racisme...
Peut-être que j'ai lu trop de nouvelles de Lovecraft de façon trop rapprochées, je n'ai vu que les défauts de celle-ci et non ses éventuelles qualités.
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