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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je relis ce recueil de nouvelles que nous avait fait étudier notre professeur de Français en 3ème. Mon meilleur prof de Français.

Les nouvelles et le style sont un peu datés (tout de même écrites entre 1905 et 1935) mais beaucoup apportent un grand plaisir. C'est curieusement vers la fin du recueil que j'ai trouvé les meilleures, dont une en collaboration avec Kenneth Sterling qui apporte une touche SF.
Attention : la répartition des nouvelles dépend de l'édition, me concernant c'est la version J'ai Lu de 1982, superbe couverture de Druillet.

Beaucoup d'histoires sont basées sur le même principe : le narrateur raconte sa propre expérience, l'ayant parfois mené à sa perte ou à celle d'un acolyte. Il y a toujours incursion dans un lieu interdit ou impénétrable, mélange de rêve et de réalité, personnages étranges, culte immémorial, savoirs hors de portée des humains, bêtes effrayantes, tutoiement de la folie.

Même si l'on n'a pas réellement peur, les histoires nous transportent. Lovecraft utilise souvent la suggestion plus que la description complète. Il nous explique que c'était tellement horrible qu'il est impossible de le décrire, ce qui nous laisse souvent sur notre faim !

Certains mots-clés évoquent des cités mythiques, des livres maudits (le célèbre Nécronomicon) et des personnages fous. L'étrange, le mystère, la folie, les apparitions nous envoûtent. Notre imagination travaille à fond et fait le travail que l'auteur n'a pas pu faire… car il est impossible d'écrire l'indicible.

Il n'y a pratiquement aucune femme dans ces histoires, beaucoup de personnages de bas niveaux sont des "basanés", mais surtout, par pitié, que personne ne propose de le réécrire. Réécrieriez-vous le Nécronomicon ? Non !
C'est ainsi et ces mots ont parcouru un siècle pour nous parvenir. Ces écrits ne sont pas l'oeuvre du fou Abdul al-Hazred, mais bien de l'extraordinaire Howard Philip Lovecraft.

Lien : https://www.patricedefreminv..
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Cela fait quelques mois que j'ai acheté ce recueil de nouvelles du célèbre maître de l'horreur et c'est une bonne surprise.

Il y a tout de même 400 pages de nouvelles dont de très courtes ce qui en fait un bon nombre, dans l'ensemble je les ai (presque) toutes aimées (disons qu'il y en a 3 qui m'ont laissé sur ma faim). Mais attention, c'est tout de même un recueil rempli de pépites.

L'effroi est à chaque coin de page, pour ceux qui ont déjà lu Lovecraft, on retrouve des références à ces autres récits, ou du moins un lien, comme avec "Le Nécronomicon", "Le cauchemar d'Insmouth" et d'autres encore.

J'ai adoré (bon c'est pas une surprise, je le savais avant de le lire).
Je vous le conseille vivement.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Un recueil de nouvelles aussi hallucinantes les unes des autres. Sombres, étranges ou fantastiques.
Entrer par une porte cachée dans l'univers monumental de Howard Philip Lovecraft, maître de l'horreur. Un rêve éveillé ou une crise d'hallucinations pré-psychédéliques. Un monde entre deux univers. Questionnement permanent des personnages de ses romans sur l'interprétation à donner aux évènements qu'ils subissent malgré eux. Une oeuvre magistrale.
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Tout d'abord, voici la liste des nouvelles présentes dans cette ancienne édition de la maison Belfond, dans l'ordre:

- Préface de François Truchaud
- Dagon, 1917
- La Tombe, 1917
- Polaris, 1918
- La malédiction de Sarnath, 1919
- le Bateau blanc, 1919
- Les chats d'Ulthar, 1920
- Celephais, 1920
- de l'au-delà, 1920
- le Temple, 1920
- L'Arbre, 1920
- Les autres dieux, 1921
- La quête d'Iranon, 1921
- Herbert West, réanimateur, 1921-1922
- Hypnos, 1922
- le Festival, 1923
- Prisonnier des Pharaons, 1924
- Lui, 1925
- Horreur à Red Hook, 1925
- L'Etrange maison haute dans la brume, 1926
- Dans les murs d'Eryx, 1935
- le Clergyman maudit, 1937
- La Bête de la caverne, 1905
- L'Alchimiste, 1908
- La poésie et les dieux, 1920
- La Rue, 1920
- La transition de Juan Romero, 1919
- Azathoth, 1922
- le Descendant, 1926
- le Livre, 1934
- La Chose dans la clarté lunaire, s. d.

Voilà, c'est fait ! On se perd tellement dans toutes les éditions des oeuvres de Lovecraft, à ne plus savoir quels textes sont contenus dans telle édition ...

D'après les autres lecteurs, il s'agit de textes secondaires de l'auteur. Il se trouve que ce sont les seuls que j'ai lus de Lovecraft et je les ai aimés. Ce qui augure du meilleur pour mes prochaines lectures du maître de l'horreur !

J'ai pu apprécié la versatilité du talent de Lovecraft dans des récits gothiques comme "La Tombe", ou alors sur un ton onirique comme "Azathoth"; mais c'est bien pour sa capacité à décrire des scènes dérangeantes, à la frontière du cauchemar et du réel, que Lovecraft est connu ("Herbert West, réanimateur", "Le Festival", "Lui", "La transition de Juan Romero", "La Chose dans la clarté lunaire"). le magnifique "Dagon" est un mélange de tous ces styles. Et dans ce recueil de nouvelles, on parle du fameux Necronomicon à plusieurs reprises.

On pourra reprocher l'expression d'un racisme violent faisant plus qu'affleurer dans de nombreuses nouvelles. Cependant, vu le contexte psychopathologique du narrateur dans ces récits, on comprend aisément que ces sentiments hideux s'inscrivent dans un contexte de folie, de haine des autres et de soi-même. Et ceci, à mon sens, est justement bien la preuve que le racisme est l'expression d'un malaise personnel (que l'on peut mettre en lien avec la vie de Lovecraft) et d'une instabilité psychologique.

Si l'on tient compte de ce contexte particulier, on peut facilement recommander cet ouvrage, parce qu'il permet de faire connaissance avec H.P. Lovecraft.
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Classique de la littérature fantastique du XXème siècle, ce livre entouré de brume dévoile ici 30 nouvelles écrites entre 1905 et 1937, année de la mort de Lovecraft. Ces récits toujours à la première personne tourne autour des thèmes de la peur, la terreur, la folie, les cauchemars, la mort ... ces nouvelles sont exquises et nous sommes plongé dans un univers fantastique dépassant la capacité de l'esprit humain à penser.
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Voilà de quoi régaler le lecteur, qu'il soit un inconditionnel du maître de Providence ou novice en matière d'horreurs lovecraftiennes.
Trente nouvelles qui donnent un parfait aperçu des talents de l'auteur (je ne comprend simplement pas pourquoi cette édition présente les textes dans un ordre qui ne respecte pas la chronologie, et qui aurait permis de se rendre compte plus facilement de l'évolution de l'écriture).
On trouve bien entendu ici toute cette mythologie inventée par Lovecraft et qui met notamment en scène des dieux et autres créatures aux pouvoirs incommensurables, cause d'une terreur qui rend fou et qui amène un fantastique axé sur l'indicible et le suggéré. Il en va ainsi de "Dagon", "Azatoth" ou "Le temple" par exemple.
Et d'autres histoires telles "Herbert West, réanimateur" relèvent d'un traitement plus classique du fantastique mais n'en sont pas moins parfaitement écrite, Lovecraft se révélant encore une fois avec ce recueil disparate un maître en la matière.
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Lovecraft à son meilleur: Ici en tout cas autant le dire tout de suite l'univers n'est pas joyeux loin de là ! Noir c'est noir comme le chantera Johnny ! Mais si l'on arrive à se faire à son style special et à ses cauchemars Dagon vous fera passer un excellent moment de fantastique ! Un livre splendide incontournable pour les amateurs !
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Un must dans son genre, que de souvenirs pour moi !
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Dagon est une trés courte nouvelle. Ce recueil en comporte pas moins de 30 ! Pour 430 pages. Autant dire que le rythme est soutenu… et le résultat inégal, bien que globalement trés bon !
Car si on notera bien quelques nouvelles en dessous des autres, on retrouve notamment dans ce recueil les trois adaptés par Stuart Gordon. Dagon donc, mais aussi Au delà et Herbert West : Reanimateur. Cette derniére est d'ailleurs l'occasion de constater que l'auteur peut parfois être trés accessible, mais aussi se répéter au sein d'une histoire d'à peine 40 ou 50 pages. Autant dire que le format nouvelle est donc d'emblée celui qui lui convient le mieux. Ainsi, celles-ci font souvent entre 5 et 15 pages et sont autant d'occasion d'exposer l'imagination fertiles de l'auteur, visitant l'au-delà, l'espace ou l'Egypte. Il propose ainsi des visions magnifiques, parfois effrayante, mais toujours dans le ton de son oeuvre globale. Il s'agit donc surement de l'un des recueils les plus important de l'auteur, que l'on puisse trouver en France avec Démons et merveilles. Et on peut aussi noter qu'une des nouvelles est écrite en collaboration avec Kenneth Sterling. A se procurer d'urgence !
Lien : http://www.jeuxvideo-live.co..
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Je vois cette nouvelle comme un essai, un premier jet de L'Appel de Cthulhu. Une île fraîchement remontée à la surface, d'anciennes civilisations, une créatures des fonds marins... Sa lecture, bien qu'un peu ardue, est rapide et je la conseille pour la découverte du mythe cthulhien.
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