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EAN : 9782757863626
120 pages
Points (20/04/2017)
3.78/5   41 notes
Résumé :
Le narrateur et son oncle, le docteur Elihu Whipple, sont intrigués par les morts mystérieuses et les phénomènes étranges qui se multiplient depuis près de cent cinquante ans dans une vieille maison de Benefit Street. Pour en percer le secret, les deux hommes décident de passer la nuit dans la demeure.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Après une lecture mitigée de Lovecraft, j'ai tout même renouvelé l'expérience avec La maison maudite suivi de Celui qui hante la nuit. Grâce à ce titre, je vois pourquoi Stephen King était fasciné par cet auteur. J'ai vraiment adoré la première nouvelle par son atmosphère, une maison dont les personnes meurent successivement…La deuxième nouvelle, Celui qui hante la nuit n'est pas mal non plus même si je ne suis pas rentrée toute suite dans l'histoire. J'ai eu l'impression que celle-ci démarrait plus lentement, pour nous donner un final abouti.
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Ce petit recueil de deux nouvelles est une fois de plus la preuve que H.P.LOVECRAFT était un maitre dans son domaine. »La maison maudite » nous amène dans une maison inhabité, tout ce qui y reste vivre meurt de manière mystérieuse. Que cache cette demeure étrange, suivez cette aventure pour le savoir.
Changement de registre avec « Celui qui hante la nuit ». Ici plus question de maison hantée, mais d'un artefact qui donnerait des « visions » et qui renfermerais une créature photophobe.
Bref, entre peur et folie, ce livre vous comblera le temps d'une soirée.
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Je me dévoue et j'inaugure la section "critique" pour cet ouvrage ...

Je ne comprends pas ce qui m'attire à lire des nouvelles d'H.P Lovecraft ... avec lui, soit j'accroche, soit je décroche (et très rapidement).
Je décroche plus souvent que je n'accroche.

Même si l'horreur passe par l'imaginaire, il arrive que je m'ennuie car cela manque de quelques éléments descriptifs "physiques". Il faut aussi reconnaître que son "horreur" se compose d'éléments récurrents, c'est un peu du "déjà lu" au fil des oeuvres de cet auteur. Les descriptions sont très ressemblantes.

Autant j'ai apprécié La Maison Maudite, autant Celui qui hante la nuit m'a fatigué. Cette deuxième nouvelle traîne un peu en longueur.

Un conseil en passant : si vous aimez les romans / nouvelles avec plusieurs personnages et des dialogues, passez votre tour. Avec Lovecraft, les dialogues sont rares voire inexistants et l'intrigue tourne souvent autour d'un seul protagoniste.

Comme je suis une entêtée, je vous informe que j'ai encore un bouquin rempli de nouvelles de Lovecraft ... pour le moment, il attend sagement dans ma PAL.
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Cet ouvrage recueille deux nouvelles de H. P. Lovecraft, "La maison maudite" et "Celui qui hante la nuit". Les lire aujourd'hui permet de se rendre compte de l'influence indéniable de cet auteur sur les futurs grands noms de la littérature et du cinéma de genre, Stephen King et Alfred Hitchcock entre autres. C'est aussi se rendre compte de l'influence indéniable d'Edgar Allan Poe sur l'oeuvre de Lovecraft...
Mais au-delà des références, ces deux nouvelles portent en elles la marque d'une époque ou science rimait avec avenir radieux, ou le surnaturel n'était plus maître des âmes mais devait se terrer dans de sombres demeures et de ténébreuses églises...
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Voici donc ma première rencontre avec Lovecraft. Oui, je sais elle aurait pu venir avant mais mieux vaut tard que jamais. Deux récits courts autour d'étranges maisons qui fascinent et qui rebutent...
Ce qui frappe à la lecture, c'est bien sûr le style celui du tournant du siècle, celui d'un homme qui écrit encore comme au XIXe tout en étant nourri des nouveautés du XXe siècle. Les phrases sont longues mais le texte inventif. La deuxième chose qui frappe, c'est bien sûr le genre de récit. Aujourd'hui, Lovecraft ne fait plus vraiment pas, il inquiète mais il a surtout nourri l'imaginaire de tous les créateur de films-séries-bd-autres qui font actuellement les entrées les plus bankable du 7e art.
Une lecture qui me donne envie d'aller plus loin dans l'oeuvre!
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Dans son journal il rend compte des expériences hideuses qui avaient provoqué son effondrement. Rentrant chez lui, dans la nuit du 30, il se retrouva soudain tâtonnant dans un espace quasi noir. Tout ce qu'il pouvait voir, c'étaient des raies courtes, horizontales, à peine visibles, mais il reconnut bien l'odeur fétide et surpuissante qu'il pouvait respirer, et ce curieux mélange de sons doux et furtifs qu'il entendait au-dessus de lui. Où qu'il se dirige, il butait sur quelque chose, et à chaque bruit répondait une sorte de son venu d'en haut un vague frémissement, comme un frottement prudent de bois sur du bois.
À l'aveugle, ses mains rencontrèrent un pilier de pierre sans rien dessus, puis il se retrouva lui-même grimpant les marches d'une échelle taillée à même le mur, tâtonnant maladroitement pour se frayer un chemin incertain lorsque, à travers une couche de puanteur plus intense, une explosion brûlante s'abattit sur lui. Devant ses yeux, toute une gamme kaléidoscopique de figures fantasmatiques s'animèrent, chacune se dissolvant par intervalles dans l'image d'un vaste et insondable abîme de nuit, dans lequel des soleils et des mondes tourbillonnaient vers des profondeurs encore plus noires. Il pensa aux anciennes légendes du Chaos ultime, au centre duquel se vautrait, aveugle et idiot, le dieu Azathoth, seigneur de toutes choses, entouré par une horde flottante de danseurs amorphes, que berçaient les sons maigres et monotones d'une flûte démoniaque tenue par des membres sans nom.
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Ce fut à ce moment, dans l'extrême fin du jour, qu'il pensa avoir vu cette faible trace de luminosité dans la pierre aux facette folles. Il avait essayé de ne plus la regarder, mais une sorte de compulsion obscure y ramenait ses yeux.
[Celui qui hante la nuit]
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Avant qu'il s'en aperçoive, il était à nouveau devant la pierre, laissant sa curieuse influence provoquer ce déploiement nébuleux dans son esprit. Il voyait des processions de figures voilées, encapuchonnées dont les formes n'étaient pas humaines, tandis que surgissaient des lieues et des lieues sans fin d'étendues désertiques avec des monolithes sculptés qui rejoignaient le ciel. Il vit des tours et des murs dans les profondeurs sépulcrales de la mer, et des tourbillons d'espace où des volutes de vapeur noire flottaient devant de fins chatoiements de froides brumes pourpres. Et par-delà l'ensemble, c'était l'abîme infini de la nuit, où les formes solides ou demi-solides n'étaient perceptibles que par la vibration de leur sillage, et l'assemblage nuageux de forces qui semblaient tendre à imposer l'ordre au chaos et bâtir une clé pour tous les paradoxes et arcanes des mots que nous connaissons.
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j'entendis seulement dire de cette maison que les gens y mourraient comme des mouches.
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Dans ce vague mélange de jaune et de bleu la forme de mon oncle avait commencé à se liquéfier d'une façon nauséabonde dont l'essence écarte toute description, et dans laquelle de tels changements d'identité venaient traverser l'effacement de son visage que seule la folie aurait pu le concevoir. Il était à la fois un démon et une multitude, un ossuaire et un spectacle. Illuminé par le mélange de brouillards incertains, ce visage gélatineux assumait une douzaine -non-, une centaine d'aspects; grimaçant alors qu'il sombrait dans le sol sur un corps qui fondait comme une bougie, dans la ressemblance caricaturale de légions étranges et pourtant pas si étranges.
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Videos de Howard Phillips Lovecraft (129) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Howard Phillips Lovecraft
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