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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions "Rue de Sèvre", pour m'avoir fait découvrir "Les rêves dans la maison de la sorcière", remporté lors de la dernière opération Masse Critique.

C'est le résumé qui m'a directement attiré. Je dois avouer que je ne connais pas du tout les écrits de Howard Phillips Lovecraft, mais cette nouvelle transposée sous forme de BD, était une occasion de découvrir l'univers de cet auteur classique.
Walter, brillant étudiant en mathématiques, vit dans une chambre miteuse dans un vieil immeuble délabré, faute de moyen. Une autre raison l'a poussé à choisir ce lieu: d'après les rumeurs, une sorcière vivait ici il y a deux siècles, et cette dernière semblait avoir découvert un moyen d'accéder à d'autres mondes parallèles. Notre étudiant, curieux, et aux pulsions un peu morbide, a décidé de creuser un peu le mystère. Toutefois, bien vite, il va être victime de "fièvres nocturnes", dans lesquelles il va percevoir des visions terrifiantes. Tandis qu'il ruine sa santé et ses études, il ne peut s'empêcher de continuer à creuser toujours plus loin dans ces mystères...

Dans un premier temps, la BD est relativement courte: 64 pages, dans laquelle on peut y distinguer deux parties. La première peine à mettre en place l'histoire, et le cadre. La deuxième relate vite le fin mot de l'histoire. Cela donne un rendu inégal, un peu bâclé. Pour ma part, j'ai bien apprécié la première partie: le suspense est à son comble. Walter est un personnage peu attachant, mais déterminé à découvrir la vérité sur la quête qu'il a entreprise. Acharné, têtu, il va même jusqu'à mettre sa propre vie en danger. le cadre de l'histoire est original: il se passe de nos jours alors que la nouvelle qui a inspiré cet ouvrage se passe bien plus tôt. Néanmoins, je n'ai pas aimé la deuxième partie. Celle-ci s'est montrée trop rapide, confuse, un peu bâclée. On y apprend les informations qui tombent comme des cheveux sur la soupe, un peu venues de nulle part. J'ai été assez déçue par la fin de l'ouvrage qui fait vite retomber le soufflé de l'intrigue. Dommage. Toutefois, je dois admettre que les illustrations, aux couleurs sombres, sont très belles et très réussies. Mais cela ne m'a pas suffit pour être entièrement happée et satisfaite par l'histoire, notamment son final.

En conclusion, même si l'histoire semblait intéressante, cette BD a un rendu assez inégal dans la transposition de l'intrigue. Malgré de belles illustrations, cela ne m'a pas suffit pour apprécier pleinement le récit. Et la fin, soudaine, m'a assez déçue. Toutefois, cela a quand même piqué ma curiosité en ce qui concerne l'univers de Howard Phillips Lovecraft. Par conséquent, je vais essayer de me cultiver à ce sujet incessamment sous peu. Bonnes lectures !
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Walter, brillant étudiant en mathématiques aux théorie sur les dimensions vertigineuses fait de bien perturbants cauchemars depuis quelques temps. Est-ce parce qu'il a emménagé dans l'ancienne maison de Keziah Mason, la sorcière de triste renommée ? Alors qu'il semble s'enfoncer de plus en plus dans ses délires paranoïaques, les preuves de la tangibilité de ses terreurs nocturnes s'amoncèlent dangereusement.



En grand fan du maître du fantastique qu'était Lovecraft, c'est toujours avec plaisir que j'accueille une adaptation d'une de ses nouvelles en BD. Si La Maison de la Sorcière, dont les auteurs de l'album ont repris le titre original, ne fait pas partie des histoires les plus marquantes de HPL, elle n'en possède pas moins le potentiel de suspense et d'effroi propre à la majeure partie de sa production.



Intéressante idée de transposer l'intrigue de l'Arkham de 1930 au Paris de nos jours, même si, au final l'impact sur l'intrigue est moindre. Mon gros bémol perso vient de la surabondance de texte de « voix-off » -au détriment des phylactères- parfois redondant des images et qui alourdit quelque peu la fluidité de lecture.



Coté dessin, l'ambiance lovecraftienne a clairement inspiré Patrick Pion dont le trait anguleux et nerveux se prête bien au genre. Mention spéciale également aux séances cauchemardesques, laissées en crayonnés noir et blanc, et à la mise en page de certaines planches qui n'est pas sans faire penser à l'architecture de la maison.
A lire en musique: http://bobd.over-blog.com/2016/06/psychanalyse-sorciere-les-reves-dans-la-maison-de-la-sorciere-vs-the-curse-of-frankenstein.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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