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EAN : 9791028118969
336 pages
Bragelonne (09/02/2022)
3.55/5   38 notes
Résumé :
1894. Voilà cinq ans que le monstrueux chien des Baskerville et son maître, le naturaliste Jack Stapleton, sont morts. Sir Henry Baskerville vit heureux dans son manoir ancestral avec son épouse Audrey et leur fils.

Du moins jusqu’au jour où l’on retrouve sur la lande le corps exsangue d’Audrey. Une nouvelle créature démoniaque hanterait-elle le Dartmoor ? Lorsqu’on les appelle à la rescousse, Sherlock Holmes et le Dr Watson sont confrontés à une véri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'avais pas été pleinement convaincu par le titre précédent ( "Le démon de Noël"), mais je me suis pourtant laissé tenté par ce nouveau pastiche holmésien.

Comme le titre le laisse entendre, nous retrouvons les protagonistes du "chien des Baskerville", puisque ce roman n'est autre qu'une suite à cette célèbre enquête de Sherlock Holmes.

Pari audacieux que de continuer une oeuvre aussi emblématique que celle de Conan Doyle, mais pari réussi en grande partie.

En grande partie seulement, car si l'intrigue est crédible est bien menée, il manque un "je ne sais quoi" (comme disent les anglais !) pour égaler l'oeuvre originale.

Mais, si Lovegrove n'est pas Conan Doyle, il se sort très honorablement de cet exercice périlleux et nous livre une enquête passionnante, en outre, le livre en lui-même est un bel objet, alors ne boudons pas notre plaisir ; en clair on peut se laisser tenter sans trop craindre une déception..!
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Petite déception pour ce roman mettant en scène Sherlock Holmes dans une sorte de suite au « Chien des Baskerville ».
Pas de panique si vous ne l'avez pas lu, l'auteur nous en fait un résumé dès le début.
Malgré tout, je n'ai pas retrouvé le style ni l'enthousiasme avec lequel j'ai lu les autres romans de cette série.
Les personnages sont nombreux, l'intrigue m'a semblé embrouillée, la première partie est hyper prévisible et la seconde traîne en longueur.
En plus, le docteur Watson est absent d'une bonne partie du récit.
Bref, ça se lit, mais ça s'oublie très vite et vu que j'avais adoré les précédents romans de l'auteur mettant en scène Sherlock Holmes, ce dernier volume m'a semblé vraiment très décevant.
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Sherlock Holmes qui retourne sur les terres des Baskerville, non pas pour traquer le chien maudit, mais une autre créature qui a tué l'épouse de Sir Henry Baskerville.

Le côté fantastique est présent puisque l'animal qui persécute ainsi la famille, suçant le sang des animaux ou de l'épouse, est d'une taille gigantesque.

Une sorte de grosse mite (gaffe à la prononciation) aux yeux rouges. Une phalène, pour être exacte.

Si l'enquête m'a bien plu, il y a néanmoins quelques petits détails qui m'ont déplu…

Le premier est que Watson, suite à un souci avec un chien dans le parc, refuse de partir avec Holmes enquêter sur la mystérieuse bestiole dans le Dartmoor.

Dans la version du Chien, Holmes ne partait pas, mais c'était pour mieux enquêter incognito là-bas. Ici, notre brave Watson restera le cul dans le sofa. C'est Holmes qui lui racontera tout à son retour. Bof, ça craint.

Un autre problème est qu'il n'est pas nécessaire d'être Columbo, Hercule Poirot ou même Holmes pour comprendre le truc derrière l'animal gigantesque.

Pire, le coupable que l'on nous donne n'est pas crédible pour deux sous. Niveau mystères insondables, il y avait bien mieux dans "Le démon de Noël".

Heureusement, Holmes se doute qu'il y a une mite dans le pâté et repart pour le Dartmoor, trop tard seulement pour empêcher la seconde tragédie d'arriver. Mes déductions étaient bonnes et lorsque Madame Barrymore relatera l'enlèvement, un détail me donne, de suite, le nom du complice. Putain, trop facile !

Si les deux premières parties étaient intéressantes malgré le fait que j'avais déjà compris le truc et l'astuce, la troisième est plus lente et à mon sens, il était tout bonnement inutile de faire traverser l'océan à Holmes, Watson, Baskerville, le caporal Grier et le docteur Mortimer pour poursuivre le kidnappeur.

Une course-poursuite sur la lande sauvage et désertique aurait été très bien. le voyage en bateau est ennuyeux, il ne passe presque rien, si ce n'est une tentative de meurtre et le fait que Watson n'ait pas compris qui était le complice.

Anybref, pour le suspense, on repassera !

Pour la plongée dans l'époque victorienne, l'auteur fait le minimum syndical avec le côté raciste des Anglais et la ségrégation raciale qui existait, encore et toujours, entre les Blancs et les Noirs (le caporal Grier est Afro-américain).

C'est lors de la traversée, sur le bateau, que c'est le plus flagrant, avec quelques connards, bien dans leur époque, qui ne se priveront pas de faire des commentaires horribles.

Le final est un peu trop poussé, trop exagéré, trop exotique (nous sommes au Costa Rica) et le lien entre le complice et un célèbre grand méchant bien connu des Holmésiens, est un peu too much. Il n'y avait pas besoin d'en rajouter, ni de faire de ce personnage un vilain pas beau.

Le point fort du roman, c'est qu'Holmes et Watson sont presque semblables aux originaux, avec la touche de l'auteur en plus, bien entendu. Canoniquement parlant, on est dans le bon, c'est ce que j'apprécie le plus.

Par contre, j'avais été plus bluffée par la résolution de leur précédente enquête, celle avec le Démon de Noël qui réservait quelques surprises inattendues.

Malgré tout, comparé aux nombreux pastiches holmésiens que j'ai déjà lus dans ma vie, celui-ci se trouve dans les tiroirs du haut.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Au printemps 2022, les éditions Bragelonne régalent les lecteurs français de James Lovegove avec une traduction d'un cinquième récit apocryphe des aventures de Sherlock Holmes. Celui-ci fera le bonheur de tous les adeptes du grand détective davantage qu'il ne plaira aux fans le Lovecraft dont il n'est ici pas question.

Accepter cette orientation est ici nécessaire car, étrangement, l'éditeur ne parle pas de ce choix sur sa quatrième de couverture ce qui aurait pourtant été un choix judicieux. Bien davantage qu'un pavé descriptif à la limite du hors sujet, appuyée de critiques élogieuses (qui même si elles sont méritées n'étonneront guère le futur acquéreur). Nous allons donc découvrir un récit qui peut se lire de manière indépendante au regard de la bibliographie de l'auteur. Cette absence est d'autant plus étonnante que le travail d'édition (sublime comme de coutume avec Bragelonne) ne propose pas de rupture avec les volumes précédents.

Ce roman (car il s'agit bien d'un roman) s'adressera tout particulièrement aux adeptes du roman canonique le chien des Baskerville. Quelqu'un qui n'a pas autant apprécié ce roman, aura sans doute un peu de mal avec cette lecture. Il s'agit ici, non pas d'une réécriture, mais d'une suite se déroulant 5 ans après.

En une demi décennie, des événements se seront écoulées et nombre de personnages secondaires seront ici quasiment méconnaissables. Sir Henry sera bien entendu le principal intéressé, mais d'autres également. Voilà de quoi troubler plus d'un lecteur !

L'intrigue est intéressante, même s'il faut bien avouer que la dernière partie est sans doute la moins intéressante. Bien que plus dépaysante, elle s'apparentera à un thriller, offrira un vent de fraîcheur mais donnera bien plus l'impression de faire du remplissage, de vouloir réveiller le lecteur et de faire durer un peu l'intrigue, de manière trop artificielle pour être vraiment appréciée.

Le dénouement peut également décevoir. La chute est un peu facile et les deux principales incidences ne surprendront pas vraiment. Et c'est bien regrettable.

L'intrigue offre son lot de surprises, de fausses pistes, d'évidences éventées. Mais le plus intéressant ici est la manière avec laquelle Lovegrove joue avec le texte original sans toucher au texte. La construction est ici particulièrement réussie. L'auteur nous offre du neuf, un personnage des plus intéressants, qui prendra une place imprévue. Watson sera ici également à bien des égards… curieusement novateur, sinon révolutionnaire. Ajoutons à tout cela un style efficace et nous avons tous les ingrédients d'une lecture aussi agréable, surprenante que réussie.

Sherlock Holmes et la bête des Stapelton est un hommage réussi au Canon et il offre, dans le même temps, une interprétation réussie. Assurément il s'agit d'une lecture qu'aucun adepte du grand détective ne reniera !
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Je sais que j'ai l'air du Grinch à ne faire que des chroniques négatives pour mes lectures du mois de novembre (oui je suis en retard), j'en suis la première navrée. Mais ce livre ne m'a lui aussi pas convaincue, et ça a été une immense déception.

Tout d'abord, pour ceux qui n'ont pas lu l'oeuvre originale, sachez que l'auteur rappelle les faits dès le début. Donc, si vous ne désirez pas lire le livre de Doyle, vous pourrez tout à fait comprendre l'histoire. Ceci étant dit, cette lecture m'a beaucoup déçue notamment parce que je pensais que l'aspect fantastique serait bien plus en avant. Au lieu de cela, l'auteur reste la lignée de Doyle, le doute existe quant à la possible existence d'une entité surnaturelle, mais c'est vite balayé par le réalisme. J'espérais en réalité quelque chose d'innovant, qui s'inspire de Doyle tout en se démarquant. En fin de compte, James Lovegrove se contente de nous raconter une suite imaginée du chien des Baskerville, et je trouvais que ça n'apportait rien d'exceptionnel au récit. Je n'ai à ce propos, pas particulièrement apprécié la tournure qu'a pris la vie d'Henry Baskerville, devenu père à son tour et un époux endeuillé qui sombre dans l'alcoolisme et la paranoïa. Je ne m'attendais pas à ce que son personnage soit traité ainsi, et je ne sais pas si c'est que Doyle aurait voulu. Mais vous me direz c'est un avis purement personnel.
Peut-être que ce ressenti aurait été différent si l'intrigue avait davantage suscité mon intérêt, ce qui de toute évidence n'a pas été le cas. J'ai trouvé cette enquête peu captivante et pour être transparente, j'ai éprouvé beaucoup d'ennuie. Je ne me suis pas doutée du pourquoi et du comment, mais j'ai deviné sans peine le(s) coupable(s). Ce qui là aussi est un brin décevant puisque je me rattachais à ça.
Le style du récit m'est également apparu déroutant, on reste principalement en compagnie de Watson, qui n'a pas suivi Sherlock dans le Devonshire parce qu'il est traumatisé par les chiens. Cette excuse m'a autant déçue qu'agacée puisque ça affecte la narration. En effet, il faut attendre le retour du détective à Londres pour qu'il raconte à Watson toutes ses péripéties, ce qui à mon goût sort le lecteur de l'histoire. Je n'avais pas l'impression de vivre l'enquête, mais de lire une succession d'évènements. Au final, c'est uniquement dans la dernière partie du livre que l'on va plonger au coeur de l'affaire et je n'ai pas davantage aimé car j'ai trouvé ce voyage longuet et sans véritable intérêt, les rebondissements manquaient de saveur.

Le point d'honneur que je peux tout de même retenir dans ce bouquin, c'est que l'auteur a bien travaillé les personnages de Sherlock Holmes et du docteur Watson, ils sont très ressemblants à ce qu'a pu écrire Doyle. J'ai aussi apprécié Grier, qui apportait sans aucun doute une certaine fraicheur. Malheureusement, l'intrigue et le fil conducteur de l'histoire n'ont pas su continuer sur cette lignée et j'ai eu du mal à terminer ma lecture.

En conclusion, n'espérez pas de fantastique dans ce livre, ni quelque chose de réellement innovant, vous risquerez d'être déçu. Peut-être ai-je placé trop d'attentes et que cette suite saura combler les votre en vous offrant un joli voyage littéraire, mais en tout état de cause ça n'a pas été mon cas.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
03 mai 2022
Le Chien des Baskerville est une des plus inquiétantes et sombres enquêtes menées par Sherlock Holmes et son fidèle Watson. Même si cinq années ont passé, Watson a peur des chiens et frissonne à l'idée de retoruner sur la Lande. Il faudra pourtant s'y résoudre car la santé mentale de Sir Henry Baskerville vacille au décès violent de son épouse. Le mal est de retour, surnaturel ? Une suite fine et bien construite du plus célèbre des romans dédiés à Sherlock Holmes !
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je me grattai la tête.

— Je suis perdu.
— D’aucuns diraient que c’est l’état naturel du docteur John Watson.
— Vous êtes dur.
— C’est vrai. Je vous présente mes excuses, mon vieil ami.
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Video de James Lovegrove (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Lovegrove
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