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Bella Arman (Traducteur)
EAN : 9782221079690
426 pages
Robert Laffont (22/08/1995)
4.2/5   33 notes
Résumé :
Avril 1970. La Nasa envoie dans l'espace Jim Lovell et deus autre astronautes pour la cinquième mission Apollo en direction de la Lune (Neil Armstrong y a posé le pied un an plus tôt). Après cinquante cinq heures de vol, une explosion secoue le vaisseau. Les réserves en oxygène chutent de manière catastrophique, la puissance électrique s'effondre...
"Houston, nous avons un problème." C'est par ces mots, arrivé de l'espace au centre aérospatial, que commence ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce récit, co-écrit par Jeffrey Kluger -spécialiste d'astronautique- et Jim Lovell, commandant de la mission Apollo 13, a servi de base au film réalisé par Ron Howard.
Après quelques repères biographiques sur Jim Lovell et son équipage composé de Fred Haise et de Ken Mattingly, on entre dans les préparatifs de la mission, censée explorer une nouvelle zone lunaire, dans le cratère de Fra Mauro.
Après que Ken Mattingly ait été déclaré médicalement inapte au vol -il était porteur de la rubéole- Jack Swigert le remplace et la mission débute jusqu'à cette explosion dans le module de service qui va rendre le sauvatega aussi haletant que miraculeux.
Ce livre regorge de détails que l'on ne retrouve pas dans son adaptation cinématographique. Ceci permet au lecteur de mesurer le travail nécessaire pour ramener l'équipage sain et sauf jusqu'à la terre, située à 400.000 km de la lune.
Un livre documentaire très intéressant qui permet de revivre cet événement qui retint le monde en haleine en avril 1970.
La conquête de la lune s'achèverait deux ans plus tard avec Apollo 17, révélant que l'aventure de l'Homme sur la lune était bien une fin, et non le début d'un long voyage vers les étoiles.
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J'avais vu le film plusieurs fois au point de le connaître presque par coeur mais je suis tombée par hasard sur le bouquin cet été. le journaliste et écrivain Jeffrey Kluger prête sa voix à l'astronaute Jim Lovell pour nous raconter sa dangereuse mission qui a failli si mal se terminer. Comme dans le film, l'abondance de détails techniques ne nuit aucunement à la compréhension de l'histoire et les dialogues (reconstitués « à l'identique ») sont vivants et percutants. Plusieurs passages sont consacrés à la biographie et à la vie de famille de cet astronaute et commandant de bord qui, à force d'opiniâtreté, a eu la « chance » de s'approcher 2 fois de la lune sans jamais pouvoir s'y poser. Les interactions entre les divers protagonistes sont très bien décrites : l'admiration mêlée de tourment des épouses et familles, les relations souvent tendues avec les journalistes, les communications air-sol et surtout la formidable capacité à travailler en équipe de tous les techniciens et astronautes qui ont participé à cette mission. le rêve, l'esprit de compétition et le courage de toutes ces personnes ont donné lieu à une aventure qui n'a pas encore eu son équivalent un demi-siècle plus tard.
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Qui ne connaît pas cette phrase « Houston, nous avons un problème ».
Le 13 avril 1970 à 320 000 km de la Terre, lors du brassage des réservoirs d'oxygène, un Bang retentit dans le vaisseau qui se dirigeait vers la Lune. Ce dernier dévia de sa trajectoire et commença à perdre son oxygène.
L'équipage dû se réfugier dans le module lunaire et économiser l'eau mais surtout l'énergie pour la rentrée dans l'atmosphère, de plus ce dernier n'est pas prévu pour subvenir aux besoins de trois hommes pendant quatre jours.

Dans ce livre on ressent la tension qui règne au centre spatial de Houston, mais aussi dans l'espace où la moindre erreur pourrait être fatale.
Ce livre qui retrace un des plus célèbre « échec réussi » de la NASA, est raconté par un de ces protagonistes Jim Lowell. Ce livre décrit avec beaucoup de justesse cette époque, et cet épisode.

Même si on connaît la fin heureuse de cet épisode, on se laisse prendre au fil de l'histoire racontée avec beaucoup de passion.
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Suivre l'aventure en direct à la télé ça marque ; en 70 ils avaient déjà inventé les infos 24/24 pour un tel événement. On était scotché devant l'écran avec les images en direct. Ensuite le film en 1995 à partir du bouquin de Lovell, dans une bonne salle avec le bon son : une bonne claque et maintenant le livre. Encore un bon suspense et là tous les détails presque minute après minute. Et puis une explication détaillée des causes de la catastrophe. Même si je connaissais l'heureuse issue, j'ai un peu angoissé.
"Houston, nous avons un problème"
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Ce livre relate dans les détails les plus fous l'aventure qu'on vécut Jim Lovell, Jack Swigert et Fred Haise. Nous savons qu'ils vont survire puisque nous connaissons déjà la fin de l'histoire avant d'ouvrir le livre, mais leurs péripéties nous gardent en haleine jusqu'à la fin ! Malgré quelques termes techniques, il reste très compréhensible par tous.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les préparatifs d'Apollo 13 se déroulèrent sans incidents - que les oiseaux de mauvais augure en prennent de la graine, disait Lowell - jusqu'au septième jour avant le départ, quand Charlie Duke tomba malade. Duke était le pilote du LEM dans l'équipage de réserve avec John Young comme commandant et Jack Swigert comme pilote du module de commande. Duke avait contracté la rubéole par l'un de ses enfants, et sans le savoir y avait exposé Young, Swigert, Lowell, Mattingly et Haise. Comme le montrèrent les analyses de sang, les autres membres de l'équipage de réserve ainsi que Lowell et Haise avaient déjà été exposés à la maladie et possédaient les anticorps protecteurs. Mattingly, en revanche, n'avait pas été immunisé et risquait d'être malade à son tour.
Les règles de la NASA étaient simples : on ne confie pas la barre d'un vaisseau spatial à un membre d'équipage susceptible de tomber malade. Mattingly devait donc être éliminé. Lowell, qui s'entraînait avec lui depuis presque un an, explosa :
- Maintenant ? Vous voulez modifier un équipage maintenant, une semaine avant le décollage ? À cause d'un microbe hypothétique ?
À Houston, lors de la réunion des équipages, Lowell plaida la cause de son pilote.
- Combien de temps dure la période d'incubation pour ce truc ? demanda-t-il au médecin du vol.
- De dix jours à deux semaines environ.
- Alors il ira bien au moment du décollage ?
- Oui
- Et tout aussi bien en arrivant sur la Lune ?
- Oui
- Où est le problème ? conclut Lowell. S'il a de la fièvre une fois que Fred et moi serons descendus à la surface de la Lune, il aura tout le temps de guérir. Et si ça ne va pas mieux quand nous le rejoindrons, il guérira pendant le vol de retour. Je ne connais pas de meilleur endroit pour avoir la rubéole tranquillement qu'un astronef bien confortable.
Le médecin regardait Lowell, médusé, et attendit la fin de son plaidoyer. Puis il raya Mattingly de la liste.
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La commission Cortright se mit au travail rapidement. Sans avoir d’idée particulière sur l’origine de l’explosion, ses membres savaient ce qu’ils ne trouveraient pas : l’arme du crime, plus exactement l’arme unique. La cause d’une catastrophe ne réside pratiquement jamais dans la défaillance, même grave, d’un seul élément de l’équipement, mais dans l’accumulation de petites pannes successives. Les pilotes d’essai connaissent cette loi depuis les tout débuts de l’aviation. Chaque panne particulière est rarement très dangereuse par elle-même, mais la conjugaison d’une série d’incidents peut mettre au tapis le pilote le plus expérimenté. L’intuition des enquêteurs se portait sur ce type de convergence malheureuse.
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Le langage utilisé par l'équipage préoccupait autant Lunney que les difficultés avec lesquelles ils se débattaient. Les chaînes de télévision s'étaient directement branchées sur la liaison air-sol depuis que la mission était entrée dans sa phase critique. La moindre parole de Houston et de l'équipage était captée par tout le réseau local. Il fut un temps où la NASA avait équipé ses communications air-sol d'un retardateur de sept secondes, afin de permettre aux responsables des relations publiques de l'Agence d'éliminer les grossièretés qui échappaient aux astronautes. Mais depuis Apollo 1, la NASA préférait miser sur la transparence totale et avait éliminé toute censure en direct.
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Dire d'une machine, quelle qu'elle soit, qu'elle « a quelque chose qui cloche » est l'une des critiques les plus inquiétantes qu'un pilote d'essai puisse confier à un autre.
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Dès leur arrivée à la clinique, les hommes comprirent que la NASA avait prévu de les soumettre à du jamais vu en matière d'épreuves physiques. Ces six hommes en parfaite santé et dans la fleur de l'âge se livrèrent de leur plein gré aux griffes des médecins. Chacun voulait désespérément réussir les tests et être accepté pour le programme. Aucun d'eux ne fit la moindre objection à aucune des investigations prévues. Les médecins en étaient médusés.
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Video de Jim Lovell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jim Lovell
Bande annonce du film "Apollo 13" (1995)
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