Un roman russe et drôle

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce curieux roman:
les premiers chapitres ont un "style parlé", pas mal de dialogues , on tourne un peu en rond... ( en gros pendant les 100 premières pages la narratrice passe son temps à expliquer aux uns et aux autres qu'elle veut écrire un bouquin sur un gars et ses interlocuteurs le lui déconseillent ... ) , bref ... ( et puis je dois dire que je m'attendais à ce qu'il y ait de l'humour ... vu le titre du bouquin ... mais ... non :-)

Puis la narratrice arrive à Moscou , le style d'écriture change et j'ai pu trouver davantage de repères.
La dernière partie du roman est encore dans un genre différent: épistolaire .
Au fil des pages on entrevoit peu à peu toute la complexité de ce pays pris entre son histoire , ses "affaires", son peuple , ses nouveaux désirs, ses repères à réinventer ...

Finalement il m'est difficile de dire si j'ai aimé ou non cette lecture, d'autant que j'ai bien senti que j'étais parfois un peu dépassée ( entre autres du fait de mon manque de culture sur les réalités de ce pays et son histoire , ainsi que de mon manque de "finesse" (oui oui ) ... ) par le sujet.

Un "drôle" de roman "russe" ... (.... la suite est à lire ici : http://blabliblo.canalblog.com/archives/2010/06/12/18254833.html )

J'avais découvert et apprécié Catherine Lovey en lisant son premier roman : L'homme interdit. le titre de celui-ci m'intriguait : Un roman russe et drôle ! J'avais imaginé que ce livre serait plein d'humour, mais je n'ai pas réellement compris quel sens l'auteur donnait au mot « drôle ». Par contre, l'adjectif « russe » correspond vraiment au roman et m'a replongée dans l'atmosphère de la capitale, Moscou. G

Un roman russe et drôle est un roman de Catherine Lovey paru aux éditions Zoé (Genève) en février 2010 (289 pages, 19 €, ISBN 978-2-88182-662-7).


Je remercie Babelio de m'avoir envoyé ce roman. Malheureusement, il n'a pas répondu à mes attentes...


Catherine Lovey, née en 1967 dans le Valais (Suisse), est diplômée en criminologie. Elle est journaliste (économie et finances) et romancière. Déjà parus (chez le même éditeur) : L'homme interdit et Cinq vivants pour un seul mort.


Une soirée d'été, entre amis : on discute, on rit, on parle de tout et de rien, on met les enfants au lit, on boit, on continue de converser, des tueurs en série (Marine est profileuse) et de projets.

Car Valentine Y., la narratrice, veut aller en Sibérie et écrire un roman sur Mikhaïl Khodorkovski, l'oligarque russe emprisonné à Krasnokamensk (l'affaire Ioukos).

La suite sur mon blog !
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Je suis partagée sur ce livre. J'en ai apprécié le style très particulier qui donne un peu l'impression de voir tous les rouages du cerveau du narrateur et d'être dans sa tête. le roman commence par la description d'une soirée d'été, un repas entre amis dans un jardin que j'ai trouvé très bien retranscrit. Mais étrangement, ce style m'a également dérangée par le fait qu'il était impossible de l'oublier pour se laisser couler dans l'histoire absurde de cette Valentine Y. qui a décidé d'écrire une roman sur un oligarque russe déchu, emprisonné dans un bagne de Sibérie ? Pourquoi, cela restera un mystère. J'ai malgré tout souri et pris en certain plaisir à cette lecture, mais ce n'a pas été l'extase complète.
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Etrange, le dernier roman de l'écrivain suisse Catherine Lovey? Russe? A coup sûr, on est dans un tropisme russe plutôt étonnant et original puisque cet ouvrage de 289 pages relate l'histoire de Valentine Y., écrivain suisse désireuse de rédiger un roman sur la destinée de l'oligarque russe Khodorkovski. Ce qui va l'amener à se perdre en Sibérie, aux confins des camps d'emprisonnement.

Suite ici: http://fattorius.over-blog.com/article-un-roman-russe-un-roman-etrange-50490603.html
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