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EAN : 9782819504412
677 pages
Les Nouveaux Auteurs (24/05/2017)
3.82/5   158 notes
Résumé :
Le policier de province, Marcus Kubiak rêve de ses vacances dans les îles.

Un cadavre sur la falaise compromet ses plans.
Dans la petite station balnéaire de Wimereux, aux portes de l’Angleterre et de la Mer du nord, dans des paysages sauvages à couper le souffle, c’est le choc.
Surtout à l’approche de la saison touristique… Marcus Kubiak se voit confier l’enquête et croise sur son chemin l’intrépide journaliste, Zoé Rousseau et son flai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 158 notes
Afin de ne pas me faire à nouveau éreinter (atteinte à mon honnêteté personnelle et allusion à ma vie professionnelle passée ) par un courageux babeliote anonyme qui s'est inscrit pour la circonstance sur le site , je dirai simplement que ce livre fut pour moi un grande déception , déception marquée par un abandon bien avant la fin . Ce que je pense est d'ailleurs trés bien traduit dans d'autres commentaires , parfaitement argumentés . Je ne rajouterai rien de plus , n'étant pas là pour susciter des querelles mais simplement pour donner mon modeste avis , comme la grande majorité des amies et amis babeliotes , fort heureusement.
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Un bien bel endroit pour mourir est le deuxième polar lauréat du Prix Femme Actuelle 2017 que je lis. De nouveau, je suis frappée par la qualité du livre : haletant, un suspense très bien mené, une intrigue très bien ficelée, un dénouement imprévisible... que des qualités. Alors, comme pour Celle qui ne pleurait jamais, je pose la question : où est le petit plus, la petite différence, qui fait que j'ai envie de vous recommander cette lecture, chers amis babeliens ?

Le thème du livre est on ne peut plus d'actualité : il se passe dans le nord, non loin de Calais, il y a des migrants parmi les personnages. Un polar des années 2010. Mais de la même façon que le charme du commissaire Maigret ne tient pas entièrement à la peinture des années 1950 qu'il nous offre, le charme de Un bel endroit pour mourir ne tient pas entièrement au miroir qu'il nous renvoie, d'autant plus que ce miroir est un peu sombre pour parler de charme... Non, reprenons. Le charme du commissaire Maigret, c'est celui incarné par Bruno Cremer : flegme, lenteur, léger sourire qu'on a envie de provoquer, bière et sandwichs à tous les épisodes, bref c'est le personnage. Eh bien c'est la même chose dans Un bien bel endroit pour mourir : le charme du livre, ce sont ses personnages. Et même, parce que ce n'est pas du Simenon, ce sont les duos de personnages, c'est l'atmosphère de désir montant entre deux d'entre eux (pour savoir ce qui leur arrive... lisez le livre jusqu'au bout !), très bien rendue par l'auteure, et qui, plus encore que l'intrigue, a été ce qui m'a fait tourner les pages de plus en plus vite.

Auteure, vous avez dit auteure ? Oui, c'est une femme qui a écrit ce livre, et cela m'a interrogée : est-ce qu'il faut être femme pour rendre aussi palpables la tension et les incertitudes de l'attirance sexuelle et amoureuse débutantes ? Non, bien sûr : Stefan Zweig est un maître dans ce domaine. Mais en tout cas, le résultat est là : Un bien bel endroit pour mourir offre ce subtil mélange des genres, entre sujets de société, histoire d'attirance, polar. Un bien bon livre à lire !
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D'habitude, je ne lis pas les ressentis des autres babeliotes, avant de poster mes critiques. Mais, comme j'étais très partagée à propos de ce livre, j'ai eu la curiosité de le faire. Je suis restée pantoise devant les attaques subies par Jean-François Lemoine! Quoi! On n'a pas le droit de dire ce que l'on pense sincèrement d'un livre, ou même l'abandonner, pourtant l'un des droits du lecteur, selon Daniel Pennac ? N'en déplaise à ses détracteurs , il a émis son avis sans mépris d'ailleurs pour l'auteur, avis, et je vais peut-être me faire aussi insulter ( on délire !!) que je partage. Soyons sérieux, ce ne sont que des opinions sur une lecture, pas quelque chose de vital! Pourquoi autant de hargne?

J'ai lu le livre jusqu'au bout, mais en survolant certains passages. Car long, c'est long, au bout de 120 pages, toujours peu d'action, pour un roman décrit " avec une intrigue à couper le souffle", c'est le comble! Et ce qui m'a agacée également, c'est qu'à chaque nouveau personnage, on le radiographie de A à Z, jusqu'à la marque des vêtements ou accessoires. Quel intérêt? Beaucoup de répétitions d'idées, par ailleurs.

J'avais acheté ce roman parce qu'il se déroulait dans une région que j'adore et que je vous conseille de visiter, c'est près de chez moi, la poétique " Côte d'Opale", à la si belle lumière marine. Au moins, j'ai eu le plaisir de retrouver des lieux comme les villages d'Audresselles ou Ambleteuse, l'auteur habite à Wimereux et sait bien nous restituer le charme de ces endroits.

Mais pour le reste, forte déception! L'intrigue policière, qui colle à l'actualité ( on est proche de Calais) était assez prévisible, tout comme la romance entre le policier et la journaliste et leurs états d'âme peu passionnants. En tout cas, l'auteure a réussi à trouver son public, puisqu'elle a eu un prix. Tant mieux pour elle!
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Ce livre était sur un présentoir de ma bibliothèque. Malgré son format dictionnaire (presque 700 pages), je l'ai emprunté pour découvrir un nouvel auteur de polar. J'ai vite compris pourquoi ce roman était aussi épais. Après une centaine de pages, l'histoire n'a toujours pas démarré mais je suis incollable sur le physique des protagonistes, leurs vêtements et leurs marques préférées. Tout ce que je n'aime pas dans un roman. Et pourquoi tous ces mots en italique ?

En personnage féminin, on a Zoé, journaliste, la trentaine, fine, taille moyenne mais jambes immenses, magnifique regard vert émeraude. Caractérisée régulièrement par « ses immenses yeux verts » et son minois. Ravissant minois, « son minois tranchait avec sa robe noire », « la détermination s'affichait sur son minois », « elle dressa vers lui son minois ». Et puis Zoé monte dans sa Fiat 500 rouge, elle mange dans sa Fiat 500 rouge, elle stationne sa Fiat 500 rouge …
Puis Louisa, 35 ans, sosie de Brigitte Bardot. Bombe atomique ou sexuelle, divinement belle, d'une beauté rare, belle à couper le souffle et j'en passe. Merveilleux cheveux blonds, épaisse chevelure blonde qui « inonde l'oreiller ».
Côté homme, c'est pas mal non plus, en moins appuyé et répété. Marcus, le flic héros, grand, bien bâti (forcément), traînant une blessure sentimentale (forcément). Stevie, un autre flic a l'allure d'un surfeur.
Cliché quand tu nous tiens. Outre la beauté et les fêlures des personnages, il y a l'habituelle panoplie de flics. le vieux au bord de la retraite, celui qui a picolé et le ripou. Sans oublier les mièvreries avec les papillons dans le ventre, le coeur qui « crépite », les poils dressés. Et que ça se passe la main dans les cheveux, que ça se pince les joues pour se donner bonne mine. Non ce n'est pas un Harlequin.
Je me suis aussi fatiguée des répétitions sur les gens qui ne peuvent pas avoir d'enfant, sur le tabac et sur les gâteaux apportés quotidiennement par une collègue du commissariat.

Alors qu'est-ce que je retiens de ce livre ? le physique et les vêtements.
Ami lecteur, si tu cherches une idée de tenue, ce livre est pour toi. L'auteur a pris beaucoup de plaisir à leur constituer à tous une garde-robe. Tu trouveras tout un choix de vêtements, unis, à carreaux ou à poix, de toutes les couleurs possibles, en velours, en tweed, en jean, en mohair, en cuir, à col roulé, à col Claudine, manches longues, près du corps, informe. Tu pourras les assortir à la couleur de tes yeux, verts émeraude ou bleus délavés. Tu auras aussi un choix de baskets et de chaussures. Plusieurs marques te seront proposées avec une mention spéciale pour les Louboutin de Zoé. Et si, comme moi, tu te demandes comment une petite journaliste a pu se payer ce genre de godasses, rassure-toi, l'auteure te l'explique en détail plus loin. Et tu pourras même avoir des idées pour ton intérieur, couleurs et matières pour plaid, canapé, abat-jour et draps.
Par contre, si tu cherches une histoire haletante, il va falloir patienter. Comme tu l'auras compris, tu devras te coltiner considérations physiques, vestimentaires et autres niaiseries sentimentales du début à la fin, même dans des situations de grand danger. L'auteure n'est pas la seule à abuser de tout ça, mais là c'est dans des proportions telles que ça gâche tout et je ne suis plus capable d'apprécier le reste. Et comme je me fous de leur physique et de leurs fringues, j'ai survolé certains passages. C'est dommage car l'histoire n'est pas nulle. Ce roman aurait vraiment gagné à être diminué de plusieurs centaines de pages.
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Dans ce roman, Rosalie Lowie met en scène des personnages « cabossés de la vie »… Aussi bien du côté des flics que du côté des journalistes, ils ont vécu récemment des drames qui les ont laissés exsangues et dépressifs.
Une plume précise et agréable, habile à décrire les lieux qui nous permet d'être projeté dans cette belle région qu'est la côte d'opale !
Cependant, une tendance parfois à trop détailler certaines descriptions vient alourdir un peu l'intrigue et freiner le rythme de l'histoire. Petit détail qui m'a également dérangée : un peu trop de « marques » citées en l'état (boissons, voitures ou fringues) et qui n'apportent rien de plus à l'intrigue.
Cela dit, le scénario est plaisant. L'intrigue se met en place peu à peu, comme dans la vraie vie… Soyez tranquilles, les cadavres ne manquent pas ; loin s'en faut ! 😊
La psychologie des principaux personnages est bien travaillée et j'ai éprouvé un petit pincement au coeur à devoir les quitter… au bout de 700 pages ! Oui, ce polar, plus gris foncé que noir, peut sembler un pavé mais la lecture en est fluide : on se fait balader de rendez-vous en rencontre, de debriefing en réunion de crise, de maison modeste en demeure cossue, de migrant en journaliste et de flic intègre en flic moins regardant…
Avec « Un bien bel endroit pour mourir », Rosalie Lowie signait un premier roman tout en nuances et en atmosphère. On y évoque, dans le désordre, la presse, les migrants, la prostitution, les violences sexistes, les enfants laissés pour compte, la police débordée et impuissante face à des situations qui la touche de plein fouet…
Les 100 dernières pages s'emballent pour aboutir en apothéose avec une révélation qui, sans être totalement une surprise, laisse tout de même sans voix !
Contrairement à nombre des chroniques négatives sur ce livre, j'ai pour ma part passé un très bon moment en compagnie de Marcus (le flic) et de Zoé (la journaliste), que Rosalie a remis en scène dans d'autres romans… qui vont rejoindre rapidement ma Montagne A Lire 😉
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le travail n’était pas de tout repos, même si les sujets étaient moins durs qu’à la criminelle. De menus larcins, des vols avec effraction, des agressions ou des bagarres qui tournaient mal, des disputes alcoolisées, des litiges entre voisins, parfois des décès accidentels, mais surtout beaucoup moins de meurtres à élucider que dans la grande métropole nordiste.
Il bossait trop pour finir et même s’il aimait toujours son métier, malgré tout il était fatigué de sa vie. De tout ça. Le mécanisme s’était grippé laissant l’influx de lassitude l’envahir. Ses pieds étaient lestés en permanence, même avec ses satanées baskets qui promettaient la lune. Son corps entier était plombé. Son cœur ressemblait à un gruyère troué, et la saveur amère ne quittait pas sa gorge.
Il lui manquait la petite flamme. L’essentiel.
Elle lui manquait tellement.
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Un bien bel endroit pour mourir… Avec la mer à ses pieds. Les nuits où il était imbibé d’alcool jusqu’à la moelle et bourré à s’en foutre en l’air, il n’aurait finalement pas trouvé meilleur endroit pour s’écrouler, valdinguer et rouler. Plutôt que d’écumer les bars malfamés aux trottoirs puant l’urine, la gerbe et la crasse.
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Ne plus souffrir et retrouver l’apaisement… Le calme absolu… Être une feuille légère, insouciante, portée par un vent léger au gré de petits tourbillons…
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Le choc. La peur. Puis, sans réfléchir, la fuite lui était apparue comme la seule option. L’instinct de survie avait pris l’ascendant.
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Les migrants actuels sont pour certains plus âgés, de catégories socioprofessionnelles plus élevées, avec des médecins, des cadres, des hommes d’affaires, depuis la guerre en Syrie. Mais, c’était moins vrai il y a un an, au moment du décès de cet homme. C’est pourquoi je penche vraiment pour un Européen.
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Video de Rosalie Lowie (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rosalie Lowie
Polar Lens - Interview de l'auteure Rosalie Lowie Interview réalisée par les étudiants de l'IUT de Lens lors du Polar Lens 2022!
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