Camille, libraire jeunesse à Toulon, vous lit un extrait pour vous donner envie de découvrir l'un de ses grands coups de coeur : Les WILLOUGHBY de Loïs LOWRY (l'école des loisirs) A savourer dès 10 ans !
Imaginez que le livre que vous tenez entre les mains soit l'un de ces vieux romans avec une reliure en cuir marron tout usé. Il raconterait le genre d'histoires qu'on lisait autrefois, pleines de larmes et de bons sentiments. On y croiserait des orphelins forcément valeureux, un bébé abandonné sur les marches d'un perron, un millionnaire vivant dans un taudis ou encore une nourrice au coeur sec...
Vous allez rencontrer tous ces personnages dans ce roman. Mais vous découvrirez vite que les enfants Willoughby ne sont pas vraiment orphelins, même s'ils rêvent de se débarrasser de leurs parents. Vous apprendrez que le millionnaire solitaire est aussi un confiseur au grand coeur et la nounou une spécialiste des cookies et de la sculpture antique, ce qui les rend bien plus sympathiques.
Il vous reste maintenant à deviner si, comme toutes les histoires d'autrefois, celle-ci se terminera bien...
Lois Lowry/5
2 notes
Résumé :
Après le départ de son père, parti combattre dans le Pacifique, Elizabeth vient, avec sa mère et sa soeur aînée, habiter chez ses grands-parents en Pennsylvanie. Liz a du mal à s'habituer à sa nouvelle vie. Elle entend des récits inquiétants sur le bois au bout d'Autumn Street. Elle se lie d'amitié avec Charles, le petit-fils de Tatie, la vieille cuisinière noire. Ensemble les deux enfants échangent serments, mensonges et histoires terrifiantes, et essaient d'interp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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J'avais déjà lu de nombreux livres de cet auteur et celui-ci est plus "classique" que la plupart mais j'y ai retrouvé les belles valeurs humaines que j'aime.
En Amérique, pendant la Seconde Guerre Mondiale (Pearl Harbor), l'héroïne, Elizabeth qui a 6 ans, vit sa vie de petite fille dégourdie. Alors que sa soeur aînée est une petite fille modèle toujours bien coiffée, propre, aux bonnes manières, qui fait la fierté de sa grand-mère plutôt stricte, Liz se réfugie dans la cuisine de Tatie, la domestique noire qui la materne, et invente des expériences et des bêtises avec Charles, le petit-fils de Tatie.
Mais ce que la fillette va découvrir c'est le regard discriminant que la plupart des adultes portent sur les personnes d'une autre couleur ou d'une autre classe sociale.
J'ai trouvé Liz très attachante à opposer son ouverture d'esprit et sa tolérance pleines de bon sens aux règles de la bonne société bourgeoise.
En Amérique, pendant la Seconde Guerre Mondiale (Pearl Harbor), l'héroïne, Elizabeth qui a 6 ans, vit sa vie de petite fille dégourdie. Alors que sa soeur aînée est une petite fille modèle toujours bien coiffée, propre, aux bonnes manières, qui fait la fierté de sa grand-mère plutôt stricte, Liz se réfugie dans la cuisine de Tatie, la domestique noire qui la materne, et invente des expériences et des bêtises avec Charles, le petit-fils de Tatie.
Mais ce que la fillette va découvrir c'est le regard discriminant que la plupart des adultes portent sur les personnes d'une autre couleur ou d'une autre classe sociale.
J'ai trouvé Liz très attachante à opposer son ouverture d'esprit et sa tolérance pleines de bon sens aux règles de la bonne société bourgeoise.
2e guerre mondiale, liz et sa soeur depuis l'attaque de Pearl Arbor et leur père parti a la guerre habite chez leur grands parents, elle fait connaissance du fils de la bonne afro-américaine..Et a peur des tortues, qui se cacheraient dans le bois après s'être échappées, du fils de la voisine, très méchant, mais le véritable danger est ailleurs!
un roman jeunesse pour parler aux enfants, de la maladie ,de la mort, et du racisme , de la guerre ... !
un roman jeunesse pour parler aux enfants, de la maladie ,de la mort, et du racisme , de la guerre ... !
Citations et extraits (9)
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Il est des moments - des moments angoissants - où une promesse impossible faite à un être cher est aussi douce qu'un soupçon de cannelle sur le doigt, aussi nourrissante et indispensable que la lumière du soleil qui vient consacrer, maintenant encore, Autumn Street en été. (p.220-221)
Grand-mère renifla. Je ne savais pas ce qu'était un psychiatre, mais le bruit de grand-mère indiquait que c'était quelque chose de mauvais goût, quelque chose à mettre dans la même catégorie que les baptistes, les bandes dessinées et le rouge à lèvres. (p.89)
J'observai alors chez grand-mère la naissance de nouvelles aptitudes, elle qui n'avait jamais eu d'enfants. Lorsque grand-père revint chez lui et que la grande maison fut équipée d'un lit d'hôpital, d'une chaise roulante et de tous les chromes de la maladie, grand-mère devint mère pour la première fois. (p.125)
- Personne n'aime ça, répondit-elle prosaïquement, plaçant les rideaux du couvre-feu dans la même catégorie que l'huile de foie de morue - quelque chose de nécessaire, de désagréable, bon pour la santé, qu'on n'a pas besoin d'aimer mais qu'il faut supporter, et de préférence sans faire la grimace. (p.16)
Il soupira, de ce soupir patient qui voulait dire "comme-tu-es-bête-Elizabeth", et me fit remarquer :
- Les enfants ne meurent pas.
Charles était tellement logique et rassurant. (p.67)
- Les enfants ne meurent pas.
Charles était tellement logique et rassurant. (p.67)
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