Vers la fin du XIXe siècle à Massaoua, ville d'Erythrée, le capitaine Colaprico, commandant de la compagnie des carabiniers enquête sur le meurtre déguisé en suicide d'un imprimeur, Antonio Farandola lors de l'inauguration de l'hôtel Albergo Italia.
Dans cette enquête à la
Sherlock Holmes, il est aidé par Ogba, un carabinier indigène très perspicace qui a le don de l'observation ( » mais bien sûr« ).
Comme dans
le signe des quatre de
Conan Doyle, la mort d'un homme et le vol d'un coffre fort sont les deux évènements majeurs qui conduisent vers quatre suspects. Tout d'abord le sous-lieutenant
Franchini qui avait des dettes due jeu envers Farandola, puis un géologue de Palerme, Stevano Michele, le secrétaire d'un marchand grec,Salle Marián et une jolie rousse, Margherita venue en chasse à l'homme riche.
Chacun est tour à tour suspecté, suivi, accusé. Puis la perspicacité et le don d'observation de nos deux compères identifient une faille. Entre temps, ils pistent les responsables d'un vol de coffre fort dans un dépôt de munitions puis le massacre d'une bande de bandits.
Enquêtes, fausses pistes, personnages insaisissables, tout cela dans la chaleur étouffante de Massaoua où la colonie italienne s'intègre avec les Erythréens en nous faisant découvrir quelques mots en tigrigna.
J'ai choisi ce livre pour sa couverture et pour la découverte d'un auteur que je ne connaissais pas. Ce court roman est le second volet de
la huitième vibration. Il m'a manqué cette expérience de lecture pour être de suite en harmonie avec l'atmosphère, le lieu et les personnages. Mais c'est une enquête bien menée, à la fois dépaysante et familière grâce au charme de l'univers de
Sherlock Holmes.
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