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EAN : 9781983327476
238 pages
Auto édition (10/07/2018)
4.38/5   13 notes
Résumé :
Izumi, lycéenne Tokyoïte et passionnée par la musique, vit dans la crainte : celle de tomber dans le silence. Atteinte d'une surdité partielle, elle tente tant bien que mal de résister à la chute qu'elle sait, inévitable.

Bercée par l'amour de ses proches, elle tente de se construire un monde dans lequel rien ne l'atteint. Malheureusement, les sentiments de certains de ses amis la rendent vulnérable et la désolent. Prise entre deux feux, Izumi se sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie énormément Rainie Lucian pour l'envoi, en service presse, de son roman le chant de l'aigrette.
Izumi, lycéenne Tokyoïte et passionnée par la musique, vit dans la crainte : celle de tomber dans le silence. Atteinte d'une surdité partielle, elle tente tant bien que mal de résister à la chute qu'elle sait, inévitable.
Bercée par l'amour de ses proches, elle tente de se construire un monde dans lequel rien ne l'atteint.
Malheureusement, les sentiments de certains de ses amis la rendent vulnérable et la désolent.
La jeune fille se surprend à penser que l'amour pourrait l'aider à se relever...
Le chant de l'aigrette est un roman que j'ai souhaité lire pour plusieurs raisons.
Déjà, j'ai trouvé la couverture très belle, avec ce violon, ses notes de musique.
De plus, le titre m'intriguait et le résumé était très tentant.
Et puis, ce roman se déroule en partie à Tokyo, où j'ai eu le plaisir d'aller en mars 2019.. et où je retournerais volontiers.
Je suis ravie d'avoir tenté l'aventure car j'ai réellement apprécié ma lecture.
Izumi est une jeune fille très attachante. Elle a une sacré force de caractère, et cela est préférable étant donné que son audition baisse, et qu'au long terme elle risque de la perdre pour de bon.
Elle aime jouer du violon, et pourtant bientôt elle ne s'entendra peut-être plus jouer... C'est difficile comme situation, et cela m'a fait mal au coeur.
Izumi est touchante. J'ai apprécié certaines réflexions de la jeune fille sur le handicap, la façon dont elle risque d'être perçue y compris par certains de ses amis. C'est criant de vérité.
J'ai également apprécié de me retrouver à Tokyo, je n'ai pas été perdue. J'ai même pris plaisir à retourner dans le quartier de Shibuya avec Izumi, j'imaginais bien où elle pouvait être, c'est sympathique :)
Le chant de l'aigrette est un roman qui m'a énormément plu, il m'a vraiment charmé, grâce à la plume de Rainie Lucian. Cette dernière est poétique, et son héroïne va être difficile à oublier.
Vous l'aurez compris, je ne peux que vous inviter à découvrir cet ouvrage, qui est une réussite.
Je lui mets un très joli quatre étoiles et demie :)
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"Il était une fois ".... Izumi, jeune lycéenne Tokyoïte passionnée de musique...

La vie pourrait être belle et simple pour cette jeune fille, mais derrière son sourire se cache une bien trop grande tristesse... Un mal être immense. Car en plus d'avoir une épée de Damoclès au dessus de sa tête, elle subit les moqueries de ses camarades. Elle rage, peste contre ceux qui pensent qu'elle n'est qu'une étrangère et mérite pas le même traitement à cause d'un simple handicap... Izumi passionnée de violon, fascinée par la France, la vie et tout ce qui l'entoure, est entrain de devenir sourde...

" Écouter le vent, chanter face à la mer. Entendre le bruissement des vagues, la violence du vent dans les feuilles, le bruit des Klaxon, le son de la ville et de la campagne. Les aboiements d'un chien, les miaulement d'un chat. le hululement d'une chouette dans l'obscurité totale. Ne plus pouvoir écouter le chant des aigrettes voyageant au dessus de nos tête en hiver...."

Izumi va nous raconter son parcours en y mêlant ses joies, ses peines et ses désillusions... Mais c'est une artiste qui manie le violon aussi bien que sa plume poétique ou que ses coups de crayons. Mettre des mots sur les sentiments qu'elle ressent est beaucoup plus simple pour elle que de devoir les dire à haute voix.

C'est une jeune fille très timide et peu confiante qui s'est toujours sentie mal à l'aise devant les autres par sa différence. Cette différence sans cesse pointée du doigt depuis sa plus jeune enfance. Avec ses mots, elle nous emporte dans son univers pour nous faire vivre ce qu'elle ressent sans aucun filtre. Même ce qu'elle ne comprend pas, elle le partage sur ces feuilles qu'elle gribouille sans cesse et forme le chant de l'aigrette.

Rainie Lucian nous transporte au Japon avec ses US et ses coutumes qu'elle explique à merveille. Des détails que j'ai vraiment trouvés fort intéressants.

Dans son roman un peu déroutant , elle s'efface au profit de son héroïne. Elle est Izumi. Nous sommes Izumi. En lisant, je n'avais pas l'impression d'être spectatrice de son récit mais bien à la place de cette jeune fille perdue dans un mélange de sentiments qu'elle ne maîtrise pas.

À l'aube de ses premiers émois, son premier baisé, elle ne rêve que d'une seule chose, être comme les autres tout en gérant sa surdité qui s'aggrave. Elle nous offre son combat contre le regard des autres face au handicap. Sur La différence pour que cela n'en soit plus jamais une.

Rainie comme Izumi nous ouvre leur coeur pour que nous en décelions toutes les fêlures que cause cette différence au quotidien, et toutes les cassures infligés par les "autres". Qu'importe notre culture, notre couleur de peau, le nombre de jambes ou de bras qu'il nous manque ou un de nos sens qui nous fait défaut. Izumi est une jeune fille comme les autres qui aspire à vivre et à réaliser ses rêves. À aimer et être aimée, car son petit coeur bat comme celui des autres jeunes filles de son âges. Mais... peut-elle espérer être aimée malgré tout ? Et si l'amour était la clé de son bonheur ?

Une jolie romance que je classerai jeunesse et qui malgré le ton assez poétique de l'auteur, on "l 'entendrait presque hurler" son combat contre le handicap. le tout étant écrit d'une jolie plume qui nous emporte facilement dans le récit malgré quelques coquilles qui ont un peu gêné ma lecture par moment.

Rainie Lucian nous transmet un message fort, une leçon de vie car malgré tout, je l'ai trouvé très très forte notre jolie Izumi et j'attends la suite de ses aventures pour avoir le fin mot de l'histoire.

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Dans un Japon contemporain, on entre dans l'histoire d'Izumi, lycéenne au quotidien mouvementé. Elle oscille entre ses amours compliqués, l'écriture d'une histoire pleine d'action pour s'évader et ses oreilles qui lui jouent des tours. Certains pourront mettre l'accent sur la romance qui occupe une bonne partie de ce roman, mais je souhaiterais parler davantage des intrigues secondaires développées par Rainie Lucian.

La première est la particularité dont est atteinte Izumi. Moi-même atteinte de surdité partielle, même si ce n'est pas de la même manière qu'elle, j'ai été saisie par l'authenticité et la vive émotion qui se dégagent des moments de crises vécus par notre héroïne. Cela m'a profondément touchée. le point de vue interne et ses réflexions sur son handicap et ce qu'il bouleverse dans sa vie sont très bien développées et le lecteur parvient sans mal à éprouver une certaine empathie pour la lycéenne tokyoïte condamnée à rejoindre le monde du silence.

À cause de son handicap, Izumi est mise à l'écart et reniée par ses proches. Dans son enfance, certains se sont même moqués et la jeune fille en porte encore les stigmates. Cette histoire dénonce le regard empli de jugement et l'isolement des personnes atteintes de handicap, ici de surdité. Par les cris du coeur que son héroïne lâche sur papier dans ses moments de doute et de colère, Rainie Lucian nous offre un argumentaire fort et plein d'émotions pour essayer de faire changer de regard sur le handicap. Dès le prologue, elle annonce la couleur : “nous sommes tous humains, qu'importent nos imperfections et nos qualités” (Rainie Lucian, le chant de l'aigrette, 2019, p. 14). D'ailleurs, cela m'a fait penser à ce magnifique manga, adapté depuis en animé : “A Silent Voice”.

Ensuite, je souhaiterais parler des passions d'Izumi. Il y a le violon, mais aussi l'écriture qui occupent une grande place dans sa vie de tous les jours. Les instants musicaux où l'héroïne ne fait qu'un avec son instrument sont absolument époustouflants. Pour faire le lien avec son handicap, Izumi souffre énormément du fait qu'un jour, elle ne pourra plus entendre les merveilleux morceaux qu'elle joue. “Sans la musique, la vie serait une erreur”, disait Nietzsche (et après cette citation, je sens que j'ai perdu tous les lycéens traumatisés par l'épreuve de philo du bac xD).

Ainsi, Izumi pourra-t-elle faire le deuil de son don et de cet art qui lui offrait tant de satisfactions ? Difficile à dire, d'autant plus que cela lui sera imposé et qu'elle constate que les grains de sables malins de son sablier du temps qui file passent à un tempo accéléré, rythmé de ses crises. Mais je ne doute pas des capacités d'adaptation et de résilience d'Izumi ;)

Une autre activité quotidienne d'Izumi est l'écriture d'une fiction truffée d'action et de combats, ainsi que de son journal intime. Plus tard, lorsque son handicap s'alourdira, elle écrira un témoignage de ce qu'elle vit. Edité, son roman rencontrera un vif succès au Japon. L'auteure nous emmène dans ce récit en parallèle par de courts récits de ce qu'elle écrit. Izumi utilise l'écriture afin de s'évader de ce quotidien parfois pesant et s'inventer une vie, une identité qu'elle ne pourra sans doute pas vivre. Véritable atout de l'écriture que ce qui est narré ici ! En tant qu'écrivain, nous pouvons vivre toutes les vies que nous souhaitons. Je ne sais plus qui disait cela, mais il avait bien raison ! Cela rejoint l'article que je vous avais partagé récemment de Boris Cyrulnik sur la dimension résiliente de l'écriture. Faire le récit de soi peut nous aider de bien des manières !

Enfin, l'histoire se déroule au Japon, comme je l'ai dit plus haut. Et quel Japon ! On s'y croirait, tant avec les descriptions des villes et des paysages, mais aussi grâce à la plume délicate de l'auteur qui semble si légère qu'un pétale de fleurs de cerisier dans le vent. Ses mots se tracent sous nos yeux comme des kanjis calligraphiés au fude, ce pinceau à grosse brosse et à pointe fine destiné à l'art du Shodo. des petits détails historiques et culturels sont glissés çà et là au fil des déambulations et des observations de l'héroïne. Ils montrent une grande recherche de réalisme de la part de l'auteure (qui est d'ailleurs au Japon lorsque j'écris cette chronique !) et un immense travail de sa part pour nous offrir une vision de ce petit coin de paradis. Personnellement, cela m'a donné encore plus envie d'y aller ! (C'est beau de rêver ! ^^). Ça m'a vraiment fait penser au court métrage “Minori” de Cyprien qui m'avait vraiment émue. À l'instar du youtubeur, Rainie Lucian nous montre ce japon actuel et sans fards.

Pour conclure, je souhaiterais préciser que cette fiction comporte une partie de la vie personnelle de l'auteure, ce qui donne à la fois un réalisme à toute épreuve. Cette oeuvre se démarque d'ailleurs par cela de la majorité des oeuvres présentes sur notre chère plateforme d'écriture au logo orange et sait s'affranchir des clichés pour nous offrir la beauté de l'instant dans l'art et la contemplation.
Lien : https://www.facebook.com/not..
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Lorsque j'ai vu cette couverture sur le site Simplement.Pro, j'ai complètement craqué dessus, eh oui, personnellement, je la trouve magnifique, elle reste simple et pourtant je l'adore franchement ! A la rigueur, je n'avais même pas envie de lire le résumé, mais directement le récit caché derrière cette couverture. J'ai quand même lu le résumé, je n'allais pas me lancer dans l'inconnu complet, quoi que, cela m'arrive, et en général ce sont de belles découvertes.
Et je ne peux que confirmer, c'est une très belle découverte, une de celles qui marque le lecteur. Non seulement le récit est très bien écrit, mais il parle de handicap, ici c'est la surdité. Mais parler du handicap, ne veut pas dire que l'auteur va s'apitoyer, ou donner envie au lecteur de ressentir de la pitié ! J'ai d'ailleurs trouvé que le sujet était bien développé et à aucun moment je n'ai eu ce sentiment de pitié pour Izumi, bien au contraire.
Rainie Lucian allie ici le thème du handicap avec la culture d'un autre pays, ici c'est celle du Japon, elle parle également musique avec Izumi qui joue du violon et rêve de devenir soliste malgré son handicap évolutif qui pourrait venir un jour tout stopper. Imaginez un peu la situation, elle aime par-dessus tout la musique et à cause d'un accident survenu alors qu'elle était petite, la voilà sourde d'une oreille, mais le médecin lui a bien fait comprendre qu'un jour ce ne serait plus partiel, mais bien complet. Imaginez, vous adorez écouter ou jouer de la musique, et un jour, vous n'entendez plus rien ! C'est comme si moi qui lis depuis toujours, je me retrouve un jour complètement aveugle !!!
Ce premier tome de « Au fil des sentiments », je dirais que c'est une petite merveille, non seulement de par son contenu, mais également pour ce que j'ai pu apprendre, aussi par toutes ces émotions que j'ai pu ressentir et surtout que j'ai dû apprivoiser tout au long de ma lecture, mais c'est également l'injustice. Izumi n'a déjà pas une vie simple à gérer, mais ajoutez à cela l'incompréhension des autres, parfois même le rejet tout simplement, alors que le handicap ne rend pas une personne moins intéressante qu'une autre, cette personne ressent elle aussi des émotions, des sentiments. C'est bien une chose que je n'ai jamais comprise, pourquoi lorsqu'une personne est différente (peu importe cette différence), cela pose problème ? Je pense ne jamais avoir la réponse !
Quoi qu'il en soit, si j'ai craqué pour la couverture au départ, c'est le cas pour le récit également. Comment aurait-il pu en être autrement ? Une plume superbe, un récit émouvant, je dirais même poignant, de la fluidité, j'irai même jusqu'à dire de la poésie.
Bref, une excellente découverte que je vous encourage à faire vous aussi !
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L'auteure, dont je découvre la plume pour la 1ère fois à travers ce roman, nous offre ici une belle romance sur fond de différences, d'acceptation du handicap mais aussi une belle leçon de vie…

Nous rencontrons notre personnage principale qui s'appelle Izumi. Izumi est une jeune tokyoïte timide, n'ayant aucune confiance en elle (elle se demande d'ailleurs ce que peuvent bien lui trouver les 2 garçons proches d'elle qui semblent s'intéresser à elle), un brin rêveuse et assez solitaire. En effet, elle n'arrive pas à faire confiance aux autres et ne s'ouvre pas beaucoup même auprès de sa famille et ses amis. Sa vie est rythmée par ses cours mais aussi et surtout par sa passion pour la musique, passion qui occupe une très grande place dans son existence. Malheureusement elle sait que sa passion pourrait s'arrêter du jour au lendemain car elle a une épée de Damoclès au-dessus de la tête et elle sait que ça risque d'être imminent… Un jour, en plein milieu d'un concert pour lequel elle a beaucoup travaillée, tout son avenir va basculer. Que lui arrive-t-il ? Comment va-t-elle réagir ?

Heureusement que dans son « malheur » elle pourra compter sur ses parents mais aussi son autre passion, l'écriture car cachée derrière un ordinateur on ne montre pas ses faiblesses et l'on ne voit pas le regard des autres sur soi ! C'est après cet événement qu'Izumi découvrira la « vraie figure » de certaines personnes qui se disaient être ses amis grrrrrr que de baffes qui se sont perdues !!!

Mais dans son « malheur », cette jeune fille qui a toujours eu une affection pour la France aura la chance de réaliser son rêve et d'aller y vivre suite à une opportunité que son père ne pouvait et ne voulait surtout pas refuser. Mais cette expatriation ne sera pas de tout repos et les mentalités françaises face au handicap ne sont pas vraiment différentes de celles des tokyoïtes… Elle aura la chance de se faire de vrais amis qui sauront l'épauler, la soutenir et faire front avec elle face aux « abrutis ».

Izumi fera face aux embûches qui se mettront sur son chemin avec beaucoup de courage. J'ai vraiment été touchée par ce personnage qui est adorable, attachante et qui se montra très forte et qui jamais ne baissera les bras face à l'épreuve qu'elle doit « subir » mais aussi l'imbécillité et les regards des autres à son égard. J'aurai bien aimé la prendre dans mes bras pour lui donner encore plus de courage et la soutenir.

L'intrigue est vraiment prenante et le final est riche en émotions. J'ai même lâché ma ptite larme face à un certain événement même si j'aurai aimé vraiment comprendre un peu mieux ce qu'il s'est passé !!! L'auteure sait nous prendre par les sentiments et j'avoue attendre avec impatience le tome 2, information qui nous a été donné par l'un des personnages secondaires que l'on découvre peu dans ce tome…

La plume de Rainie Lucian est fluide, moderne, toute en émotion et envoûtante. Je la remercie vraiment de m'avoir fait découvrir son univers et surtout l'histoire d'Izumi.

Vous l'aurez compris je vous conseille de découvrir ce roman qui m'a chamboulée et que j'ai vraiment pris plaisir à lire.
Lien : https://lecturesaflots.wordp..
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