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trilogie Hartland tome 1 sur 2

Yvonne Pétrequin (Traducteur)Brigitte Zwerver-Berret (Traducteur)
EAN : 9782702442418
512 pages
Le Masque (03/02/2016)
3.19/5   31 notes
Résumé :
Un petit garçon renversé par une voiture et grièvement blessé est retrouvé dans le Bois d’Amsterdam. Son identité est inconnue. Seul indice : il porte des habits traditionnels afghans de fille. La journaliste Farah Hafez, d’origine afghane, soupçonne qu’il ne s’agit pas d’un simple accident avec délit de fuite. Ses recherches la conduisent dans les plus hautes sphères politiques d’Amsterdam, de Moscou et Johannesburg. Petit à petit, son enquête s’oriente vers un rés... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Ce premier roman hollandais est aussi le premier opus d'une trilogie.

Farah , batave d'origine afghane et journaliste, pratique la boxe indonésienne et écrabouille sa rivale lors d'un tournoi, irritée par les coups bas de celle ci.
Prise de remords, elle décide de lui rendre visite à l'hosto quand elle tombe, aux urgences, sur un petit garçon travesti en fille qui , venant d'être renversé par une voiture, lui parle dans sa langue natale; intriguée, elle mène l'enquête et découvre assez vite que cet enfant était un esclave sexuel qui tentait de fuir ses geôliers.
Aidée par deux flics, une doctoresse et un amour de jeunesse, elle va vite se heurter à des lobbies politiques et mafieux et les meurtres s'accumulent.

Ce roman est lourd, laborieux, et parfois maladroit et chiant! pourtant il possède deux qualités essentielles à mes yeux : l'intelligence et la richesse des thèmes abordés:
- intelligent car ce thriller social n'est pas centré sur une super héroïne mais cinq protagonistes font évoluer la trame et montrent finement les atouts et les travers des Pays Bas actuels. L'auteur s'attarde longuement sur chaque personnage, ce qui a l'inconvénient de ralentir le rythme de l'histoire mais donne une densité féconde notamment celle du vieux flic d'origine marocaine.
-richesse car l'exploration de cette nation Multi culturelle ne tombe pas dans les clichés habituels, les intrigues annexes sont nombreuses et l'intensité monte crescendo

Ce roman est un livre de fondation et, malgré de nombreuses imperfections, il laisse inaugurer une suite prometteuse.

Mais ce n'est que mon humble avis

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Premier roman et premier tome d'une trilogie neerlandaise qui mele une jeune journaliste d'origine afghane qui croise la route d'un petit garcon déguisé en fille gravement blessé dans un accident de la circulation, ce le premier tome de ce qui est nommé par l'auteur la Trilogie Hartland)peut tout à fait se lire comme un « one shot » comme on dit souvent en BD.

Thriller politique au coeur des Pays Bas à travers l'enquete menée par une journaliste Farah, autour d'un accident dont est victime un jeune garcon, Un Papillon dans la tempête nous plonger dans une affaire de corruption politique, et de trafic humain à échelle internationale avec en toile de fond les conditions difficiles rencontrées par les immigrés des mauvais quartiers d'Amsterdam.

Se trouvant fortuitement présente lors de son arrivée aux urgences, notre journaliste comprend rapidement que le petit garçon est mêlé à un trafic humain et va tenter de résoudre ce mystère grâce à la complicité de deux policiers assez atypiques et complémentaires .

Walter Lucius maîtrise son sujet, sait rendre son intrigue à la fois linéaire mais avec quelques ramifications parfois complexe conférant une certaine épaisseur à une enquête a priori banale initiale.

Rien de révolutionnaire mais incontestablement du bel ouvrage pour un polar efficace qu'on ne lâche plus une fois l'avoir commencé.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Premièrement, merci aux éditions du Masque et à l'opération Masse Critique pour l'envoi de ce livre.

Deuxièmement, j'ai toujours un goût un peu amer dans la bouche quand je termine un roman qui appelle à une suite que je n'ai pas l'intention de lire. de nouvelles questions qui se posent, une fin en cliffhanger, suffisamment floue pour qu'on reste sur notre faim, incapable d'affirmer avec certitude que tel ou tel personnage va s'en tirer sans encombre... C'est dommage de ne pas permettre aux lecteurs d'apprécier pleinement un livre indépendamment de la trilogie pour laquelle il a été conçu.

Par ailleurs, la lecture de cet ouvrage ne m'a pas vraiment été désagréable, je l'ai même lu relativement vite pour un livre de plus de 500 pages (assez aérées, j'en conviens) que j'avais sélectionné un peu vite, sans conviction particulière. Les personnages sont tous assez intéressants, à défaut d'être véritablement attachants, l'intrigue est ponctuée de rebondissements, avec de rares temps morts, l'écriture est plutôt fluide, bien pensée sans être stellaire.

En conclusion, un livre correct, dont je ne saurai sans doute jamais comment l'histoire s'achève et qui ne me laissera pas un souvenir transcendant, mais loin d'être mauvais malgré tout.
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Lorsque j'ai reçu Un papillon dans la tempête dans le cadre de Masse critique babélio j'ai été impressionnée par l'épaisseur du livre et son écriture un peu resserrée. Plutôt lectrice de littérature ados, je reconnais ne pas être habituée aux pavés littéraires des adultes. Mais j'avais très envie de découvrir cette histoire car son résumé m'avait intrigué au moment de choisir les livres susceptibles de m'intéresser lors de cette Masse Critique.

Le roman est en réalité le premier tome d'une trilogie ( La Trilogie Hartland) mais il peut tout à fait se lire comme un « one shot » car l'énigme principale autour du « bacha bazi » organisé au coeur des Pays Bas et l'histoire vécue par le jeune garçon découvert aux urgences par Farah, est résolue à la fin d'Un Papillon dans la tempête.

Roman sombre, Un Papillon dans la tempête est autant un polar qu'un thriller politique. En effet, en enquêtant sur l'accident du garçon, Farah et les deux policiers qui l'accompagnent ( Joshua Calvino et Marouan Diba) vont plonger dans les affaires malhonnêtes de quelques hommes d'affaires ou politiques Russes. Walter Lucius plante ainsi une intrigue assez complexe et dense qui donne de l'ampleur et de l'épaisseur à l'enquête initiale.

Le développement de l'histoire est assez lent. Walter Lucius passe beaucoup de temps à planter ses différents personnages et à en dévoiler la complexité psychologiques. Chacun de ces personnages bénéficient d'un traitement particulier et d'une histoire personnelle riche que Walter Lucius s'attache à nous faire connaître, quand bien même le personnage n'est que secondaire. Découvrir l'intimité de ces différents héros est intéressant mais ralentit de facto l'action elle-même. Ce choix rappel beaucoup l'univers télévisuel et cinématographique dont Walter Lucius est issu car Un Papillon dans la tempête rappelle beaucoup l'esprit des séries TV du Nord comme The Killing, pour n'en citer qu'une.
Pour contre-balancer ce rythme assez modéré, le roman se divise en de multiples petits chapitres d'une à six pages maximum. Ces chapitres alternent les focalisations et permettent de voir ce que chacun des personnages fait au même moment. Un héritage du monde du cinéma et de la télévision, une fois encore.

Ainsi, même si Un Papillon dans la tempête progressait lentement je ne me suis pas ennuyée au cours de ma lecture. J'avais envie de suivre l'enquête de Farah, Joshua et Marouan tout en découvrant les aspects intimes de leur personnalité. J'ai pris plaisir à suivre les méandres de cette enquête de plus en plus complexe. La lecture fut prenante et l'épaisseur du roman m'a au fur et à mesure moins impressionnée. Cependant sans parvenir à l'identifier clairement ( peut-être du dynamisme justement, ) il m'a manqué un petit quelque chose, pour savourer pleinement Un Papillon dans la tempête. Une découverte intéressante qui me conduira peut-être à me laisser tenter par la suite car la fin m'a laissée songeuse...
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C'EST GRAVE DOCTEUR
L'art d'écrire un POLAR est réduit à présent à une recette à suivre à la lettre. Cela devient une épidémie. Elle a un nom.

Pognon-Pognon-Pognon.

Les malades atteints sont des lecteurs qui ne se rendent plus compte de ce qu'ils lisent. Et des critiques glycérinées par-ci. Et des quatre ou cinq étoiles par-là. La même fièvre que pour un Hotel Belle Facade d'un pays à cocotier avec jacuzzi et grande piscine et qui sera tout mité avant la fin de l'année.

Le mal me semble t'il est né dans les Pays Baltes et Scandinaves. Dans un élevage universitaire bien pourvu en applications de texte, et de littérature avec dictionnaire. Et alors le mystique s'est échappé.

Et puis les Pays-Bas sont touchés, on le voit très bien ici. Beurk Beurk ! Un éternuement. le symptome avant d'être infecté.

Mais rassurez vous, l'Hexagone n'est pas en reste. Chez nous le mal s'insinue. Je tairais les noms par prudence. La Rentrée fait rage.

Personne n'ose retirer son masque. Vous pouvez chuchoter des tîtres puisque tout "Le Monde" les connait. Ah les Medias ! Muchas Gracias.




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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Elle participait à ce gala, car elle adorait ce sport de combat. Outre le journalisme, son plus grand centre d’intérêt dans la vie était le Pencak Silat. Ce noble art martial venu de l’archipel Indien. Son père le lui avait enseigné et, rien que pour cette raison, elle continuerait toujours à le pratiquer. C’était une alliance à vie. Mais aussi un art de vivre. Une évolution perpétuelle, mentale et spirituelle, véhiculant une intention positive et des valeurs humaines.
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Dans sa course folle, il ne sentit pas la douleur lorsqu’une boucle d’oreille s’accrocha à une branche et fut arrachée de son lobe. L’euphorie de son évasion le rendait insensible à la souffrance, lui donnait de la force, lui donnait de la vitesse.
Il était entièrement focalisé sur sa course, de manière presque animale. Chaque respiration, chaque battement de cœur, chaque mouvement orchestrait sa fuite. La direction de sa course n’avait aucune importance. Courir, c’était tout ce qui importait. Aussi longtemps, aussi vite et aussi loin que possible.
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- Que savez-vous de Bacha Bazi ?
[…] « Ce sont des traditions millénaires, issues des campagnes. Il y était très difficile d’avoir des contacts avec les femmes à cause des mœurs islamiques très strictes. Avant le mariage, hommes et femmes vivaient totalement séparés. Mais les hommes devaient bien trouver une solution pour assouvir leurs besoins sexuels. »
[…] - Des garçons imberbes, grommela-t-il. Des garçons aux visages de fillettes. J’ai assisté une fois à ce genre de fête, Farah. Je ne le savais pas à l’avance. On m’avait invité. Puis elle est arrivée. Je dis « elle », car il en avait l’apparence. Un garçon maquillé sans goût et paré de bijoux par d’autres hommes. Je suis parti. C’était écœurant. » p 266 a
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- Vous n'aviez pas l'air d'aller bien, tout à l'heure
- C'est une longue histoire, répondit Paul.
Elle hocha la tête.
"C'est souvent le cas".
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Il n’avait pas mesuré à quel point elle s’était habituée à vivre comme on le lui imposait. Aisha ne vivait pas comme elle voulait, mais en fonction de ce que les autres attendaient d’elle. Son père, sa famille, Allah. Dans tout le tableau, elle n’apparaissait nulle part. A l’image de ce mariage avec un policier : cela n’avait pas été son idée, mais celle de ses parents.
Lors de leur nuit de noces, Aisha, pour la première fois, avait abandonné sa timidité et satisfait à toutes ses exigences. Aveuglé par son désir sexuel, il avait pris son obéissance pour de la passion. » p 209 a – 13
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