Cette suite au "Cercle bleu des Matarèse" ne vaut pas le premier opus. Pas foncièrement désagréable à lire, mais la trame et les ressorts sont connus...
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Un livre d'action aux personnages simples et sans subtilité. Bof...
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Peu importait la nationalité de ses assassins, personne ne la connaissait au juste; c'étaient des agents du mal, voilà tout ce qu'il fallait retenir, venus éliminer un représentant du bien, qui œuvrait pourtant dans un domaine susceptible de semer la mort sur toute la planète.
- Trouve Beowulf Agate.
- Qui ça ?
- Renseigne-toi à Washington. Ils doivent savoir où il est ! Vasili Taleniekov a été tué, d'accord, mais ils n'ont pas eu Beowulf Agate. Il est en vie, quelque part ; lui sait la vérité.
- Quelle vérité ?
- Les Matarèse ! Les Matarèse sont de retour. Ils étaient au courant de notre réunion, ils connaissaient mes instructions , qui sont pourtant indéchiffrables si on a pas les codes... Il y a donc eu des survivants... c'est pour cela qu'on m'a éliminé... maintenant c'est à toi de les arrêter.
L'apparence vestimentaire était, pour ces gens, d'une grande importance; cela ravivait chez eux le souvenir d'une époque révolue, où ils avaient un emploi stable, où ils n'étaient pas les laissés-pour-compte - le temps de la dignité.
Ce n'était pas très difficile. C'est l'habit qui fait tout. En revanche, tu as fait une grande prestation, avec de l'invention et de l'imagination.
Les Matarèse étaient un Etat dans l'Etat, tirant des revenus des grands ports, exigeant commissions et pots-de-vin auprès de l'industrie florissante de l'agriculture et des promoteurs des stations balnéaires qui avaient grand besoin d'utiliser leurs docks et leurs infrastructures. On a dit que Guillaume fut le premier Corso, l'équivalent corse de la Mafia. A côté de lui, les parrains n'étaient que de vulgaires maquereaux,Al Capone, un gosse mal élevé. Bien qu'il y eût des actes violents, la manière forte était utilisée avec parcimonie, uniquement pour des coups d'éclat: Le pouvoir du Baron reposait sur la crainte et le respect, et non sur la répression à outrance.
Bande annonce du film "La mémoire dans la peau".