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EAN : 9782702180259
384 pages
Calmann-Lévy (23/06/2021)
3.82/5   46 notes
Résumé :
Un divorce douloureux fragilise Esther et les week-ends sans son fils sont durs à vivre. Pour se consoler quand elle est seule un samedi sur deux, Esther va s'asseoir sur un banc proche d'un superbe vieux chêne, au bord d'un lac près de chez elle. Un jour, une certaine Ruth y est assise et semble l'attendre. C'est une vieille dame d'un optimisme incroyable sur la vie. Ruth se met à dévoiler sa jeunesse à Esther, fascinée, et une jolie amitié naît.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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C'est une histoire de séparation mal vécue par Esther qui supporte difficilement l'absence de son petit Adrian en garde partagée. Une histoire comme il s'en passe tous les jours. Avec le manque, les regrets, la culpabilité, les peurs.

C'est aussi une histoire d'amitié où là-bas en Suede, il y a une jolie prairie au bord d'un lac et un chêne, toujours là pour accueillir Ruth qui aime s'asseoir sur le petit banc et jeter aux canards des miettes de pain. C'est là-bas que Esther et Ruth vont se lier d'amitié, c'est grâce à cette vieille femme que Esther va accueillir à nouveau l'espoir et la sérénité. Esther fera la lecture des lettres d'amour qu'échangeait Ruth plus jeune avec son amant. Puis elle trouvera le journal intime dans la maison au bout de la prairie. Dedans, elle découvrira un autre visage de Ruth, plus triste et bien seule.

Un jour, Ruth disparaît. Esther est folle d'inquiétude et va tout faire pour retrouver son amie. Jusqu'en Italie et le lac de Côme où Ruth aurait vécu une grande partie de sa vie.

Ceux qui ont aimé le carnet rouge devrait aimer ce livre qui reprend les mêmes ingrédients (lettres, carnets, amitié, secrets et non-dits). On retrouve également les mêmes longueurs début du livre où de mon côté, il était temps que la lumière arrive. J'ai été assez hermétique à la tristesse de Esther qui broie du noir durant 180 pages, pense au suicide alors qu'elle adore son fils. J'avoue avoir eu un peu de mal à rentrer en empathie.

Dans l'ensemble, c'est une lecture agréable mais qui ne sera pas mémorable non plus. Certaines répliques sont assez bateau j'ai trouvé. C'est tout de même assez sympathique de lire une histoire d'amitié sans prise de tête.
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Une femme atterrée, Esther. Un divorce douloureux, une garde partagée. Un déchirement de se séparer de son fils. Il lui manque cruellement…

De l'autre côté, Ruth. Une dame âgée. Un peu mystérieuse, elle est propriétaire d'une prairie et d'une maison laissée à l'abandon. Aurait-elle des secrets ?

Esther doit prendre l'air. Essayer de balayer sa peine. Ses pas vont l'emmener vers un banc sous un chêne dans une prairie et là tout commence.

J'ai avancé aux côtés de ces deux femmes sur les chemins sinueux de la vie, voyagé de la Suède en Italie. J'ai aimé leur compagnie. Ruth est mon personnage préféré, je trouve qu'elle apporte tellement de sagesse. Esther est disons plus centrée sur elle-même, ses problèmes mais au fil des pages, elle se transforme.

La plume de Sofia Lundberg est vraiment une très belle découverte. Son écriture est fluide et douce.
Ce livre est une bénédiction pour les âmes en peine, celles qui sont seules, celles qui ne croient plus à demain et celles qui n'ont plus foi en l'amitié ou en l'amour.
Une leçon de vie pour nous tous et toutes. Celle de la résilience.
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Il y a longtemps que je veux lire un roman de Sofia Lundberg et je suis contente d'avoir enfin franchi le pas avec ce merveilleux roman.

Avec Et le chêne est toujours là, nous faisons la connaissance d'Esther, une jeune femme divorcée qui souffre des séparations d'avec son fils lorsqu'il se rend chez son papa. Une semaine sur deux, elle se morfond, se nourrit à peine et rasasse le passé. Pour elle, c'est très dur de tourner cette lourde page, de faire le deuil de son amour perdu pour son ex-époux qui semble si parfait aux yeux de tout le monde. C'est à ce moment-là qu'elle fait la connaissance de Ruth, une vieille dame qui s'assoit sur un banc et avec qui elle papote. Ruth, lui raconte son histoire d'amour et ses souvenirs et va inconsciemment aider Esther à enfin être elle-même.

C'est une très belle histoire d'amitié qui unit ces deux femmes, de deux générations différentes mais qui pourtant ont tellement en commun. J'ai adoré la construction du roman et comment les deux histoires sont amenées : celle d'Esther, on l'apprend en lisant son journal ou elle couche ses pensées sur le papier pour comprendre ce qui n'a pas fonctionné dans sa relation avec Alex. Ruth aussi a écrit un journal et elle demande à Esther de lui en lire des passages pour se remémorer son passé puis ensuite c'est au coté d'Esther que l'on va remonter le temps et apprendre à connaitre Ruth.

J'ai adoré voyager entre la Suède et l'Italie, le froid de l'hiver nordique puis le printemps ou renait la nature et ou la prairie est en fleur et la chaleur des bords du lac de Come. Les personnages que l'on croise ont tous un élément charmant, sont tous plein d'une sagesse et d'une richesse dont Esther a besoin pour se reconstruire. C'est une très belle leçon de vie.

Ce roman éveillera une flopée de sentiments auprès des lecteurs, une ribambelle d'émotions positives qui font tellement de bien par les temps qui court. C'est le genre de lecture qui donne le sourire et qui met du baume au coeur. Je suis vraiment conquise et il me tarde de découvrir les autres romans de l'auteure.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Esther est divorcée et partage la garde de son fils de 5 ans, Adrian. Elle vit mal les séparations : le divorce dont elle a pris l'initiative après avoir été longtemps sous l'emprise de son mari et la séparation hebdomadaire d'avec son fils ! Elle n'a pas de vie personnelle, pleure sans cesse quand elle est seule et ne revit qu'avec le retour d'Adrian !

Les samedis de solitude elle va se réfugier sous un vieux chêne où elle y trouve un coeur avec leurs initiales gravées des années plus tôt ! Un jour elle voit une vieille femme assise sur le banc sous l'arbre. C'est Ruth qui pleine d'enthousiasme va lui montrer que la vie peut être belle et sereine !

C'est l'histoire d'une amitié qui va se développer mais où malgré tout le réconfort sera unilatéral car jamais Ruth ne raconte sa vie d'adulte ni dévoile une faille. Comme Esther nous découvrirons la vie de Ruth après sa disparition, quand elle sera partie à sa recherche jusqu'en Italie.

Le roman est relativement déséquilibré car il y a une bonne partie où Esther se plaint, pleure et se lamente sur son sort, envisage même de se suicider alors qu'elle clame que son fils c'est ça vie et qui plus est absent uniquement une semaine sur deux ! du coup je n'ai eu aucune sympathie pour elle car même si fragilisée par une relation toxique, elle n'a réellement aucune pensée saine pour son fils, c'est juste elle, pour elle !

Même sa relation avec Ruth n'est pas exempte d'égoïsme car si elle s'inquiète de sa disparition c'est aussi parce qu'elle envisage mal de vivre sans son énergie positive ! D'une dépendance à une autre !

Du coup certains dialogues étaient maladroits ou même carrément neuneus mais j'ai particulièrement aimé Ruth qui est une personne entière, compréhensive, forte et faible mais surtout pleine d'amour et de compréhension !

#etlecheneesttoujoursla #NetGalleyFrance

Lecture THEMATIQUE juillet 2021 : En voyage !
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Et le chêne est toujours là est le 3ème roman de Sofia Lundberg traduit en français et le 3è que je lis.
C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai ouvert son dernier roman. Esther est récemment divorcée d'Alex son premier amour et a du mal à assumer la séparation surtout qu'Alex la considère comme la seule responsable de la faillite de leur couple et ne se gêne pas de le lui dire à chaque occasion. Mais ce qui lui coûte le plus c'est la garde partagée et les moments où son fils Adrian est loin d'elle.
Les journées s'écoulent lentement, très lentement et les idées noires se bousculent. Elle a "annexé" un chêne au milieu d'une prairie près du lac. Elle aime s'asseoir sur le banc posé à ses pieds, c'est là qu'elle fait la connaissance de Ruth, une dame âgée, propriétaire de cette prairie. Une amitié va naitre entre ces deux femmes et Ruth va aider Esther à émerger de sa dépression. Puis un jour Esther disparait sans explication. Esther décide alors de partir en Italie sur les bords du lac de Côme pour retrouver Ruth...
Journaux intimes, notes , photographies émaillent le récit. Personnages, sentiments, séparation, culpabilité, résilience sont traités de belle manière mais, parce qu'il y a un mais autant je me suis attachée à Ruth autant Esther m' a agacée . Je l'ai trouvée d'un égoisme forcené ramenant tout à sa petite personne et ne s'intéressant à Ruth de façon sincère et désintéressée qu'à l'instant où elle-ci disparait..
Merci aux éditions Calmann-Lévy pour ce partage via netgalley
#ETLECHÊNEESTTOUJOURSLÀ #NetGalleyFrance
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Esther contemple longuement le visage de la vieille dame sur le dessin, les rides sous ses yeux et sur ses joues qu’elle a consciencieusement tracées au crayon a papier.
« Ses pommettes n’étaient pas aussi hautes », dit-elle au bout d’un moment en passant l’index sur les joues et en les estompant légèrement.
« Et ses rides de rire étaient plus profondes, son visage plus joyeux. »
Simona se penche au-dessus du dessin, le menton dans ses mains.
« Mhm », commente-t-elle.
« Et les cheveux sont ratés aussi. Les siens étaient beaucoup plus jolis.
- En fait, tu la vois différemment, maintenant que tu sais qu’elle est décédée ? » dit Simona en se rasseyant au fond de sa chaise. Elle remonte ses genoux et les enveloppe dans son ample jupe a fleurs.
« Qu’est-ce que tu veux dire ?
- JE veux dire que la mort efface certains détails, en renforce d’autres. Elle va devenir de plus en plus belle dans ton souvenir, tu verras. Tu devrais la redessiner, je trouve. »
Esther range le dessin dans la chemise plastifiée.
« Alors il vaut mieux que je fasse attention a celui-ci, dit-elle. C’est la vraie Ruth que j’aimais. »
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Je suis lasse de ressasser mes souvenirs, mes peurs et ces sentiments qui m’animent et qui jettent un voile sur tout ce que je vis. Tout ce que j’entends. Tout ce que je ressens. Je suis devenue incapable d’objectivité.
Pourtant, j’aimerais vraiment comprendre comment nous en sommes arrivés là. Pourquoi notre histoire a aussi mal tourné. Alors qu’elle était si belle à tant d’égards.
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« Tu sais quel est le problème avec les salauds ? dit Ruth tout à coup.
- C’est qu’ils sont des salauds, non ?
- Pas du tout. Le problème avec les salauds, c’est qu’ils pensent être des gens bien. Ils en sont convaincus. Et pour peu qu’ils soient malins, ils parviennent même à en convaincre leur entourage. »
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J’ai lu quelque part qu’il est plus facile de traverser un deuil qu’une séparation. Cela peut paraître surprenant. Mais dans une séparation, il y a toujours un « et si » et un « mais ». Alors qu’un décès est définitif. Et qu’en général, ce n’est la faute de personne. Tandis qu’une séparation est comme un abcès plein de pus, qui ne guérirait jamais. Une grosse pustule qui crève parfois, laissant s’écouler une peine visqueuse.
Aurait-ce été plus facile si l’un d’entre eux était mort ? Comment puis-je penser ainsi ? Quel égoïsme. Je ne veux pas qu’Adrian meure, jamais. Alex non plus. Si quelqu’un devait mourir, ce serait moi. Parce que j’ai détruit cette famille. Parce que j’ai fichu en l’air l’enfance d’Adrian et qu’à cause de moi, il est maintenant l’un de ces pauvres gosses déracinés, obligés de changer de maison toutes les semaines.
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Elle contemple le lac. C’est si beau. La végétation autour. Les maisons pittoresques. Les fleurs. Tout cela devait manquer à Ruth. L’hiver suédois est si froid, si sombre et si gris. C’est étrange qu’elle ait fait le choix de rester là-bas au lieu de revenir en Italie. Mais après tout, l’hiver est peut-être aussi triste ici. Peut-être les habitudes et les souvenirs de notre enfance nous manquent-ils, ou qu’on se trouve.
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