Esther est divorcée et partage la garde de son fils de 5 ans, Adrian. Elle vit mal les séparations : le divorce dont elle a pris l'initiative après avoir été longtemps sous l'emprise de son mari et la séparation hebdomadaire d'avec son fils ! Elle n'a pas de vie personnelle, pleure sans cesse quand elle est seule et ne revit qu'avec le retour d'Adrian !
Les samedis de solitude elle va se réfugier sous un vieux chêne où elle y trouve un coeur avec leurs initiales gravées des années plus tôt ! Un jour elle voit une vieille femme assise sur le banc sous l'arbre. C'est Ruth qui pleine d'enthousiasme va lui montrer que la vie peut être belle et sereine !
C'est l'histoire d'une amitié qui va se développer mais où malgré tout le réconfort sera unilatéral car jamais Ruth ne raconte sa vie d'adulte ni dévoile une faille. Comme Esther nous découvrirons la vie de Ruth après sa disparition, quand elle sera partie à sa recherche jusqu'en Italie.
Le roman est relativement déséquilibré car il y a une bonne partie où Esther se plaint, pleure et se lamente sur son sort, envisage même de se suicider alors qu'elle clame que son fils c'est ça vie et qui plus est absent uniquement une semaine sur deux ! du coup je n'ai eu aucune sympathie pour elle car même si fragilisée par une relation toxique, elle n'a réellement aucune pensée saine pour son fils, c'est juste elle, pour elle !
Même sa relation avec Ruth n'est pas exempte d'égoïsme car si elle s'inquiète de sa disparition c'est aussi parce qu'elle envisage mal de vivre sans son énergie positive ! D'une dépendance à une autre !
Du coup certains dialogues étaient maladroits ou même carrément neuneus mais j'ai particulièrement aimé Ruth qui est une personne entière, compréhensive, forte et faible mais surtout pleine d'amour et de compréhension !
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etlecheneesttoujoursla #NetGalleyFrance
Lecture THEMATIQUE juillet 2021 : En voyage !