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Critique de Desmotsetdesimages
« Partir loin du village
Et rejoindre un ailleurs.
Un lieu où je serais enfin celle que je suis en vrai.
[..]
Si on ne veut pas trop se faire remarquer,
il faut garder secret son désir profond, […] et ne pas montrer qui on est en vrai.
[…]
À la fin de l'été, je partirai.
Dans une nouvelle école.
Dans une nouvelle ville.
Où je pourrai être
celle que je suis en vrai. »
Qui est donc Berta Hansson, cette jeune fille habitée par le souhait profond d'être elle-même, d'être celle qu'elle est « en vrai » ?
Au début du XXème siècle, dans le nord-ouest de la Suède, grandit Berta, destinée à une vie au foyer qui ne l'enchante guère. Très tôt accablée par la mort de sa mère, à laquelle elle était très attachée, et de la maisonnée à tenir, Berta continue malgré tout à espérer s'extraire de la vie monotone et rébarbative qui lui incombe en nourrissant le rêve de devenir artiste grâce à l'argile et ses petits carnets qui embellissent sa vie et alimentent ses espoirs.
Il faudra attendre une soupe aux pois brûlée et un médecin amateur d'art pour que le destin de notre jeune héroïne puisse enfin s'accomplir et que de sa ville enfin, elle puisse partir.
Sara Lundberg dresse ici un superbe hommage empli de pudeur et de respect, - dans le fond comme dans la forme, associé à la générosité du coup de pinceau - , à Berta Hansson, devenue une artiste majeure en Suède, en filant notamment la métaphore de l'oiseau comme symbole de liberté et de créativité permettant de devenir son « vrai » soi-même. La place des arbres, de la loyauté, de la nostalgie, du bleu de la robe de Berta trouvent également une place de choix mais 🤫 je vous laisse les découvrir.
Quelle émotion à la lecture de cet album qui se transforme vite en une invitation à la contemplation et à la réflexion quant au sort réservé aux jeunes filles et à leur avenir. Une réussite et un immense coup de coeur pour cet ouvrage d'une grande beauté, à la confection soignée et au titre infiniment et éminemment poétique, qui nous rappelle combien il est important de croire en ses rêves et de les nourrir pour qu'ils deviennent réalité. Car on porte tous en nous un peu de Berta et de son oiseau…
Et rejoindre un ailleurs.
Un lieu où je serais enfin celle que je suis en vrai.
[..]
Si on ne veut pas trop se faire remarquer,
il faut garder secret son désir profond, […] et ne pas montrer qui on est en vrai.
[…]
À la fin de l'été, je partirai.
Dans une nouvelle école.
Dans une nouvelle ville.
Où je pourrai être
celle que je suis en vrai. »
Qui est donc Berta Hansson, cette jeune fille habitée par le souhait profond d'être elle-même, d'être celle qu'elle est « en vrai » ?
Au début du XXème siècle, dans le nord-ouest de la Suède, grandit Berta, destinée à une vie au foyer qui ne l'enchante guère. Très tôt accablée par la mort de sa mère, à laquelle elle était très attachée, et de la maisonnée à tenir, Berta continue malgré tout à espérer s'extraire de la vie monotone et rébarbative qui lui incombe en nourrissant le rêve de devenir artiste grâce à l'argile et ses petits carnets qui embellissent sa vie et alimentent ses espoirs.
Il faudra attendre une soupe aux pois brûlée et un médecin amateur d'art pour que le destin de notre jeune héroïne puisse enfin s'accomplir et que de sa ville enfin, elle puisse partir.
Sara Lundberg dresse ici un superbe hommage empli de pudeur et de respect, - dans le fond comme dans la forme, associé à la générosité du coup de pinceau - , à Berta Hansson, devenue une artiste majeure en Suède, en filant notamment la métaphore de l'oiseau comme symbole de liberté et de créativité permettant de devenir son « vrai » soi-même. La place des arbres, de la loyauté, de la nostalgie, du bleu de la robe de Berta trouvent également une place de choix mais 🤫 je vous laisse les découvrir.
Quelle émotion à la lecture de cet album qui se transforme vite en une invitation à la contemplation et à la réflexion quant au sort réservé aux jeunes filles et à leur avenir. Une réussite et un immense coup de coeur pour cet ouvrage d'une grande beauté, à la confection soignée et au titre infiniment et éminemment poétique, qui nous rappelle combien il est important de croire en ses rêves et de les nourrir pour qu'ils deviennent réalité. Car on porte tous en nous un peu de Berta et de son oiseau…
