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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteure, Sofia Lundberg, retrouve dans les souvenirs de sa grand-tante Doris, un carnet rempli de noms.
Cette découverte sera à l'origine du roman "Un petit carnet rouge".
Doris, une dame âgée de 96 ans, vit seule dans son appartement à Stockholm. Une équipe d'auxiliaires de soin veille sur elle.
Régulièrement, elle se branche sur Skype pour converser avec sa petite-nièce Jenny avec qui elle entretient une belle relation complice, affectueuse et amicale .
Dans un petit carnet rouge, Doris a noté le nom des personnes qui ont parsemé sa vie. de nombreux noms sont rayés et pour cause, elle en a perdu beaucoup en route.
Le récit se partagera entre les chapitres racontés par Doris au sujet de son enfance et de sa vie.
D'autres portent comme titre le nom d'une personne rencontrée et développeront la relation que Doris a vécu avec cette personne.
Notre vieille dame a eu une vie bien mouvementée.
Elle a d'abord dû quitter sa famille suite à un drame.
Elle est ensuite entrée au service d'une dame excentrique et a ensuite été enrôlée pour devenir mannequin mais pas dans le même contexte qu'en 2018. Sa jeunesse se situe dans les années 1930.
Une vie pas facile.
Nous la retrouvons à 96 ans à la fin de sa vie, sereine mais en souffrance physique. Chaque millimètre carré de son corps lui fait mal.
Nous sommes loin de Jeanne dans le livre " Un clafoutis aux tomates cerises" de Veronique de Bure où la vieille dame apparaît plus dynamique. Cela ne gâche rien.
Une belle idée que Sofia Lundberg a exploitée, avec quelques longueurs pour moi car je n'adorais pas le monde fréquenté par Doris.
Pour l'écriture, rien de percutant, nous avons affaire ici à une narration simple mais il s'agit d'un roman traduit du suédois.

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Roman touchant qui parle des "affres" de la vieillesse avec tendresse.. En Suède, une dame très âgée de 96 ans, se remémore toute sa vie à travers les noms et adresses inscrits sur son petit répertoire rouge qui contient tous ses amis disparus. ..émouvant voyage au pays des souvenirs fanés où pour seule compagne l'amour qui a guidé sa vie , et pour évoquer ses folles années, malgré sa nièce dont elle n'a de contact que via Internet, c'est souvent la solitude qui lui tient compagnie..
Que reste -il vraiment de notre passage sur cette terre? Doris cette dame a traversé tous les sentiments, le courage et la force cimenté par l'amour lui ont écrit sa vie, croquée à pleine dents, va-t-elle pouvoir rencontrer une oreille attentive pour transmettre à sa famille un réel témoignage de son expérience ou deviendra -t-elle un simple album photos qui sera oublié un jour sur une étagère ..pour la poussière….?
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Une vie qui s'égrène, parsemée de joies et d'épreuves, de 1928 à nos jours, de la Suède à Paris, de New-York à l'Angleterre. Des rencontres et un destin qui se dessine.

Doris nous fait voyager au gré de sa plume qui révèle un à un les noms de ce petit carnet rouge, ceux qu'elle a aimés, ceux qu'elle a détestés. Des existences croisées ou suivies, de l'amour, de l'amitié. Une existence riche.

C'est doux, tendre, émouvant. On se laisse emporter.

Un feel-good qui se glisse dans la valise et se déguste tranquillement.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Une vie est faite de rencontres. Certaines porteuses d'espoir. D'autres que l'on aimerait pouvoir oublier.

Un petit carnet rouge qui n'a jamais quitté Doris, une femme de 96 ans vivant seule à Stockholm.

Un petit carnet dans lequel sont annotés tous les noms des personnes ayant traversé sa vie. Des noms, tous sobrement rayés de la mention « Décédé ».

Doris sait qu'elle arrive au bout du chemin. Mais elle refuse de mourir en emportant ses secrets avec elle. C'est ainsi qu'elle choisit de raconter son histoire, et celle de toutes les personnes apparaissant dans ce carnet, à sa petite nièce Jenny. A qui elle voue un amour tendre, doux et sincère.

Allez savoir pourquoi, en découvrant l'histoire de vie de Doris, je m'attendais à un peu plus de légèreté. A un partage plus joyeux, nuancé certes (je n'avais certainement pas envie de lire un livre « guimauve ») mais tout de même plus gai.

Or, ce roman est empreint d'une profonde mélancolie. Quelques points qui motivent cette impression :

- Doris a passé sa vie à chercher le bonheur qui n'a eu de cesse de lui échapper, toujours de manière tragique. Elle a été utilisée, blessée, abandonnée, méprisée, rejetée. Faisant parfois les mauvais choix ou étant simplement victime de hasards malencontreux.

- L'histoire d'amour inattendue, lumineuse, touchante avec Allan. Romance qui aurait pu, enfin, lui apporter le bonheur tant espéré. Mais dont elle va être privée durant toute sa vie. Oui, parce que Monsieur est un peu goujat sur les bords et n'a pas vraiment le sens des priorités !

- Jenny, cette jeune femme qui vit une vie sans passion, sans folie, sans lumière. Qui jongle vaillamment entre les charges mentales, les enfants turbulents et un mari égocentrique (« Je vais te le dire une seule fois et je ne te le répéterai pas. Rentre à la maison ! […] Je ne peux pas à la fois m'occuper de mon travail et m'occuper de la maison. Ce n'est pas possible. Je ne comprends pas comment tu fais » page 297). Oups, on est loin du chéri 2.O !!

- le paradoxe ô combien douloureux entre Doris, femme forte, résiliente, admirée et adulée pour sa beauté durant sa jeunesse, ayant parcouru le monde et ayant affronté maintes et maintes épreuves. Et cette dame de 96 ans totalement infantilisée à la fin de son existence. Découvrant qu'elle n'a plus aucune emprise ni sur son corps ni sur sa vie.

Alors, évidemment, tout n'est pas si noir dans la vie de Doris : la rencontre avec Gösta, personnage atypique et profondément touchant. le lien extrêmement fort qui la lie à Jenny et qui va lui apporter un peu de chaleur et de joie.

Toutefois, ces quelques lueurs d'espoir et de bonheur fugace n'ont pas suffis (à mon sens en tout cas) pour illuminer la vie de Doris que j'ai trouvé au final d'une tristesse incroyable.

De plus, des longueurs à la fin du livre et des dialogues entre Doris et Jenny vraiment trop redondants ont eu raison de mon enthousiasme initial.

Bref, je vais enchainer de ce pas avec une lecture détente et résolument plus positive 😋
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Vous cherchez l'évasion, un tourbillon d'émotions, un livre qu'on peine à lâcher ? Voici une histoire qui devrait vous plaire : un roman foisonnant qui retrace la vie incroyable d'une pauvre enfant suédoise, qui parcourra pourtant le monde et vivra intensément. Voyages, destins contrariés, péripéties effroyables, tout est là pour tenir le lecteur en haleine !

C'est l'histoire de Doris : on la découvre habitant Stockholm, vaillante malgré sa fragilité, mais rattrapée par son âge pour sa plus grande frustration. Prenant conscience du peu de temps qu'il lui reste à vivre, elle décide de confier les secrets qui la tourmentent, et de mettre par écrit ses mémoires pour sa petite nièce Jenny de San Francisco, dernière personne chère à son coeur encore vivante. Reprenant l'idée du carnet d'adresses, on voit défiler les personnes qui ont tant compté pour elle, et à travers leurs histoires, on découvre celle de Doris.

Entre le passé, fait de doux comme de douloureux moments qui la travaillent encore, et le présent, difficile acceptation de sa condition de femme dépendante, et douleur de savoir tous ses amis déjà partis avant elle, on suit la rétrospective de sa vie.

On est touchés par la faiblesse de cette vieille femme : sa solitude, la difficulté à faire entendre sa voix maintenant qu'elle n'est plus autonome, la sensation de faire partie des meubles ; et aussi la lancinante question de la mort, qu'elle attend comme un soulagement. Puis comme des pièces d'un puzzle, on en apprend sur elle, chapitre après chapitre, de ses 10 ans à sa vie de femme. Un destin mouvementé rythmé par les années folles, la guerre, la découverte de Paris et de New-York... une vie parfois exaltante mais surtout dure et exigeante. Une vie de sacrifices compensée par la présence et la bienveillance de Jenny, qui ne l'oublie pas et reste présente malgré la distance.

Alors oui ne nous mentons pas, il y a du mélo. Profitez haha, d'habitude ce n'est pas ma tasse de thé ! Mais baste ! Une fois n'est pas coutume ! On a donc droit à quelques coups de théâtre, et l'auteur joue avec le dramatique mais comme la plume virevolte avec aisance et qualité, on lui pardonne 😇 et on se laisse surprendre à vivre pleinement ces grands sentiments.

Une belle écriture, des chapitres qui s'enchainent avec brio, une histoire qui nous emporte, de l'amour et de l'émotion... un roman idéal pour combler les soirées d'hiver, au coin du feu !



Lien : https://auxpetitespepites.fr
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Ce texte m'a été chaudement recommandé. Ce n'est pourtant pas le type de lecture vers lequel je me serais tournée.
Doris est une très vieille dame solitaire. Elle sait que ses jours sont comptés. Elle tient grâce à 2 béquilles : le contact par ordinateur avec sa petite nièce Jenny qui vit aux Etats-Unis et ses souvenirs. Car la vie de Jenny fut intense et glacée à la fois. Elle aura vécu en Suède, dans la France d'avant-guerre et aux Etats-Unis. Mannequin elle connut une belle réussite et rencontra de lumineuses personnes. La guerre, le destin, la malchance interrompirent tout cela. En fin de vie Doris est confrontée avec sa désolante solitude mais reste forte grâce à sa lucidité.
L'ouvrage regroupe les notes d'un carnet de souvenirs. Cette partie est très réussie, aussi fluide que la vie de Doris fut chaotique, aussi mouvementée que sa vieillesse est atone. A ces chapitres nostalgiques s'intercalent les interactions avec Jenny. C'est alerte et bien mené mais là, les recettes du roman feel good sont trop grosses. le lecteur est réveillé par cette partie actuelle, la découverte de cadavres dans le placard, la réparation d'actes manqués et la course contre la mort. le récit s'anime et Jenny peu à peu occupe la première place mais on en ressort avec un arrière-goût d'artifice.
Alors s'il faut lire ce carnet c'est pour les confidences, l'honnêteté de Doris.. Ētait-il nécessaire d'interrompre ces délicates mémoires par des scènes plus factuelles parfois sensibles et émouvantes mais parfois si désespérément plates ?
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Je dois bien avouer que je ferme ce livre avec un avis un peu mitigé. J'ai passé un bon moment et j'ai terminé cet ouvrage en une petite semaine. Toutefois, j'en attendais plus.

Dans ce roman, on découvre Doris, une nonagénaire sur la fin de sa vie. Celle ci vit seule en Suède à des milliers de kilomètres de ce qui reste de sa famille : sa petite nièce adorée, Jenny, qui a construit son nid aux Etats-Unis. C'est parce que Doris sent la fin approcher qu'elle décide de déterrer ses souvenirs, les joyeux comme les plus tristes, pour les coucher sur le papier à l'attention de Jenny, à la façon d'un héritage.

L'histoire de Doris est rythmée par ses rencontres. de son enfance à sa vie adulte, elle a croisé toutes sortes de personnes sur sa route. Si nombre d'entre elles sont décédées, elles vivent encore sur les pages du petit carnet d'adresses de Doris.

La vieille femme se rappelle son enfance, pauvre, à Stockholm au cours de laquelle elle a été employée en qualité de domestique chez une expatriée française fortunée. Cette dernière va finalement l'embarquer en même temps que ses valises à Paris. de là, la vie de Doris va radicalement changer. de bonne à tout faire à mannequin, elle va troquer son uniforme austère pour les tenues chic des plus grands couturiers. C'est également à Paris qu'elle va connaître SA grande histoire d'amour.

De Paris à New-York en passant par l'Angleterre et la Suède, on peut dire que Doris a eu une existence mouvementée, mais loin d'être toujours joyeuse…

J'ai apprécié découvrir l'atmosphère de tous les pays visités. Je trouve toutefois dommage que la romancière ait survolé la seconde guerre mondiale qui a pourtant révolutionné le visage de l'Europe.

Ce que je reproche, en revanche, à ce roman, c'est – contre toutes attentes – son manque de rythme. Par certains moments les scènes se répètent. C'est tout particulièrement le cas des chapitres qui se déroulent « au présent » alors que Doris est hospitalisée. Ces chapitres sont récurrents et apportent, de mon point de vue, peu à l'intrigue.

L'autre bémol, c'est que j'ai trouvé l'histoire d'amour superficielle. Il s'agit pourtant de l'Amour avec un grand A, celui qui va influencer toute la vie de Doris. En dépit, les moments échangés entre les deux personnages sont survolés et on ne partage pas leur intimité. C'est dont difficile de s'identifier, même si je restais curieuse de connaitre le fin mot de l'histoire. J'ai, tout de même, été touchée par les dernières pages de ce roman.

Si je suis passée un peu à côté de la relation amoureuse décrite dans cette histoire, j'ai, à l'inverse, été émue par la tendresse toute particulière qui existe entre Doris et Gösta, son ami et confident de toujours, un peintre suédois malaimé par ses contemporains et critiqué pour son homosexualité. Rappel bienvenu du fait que l'amour n'est pas toujours celui qu'on entend au sens premier du terme. Il peut, néanmoins, être tout autant salvateur.

En bref : Une lecture agréable et émaillée de moments de douceur, mais surcôtée selon moi.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Voilà un roman qui commence super bien (2 très bonnes idées) et qui finit comme le film "Le Titanic" (sortez les violons), gloup, RDV manqués, amours contrariés, gros violon, gloup, histoire d'amour, gloup, gloup.
La première bonne idée, c'est le petit carnet rouge de Doris qui renferme les personnages clés de sa vie. Et bien sûr le fait de rayer les noms inscrits en notant "décédés" quand ces personnages meurent et quittent la scène de la vie.
La deuxième bonne idée c'est Doris elle même , mamie de 96 ans, mamie branchée qui communique par Skype avec sa nièce, mamie qui nous fait ressentir la tragique déchéance de la vieillesse et la triste dépendance qu'elle amène quand le cerveau bouillonne toujours à plein régime.
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Des années vingt à aujourd'hui, un siècle d'histoire vu par le prisme du carnet d'adresses de Doris. On voyage de Stockholm au Paris des années folles, de New-York à la campagne anglaise, on passe de l'extrême pauvreté au luxe, de l'amour fou à la solitude.
C'est bienveillant, dans l'air du temps, plutôt gentillet, pas si mal écrit que ça, un peu fadasse quand même. Des sujets graves, la maternité, le viol, la déchéance physique, sont plus survolés que traités.
Pour un après-midi lecture détente au soleil sur la terrasse, pourquoi pas ?
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Je vais peut-être aller un peu à contre courant sur ce livre car je ressors de cette lecture avec un avis très mitigé.

C'est un livre émouvant, aucun doute là-dessus, mais je l'ai trouvé beaucoup trop léger. Attention, pas léger dans l'émotion, non, léger dans tout le reste, la construction, l'écriture trop facile, les longueurs et répétitions...

En fait, ce type d'histoire n'est pas original et lorsque l'on veut se démarquer du lot avec un type d'histoire déjà vu, il n'y a en réalité pas beaucoup de solutions, soit on trouve un détail, un angle d'attaque, des personnages, enfin un quelque chose qui fait la différence, soit on affiche une haute tenue dans la langue avec une parfaite maîtrise de celle-ci mais aussi de la construction du récit...Et malheureusement je n'ai trouvé rien de tout ça ici.

Tout miser sur l'émotion n'a donc pas fonctionné avec moi, disons que cela ne m'a pas fait oublier les défauts de ce livre, mais je peux comprendre que ce roman trouve son public.

C'est quand même dommage car avec ce type d'histoire, il y a la matière pour faire quelque chose de plus consistant, j'ai déjà eu l'occasion de lire des récits de ce type que j'ai trouvé bien mieux écrit. un exemple récent, "la femme révélée" de Gaëlle Nohant m'a quand même paru tenir plus la route.

Une petite déception donc de mon côté, j'attendais peut-être trop de ce roman après avoir lu quelques critiques dithyrambiques mais cela n'a pas fonctionné avec moi.
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