AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La fin des océans (Bleue) (34)

Les hommes s'étaient mis eux-mêmes dans le pétrin, constatait Thomas, amusé. Alors que la production d'électricité issue des centrales à charbon avait participé au réchauffement climatique et à la pénurie d'eau, nous avions maintenant besoin de plus de courant encore pour produire de l'eau potable.
Commenter  J’apprécie          420
Quand on est seul avec un enfant, on est pas deux mais un être humain et demi.
Commenter  J’apprécie          230
Rien n’est plus laid que la beauté perdue.
Commenter  J’apprécie          174
La vie, c'est l'eau, la vie , c'était l'eau. Où que je pose mon regard, il y avait de l'eau. Elle tombait du ciel en flocons de neige ou gouttes de pluie, elle abreuvait les petits lacs de montagnes, elle reposait sous forme de glace sur Blåfonna, elle roulait sur les versants abrupts des collines, formait des milliers de ruisseaux qui donnaient naissance à la rivière Breio, elle s'étirait au pied du village le long du fjord qui, vers l'Ouest, devenait océan. Mon monde était fait d'eau.
Commenter  J’apprécie          160
On ne doit pas se fier à ses souvenirs, je le sais, ils sont aussi fluctuants qu'une fable.
Commenter  J’apprécie          140
Mon père devait avoir une échéance, un article à écrire : il était sur la terrasse, penché sur son clavier, il aimait s'installer là pour travailler au grand air. J'étais jalouse de sa machine, de ce qu'il produisait grâce à cet instrument, tous ces mots, ces phrases qui se déroulaient sur le papier, le tempo de ses doigts qui frappaient les touches, les lettres qui rebondissaient sur la feuille. Je ma suis faufilée sur ses genoux en disant que j'avais envie d'écrire, moi aussi.
Commenter  J’apprécie          110
Tous les glaciers fondent, je le sais, mais le voir de ses yeux ce n'est pas pareil. Je reste immobile, agitée par ma seule respiration. Blåfonna est toujours là, bien que différent. Quand j'étais petite, il descendait quasiment jusqu'au précipice où s'engouffraient les cascades, là où l'eau et la glace s'entremêlaient. Désormais, l'amas bleu s'étend haut sur la montagne, loin du précipice, à une centaine de mètres, peut-être même deux cents. Il s'est retiré, comme pour échapper aux humains.
Commenter  J’apprécie          110
Je ne pensais qu'à exister. Ici. Maintenant.
Commenter  J’apprécie          90
je n'avais pas vécu cela depuis des années, mais j'ai toujours été furieuse de constater qu'une femme, le deuxième sexe, ne pouvait s'asseoir seule au restaurant, savourer tranquillement son repas, sans qu'un homme débarque avec l'idée vague et saugrenue de la protéger d'elle-même, peut-être aussi des autres mâles, dans l'espoir que cet acte héroïque puisse déboucher sur des tendresses, dans un lieu plus intime, de préférence un lit.
Commenter  J’apprécie          70
Pourtant, ce n'était pas notre maison. Mais un vieil entrepôt rempli de lits de camp.
Et nous étions des réfugiés. Par définition, un réfugié n'a pas de chez soi. Nous avion perdu notre chez-nous.
Commenter  J’apprécie          70






    Lecteurs (201) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4817 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}