Ce livre m'a été recommandé par Patricia, du blog PatiVore. Un grand merci à toi Patricia car sans ta critique, je serais complètement passée à côté de ce livre et ce, pour deux raisons : la première est que je ne suis pas fan des
triptyques. Je crois que j'ai développé une aversion depuis ma lecture du bouquin de
Claude Simon ! 😄 La seconde est que je n'ai pas lu
Les fourmis de
Werber. Quel est le rapport ? Je ne suis pas attirée par les livres romancés parlant de bestioles sauf s'il s'agit de romans pour les enfants car la perception n'est pas la même.
Et pourtant… j'ai vraiment apprécié ce livre. Il se lit assez facilement et le côté
triptyque ne m'a pas dérangée. Il a du sens. En effet, on passe d'un personnage anglais, William, vivant au XIXe siècle, essayant de mettre au point une ruche révolutionnaire à George, américain des années 2000, fermier et apiculteur puis à Tao, jeune femme chinoise vivant en 2198. Les abeilles ont alors disparu et ce sont les humains qui doivent se charger du délicat travail de pollinisation s'ils ne veulent pas mourir de faim. On le voit, les abeilles sont le fil conducteur bien sûr. Mais on va bien au-delà de ça. William, scientifique raté, conçoit sa ruche pour impressionner son fils. Mais elles emprisonnent les abeilles qui oeuvrent beaucoup mieux lorsqu'elles sont à l'état sauvage. George est frustré car son fils ne veut pas reprendre le flambeau. Il est devenu végétarien et veut écrire. George a voulu rendre son affaire rentable en améliorant les ruches conçues par William. Résultat, en 2007, le nombre d'abeilles commence à se réduire dangereusement. Quant à Tao, elle voudrait un avenir bien meilleur pour son enfant. Mais celui-ci va avoir un accident… le progrès est-il toujours bon pour la planète ? Ne sommes-nous pas nous-mêmes les petites abeilles de notre société ?
Ce roman donne à réfléchir ! Je suis certaine que vous ne verrez plus les abeilles de la même façon après l'avoir lu.
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