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EAN : 9782330117832
182 pages
Actes Sud (02/01/2019)
3.38/5   58 notes
Résumé :
Un beau dimanche d’avril, c’est dans l’euphorie et la fierté qu’est accueillie l’annonce de Paul : il sera candidat aux primaires de son parti en vue de l’élection présidentielle. Épouse dévouée, mère exemplaire, Marie inaugure pour l’occasion un journal, avide de tenir la chronique des deux années à venir qui s’annoncent pleines de suspense, de promesses et d’ac com plissements. Leurs quatre enfants, jeunes adultes, se réjouissent du sens que ce projet pat... >Voir plus
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Le journal intime de celle qui aspire à devenir «Première dame» va nous faire vivre une campagne implacable.
Il y a les récits qui racontent l'ascension d'un homme vers le pouvoir, ces «romans» confiés à Yasmina Reza par Nicolas Sarkozy (L'aube le soir ou la nuit), à Laurent Binet par François Hollande (Rien ne se passe comme prévu) et à Philippe Besson par Emmanuel Macron (Un personnage de roman). Plus que des romans, ce sont davantage des hagiographies. Il y a ensuite la variante satirique, chasse gardée de Patrick Rambaud qui vient de publier Emmanuel le magnifique, premier tome consacré à la première année d'Emmanuel Macron à l'Elysée.
Mais, aussi réussis qu'ils puissent l'être, ces livres ne donnent qu'un point de vue extérieur – d'observateur – sur la vie de l'homme politique qui décide de s'attaquer à la fonction suprême. Grâce à Caroline Lunoir, on a enfin vision «de l'intérieur» de ce parcours, de cette épreuve. Car, n'en doutons pas, une campagne présidentielle est une épreuve terrible.
Quand Paul annonce à son épouse Marie et à ses enfants Violaine, Clothilde, Solenn et Victor qu'il va se présenter aux primaires de son parti, c'est tout naturellement la fierté et l'excitation qui l'emportent. Mais au fil des pages, les émotions vont bien vite se transformer, à la faveur des coups reçus et que Marie va nous détailler dans un cahier de campagne: «Je tiens mon journal avec des pudeurs de midinette. Je ne crois pas que Paul connaisse l'existence de ce cahier. Je ne sais pas ce qu'il en penserait. Y verrait‑il une coquetterie ou une menace?»
La romancière a subtilement brouillé les cartes. En mêlant habilement des épisodes qui ont parsemé les dernières campagnes présidentielles, elle donne de la crédibilité à son propos, mais en donnant des noms de fantaisie aux acteurs, elle évite le petit jeu de masques. Car il ne s'agit pas de trouver derrière Stéphanie L. (candidate d'extrême-droite) ou derrière Nathalie M. (à gauche) des personnalités connues, mais plutôt des archétypes.
Les jours passent et les médias s'en donnent à coeur joie, commençant à chercher des poux dans la biographie du candidat. Un article évoquant des comptes bancaires à l'étranger va mettre le feu aux poudres et conduite jusqu'à une perquisition traumatisante, notamment pour les enfants également inquiétés.
Marie souffre et écrit dans son journal: «le pays entier me considère comme une tricheuse, qui a dissimulé sa fortune dans un paradis fiscal et qui a volé le trésor public». le coup est rude, mais ne la secouera pas autant que la révélation d'une liaison entre son mari et Marion, son éditrice. Si leur union vacille, elle va tenir. Car Marie se prend au jeu et voit la dynamique enclenchée.
«Paul a triomphé au second tour de la primaire, emportant avec lui les militants et des millions de voix. C'est écrit. Il sera le candidat à la présidentielle de notre parti. Ma main tremble un peu. Il paraît que cette élection présidentielle, après cinq ans de gouvernement par l'opposition, la déroute de Régis B. et les luttes fratricides qui déchirent désormais son parti laissé sans candidat officiel, est imperdable. Ce soir, ma joie, notre joie, connaît aussi le poids de la responsabilité qui nous échoit. Cher pays, mon Paul, je répondrai présente, autant que je le pourrai.»
Après les primaires, un autre match s'annonce, encore plus galvanisant, mais encore plus violent. Et le mot d'ordre est alors «Tenir».
Je vous laisse découvrir le dénouement de ce roman qui vous fera pénétrer dans l'intimité d'un couple, vous initiera aux jeux de pouvoir et ne vous laissera rien caché des tourments de l'âme de la Première dame.

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La première dame, objet de tous les regards, fantasmes et "unes" de magazines est-elle un bon personnage romanesque ? Que se cache-t-il derrière les sourires de façade, les tenues impeccables et la photo de famille idéale ? On imagine sans peine la fascination du romancier - ou ici de la romancière - pour toutes les zones d'ombre, les non-dits, la réalité derrière la fiction de l'image publique tricotée pour les médias. Il faut dire que ces dernières années, les premières dames ont pas mal squatté l'actualité entre affaires, infidélités et autres rebondissements. Une matière vraiment très inspirante...

Et une matière dont s'empare Caroline Lunoir avec une certaine férocité qui fait le piquant de ce récit tout en crescendo, et qui se lit d'une traite. La forme choisie, celle du Journal tenu par Marie, donne le sentiment d'un compte à rebours et renforce l'intensité dramatique. Pourtant, au début, tout va pour le mieux. Paul a derrière lui une belle carrière politique, Marie s'est éloignée de sa vie professionnelle pour se consacrer à Paul et à leurs quatre enfants désormais adultes, alors quand Paul annonce sa candidature à la primaire de son parti en vue de l'élection présidentielle, tout le monde fait corps derrière lui avec un bel enthousiasme. Marie inaugure ce cahier afin d'y consigner les étapes qui conduiront la famille à l'Elysée, dans moins de deux ans. Néanmoins, le chemin va se révéler non seulement semé d'embûches mais surtout riche en révélations sur les membres de cette belle famille modèle. La résistance de Marie va être mise à rude épreuve car, même si elle n'ignore pas que la politique est un terrain miné, elle est bien loin d'en imaginer la violence dès lors que les enjeux concernent le plus haut sommet de l'état. Et que les placards regorgent de petits secrets qui ne demandent qu'à nourrir les media affamés...

Caroline Lunoir bâtit une fiction en s'inspirant du vrai (aperçu dans les media), en mélangeant les époques et les actions de personnages réels pour en bâtir d'autres, totalement fictifs mais pour le coup assez chargés. Ce qui se révèle amusant et contribue à ancrer son récit dans la réalité. Mais ce qui l'intéresse, c'est Marie. Son caractère, ses motivations, ses réactions face aux immondices qui se déversent sur elle. Ses faiblesses et surtout sa force. Une force qui de par son rôle d'épouse de, dans l'ombre de, est restée sagement planquée derrière celle affichée de l'homme. Sous-estimée, sans doute. Aussi bien par elle-même que par ses proches... et leurs adversaires.

Première dame est un roman féroce, servi par une narration implacable où se mêlent la comédie du pouvoir, le jeu des apparences, le cynisme de tous les acteurs concernés et le travail d'introspection d'une femme dans la tempête. Dont on ressort avec une question : la fiction dépasse-t-elle la réalité ou inversement ?
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Roman à clef d'une élection présidentielle telle que vécue par l'épouse d'un candidat, qui n'est pas sans rappeler une certaine Penelope F. Quoiqu'on puisse également y deviner les frasques subies par d'autres premières dames.
Ecrit sous la forme d'un faux journal intime, ce récit exprime tous les blessures et les humiliations d'une femme trahie par son champion de mari. Débutée comme un chemin joyeux vers la victoire, l'élection tourne peu à peu au cauchemar absolu alors que le piège se referme sur l'héroïne.
Lire « Première dame » nous rappelle avec une peu de recul aujourd'hui à quel point la dernière élection présidentielle tenait plus du roman noir mâtiné de vaudeville que d'une démarche politique. On mesure également, et même si on le subodore fortement, combien ce qui est censé être un moment majeur de la vie d'une nation tient plus souvent de la mascarade où les principaux acteurs se jouent des hommes et des femmes dont ils prétendent obtenir la voix, ainsi que de leurs proches. Les prétendants à la charge suprême n'en sont que plus pitoyables.
Ce roman, qui au premier abord, pourrait n'être qu'un aimable exercice de style devient une analyse (certes en surface) sans concession de moeurs politiques contemporains.
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C'est décidé : Paul sera candidat aux primaires de son parti en vue de l'élection présidentielle. Sa femme , Marie, « épouse dévouée, mère exemplaire » de 4 grands enfants , décide d'écrire le journal des 720 jours qui les séparent de la date fatidique…

On s'en doutait , femme de possible futur président , c'est pas une sinécure ! Comme le dit la 4 e de couverture « Que faut-il d'abnégation, de cynisme, d'amour ou d'ambition pour accompagner un homme jusqu'aux portes du palais ? »

Caroline Lunoir a puisé dans le personnel politique de ces 30 dernières années pour concocter ses personnages. Paul est incontestablement un clone de Fillon mais qui aurait emprunté le scooter, le casque et le sac de viennoiseries du matin à Hollande ; son adversaire du même parti nous rappelle Sarkozy , le candidat attendu à gauche est soudain empêtré dans des affaires de moeurs alors qu'à droite toute l'inamovible blonde tient la corde. Côté femmes, même patchwork : une base de Pénélope F, une grosse pincée de Cécilia S, un zeste de Valérie T…. On a parfois l'impression de feuilleter la presse people !
Au delà des personnages, le livre décrit très bien l'ambivalence de la vie politique : l'hypocrisie, les coups bas, les trahisons, la vie privée qui vole en éclats, étalée aux yeux de tous dans les médias mais en même temps l' excitation et l'euphorie des meetings, la fierté et la joie de la victoire.

Un petit bouquin qui se lit vite et bien. Une fiction politique bien fichue et sans doute pas si fictionnelle que ça finalement !
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Consigner la course folle, voilà ce que Marie s'apprête à faire. Garder une trace du challenge, des meetings, de l'investiture, raconter la liesse et les angoisses, parler de lui, Paul, ce cher mari, des enfants, d'elle.

Elle, Marie, épouse et mère. Cultivée, raffinée, aimante. Une épouse et une mère dévouée, pilier d'une famille à laquelle elle se consacre au détriment de ses propres aspirations. N'a-t-elle pas abandonné une carrière prometteuse ? Elle se fond dans le décor, brushing impeccable, tenue irréprochable, sourire « de Joconde » - conforme au moule dans lequel elle se glisse ; lisse et sans saveur.

Et la femme, qui est-elle ?  L'écrit la livre, elle dont on guette le faux pas, elle qui plie, compose, gobe et digère. Elle qui affronte le scandale, malheureuse mais fière, qui colmate et adapte. La femme endure la tourmente qui les ravage. Leur couple, les enfants, tout souffre. On s'interroge alors sur l'amour, l'abnégation et les bénéfices d'un tel soutien. L'être se révèle complexe et ambigu, les conduites contrastées.

Ce roman flirte avec la réalité mêlant fiction et actualités. Les pistes sont brouillées ; on connait, reconnait sans vraiment s'y attarder puisque ne compte que la portée des actes, l'enjeu de la cabale. Devenir publique, à quoi s'expose-t-on ? A quel prix ? 

Marie est la femme de…, une femme cachée derrière la potiche, engluée dans les convenances et pétrie de loyauté. Mais si la campagne la lamine, peut-être est-ce enfin l'opportunité de renouer avec elle-même.

Un roman prenant qui ne se pose qu'une fois achevé.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Que dire de moi, à côté de Paul ? Je l’ai rencontré en faculté de droit. C’est tellement classique. Il mendiait mes commentaires d’arrêt pour s’en inspirer et admirait, selon ses mots, ma puissance de raisonnement. J’adorais son sens de la répartie et son éloquence. Sa gouaille parfois tapageuse, parfois désordonnée, toujours séduisante. J’ai finalement choisi le journalisme. Je couvrais l’Europe de l’Est, cette région qui me fascine. J’ai appris le russe. Il est entré en politique. Ses succès m’ont happée.
J’ai voulu des enfants. Il a aimé que j’en veuille. Nos enfants ont singulièrement marqué son image publique. Quand il était encore préfet, à chaque nouveau poste il était d’abord annoncé comme "Paul V., père de quatre enfants". Comme si avoir quatre enfants vous étiquetait avec plus de garantie qu’une couleur politique. 
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J’aimerais tenir le journal du fil tendu de notre vie jusqu’à cette cible. Je me suis dit qu’un jour, quelqu’un, le biographe de Paul ou les enfants, voudrait savoir comment j’ai vécu tout ça. J’ai également pensé que plus tard, peut-être, à l’heure du repos et de notre vieillesse, je voudrais me contempler dans le miroir de ces années, retrouver la femme que j’étais, me piquer à l’émotion de ces moments.
J’ai trouvé ce cahier dans la bibliothèque. Un de ces articles de papeterie avec une belle couverture de cuir que l’on caresse avec plaisir lorsqu’il vous est offert à l’occasion d’une inauguration, que l’on destine à de multiples projets mais qui finalement, souvent, reste vierge. À moi de jouer !
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Lundi 24 avril
Paul m’a annoncé hier qu’il serait candidat à la primaire du parti pour l’élection présidentielle.
Je le savais déjà. Des nuits passées à le sentir se retourner, compter ses soutiens, préparer des phrases, se rappeler les propos des uns, les piques des autres. Des nuits de sueur, d’excitation et d’insomnie. Des nuits à caler son angoisse dans l’étau de mes bras. Des heures à l’emmailloter de ma tendresse pour qu’il s’apaise.
Je savais qu’il ne pourrait pas renoncer. Chaque fois qu’il s’est frotté à une ambition, il a relevé le défi, de peur de refuser un combat, de ne pas être celui qu’il veut. Et il était revenu surexcité de son déjeuner avec Marc T., jeudi dernier.
Il a posé ses mains sur mes épaules. Alors j’ai su. Je suis restée silencieuse pour le laisser goûter ce moment comme il l’avait imaginé.
— Trésor, je… j’ai décidé d’y aller. Je me présente à la primaire…
Son souffle, ses mains sur mon cou, la chaleur de son exaltation.
— Si, bien sûr, tu me soutiens.
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J’ai posé mes mains sur les siennes et il m’a serrée dans ses bras. Sans un mot. Nous étions heureux, soudés, confiants, prêts à monter ensemble au front. Notre étreinte de lutteurs.
Plus tard, alors qu’il répondait à ses messages, j’ai posé ma tête sur son oreiller, ajusté ses lunettes qui tombent toujours sur son nez et je lui ai demandé :
— Quand est-ce que tu vas le dire aux enfants ? Il a souri.
— Je pensais ce week-end, à C., quand ils viendront pour le pont du 1er Mai.
Son téléphone a encore vibré. J’ai éteint ma lampe de chevet et essayé d’imaginer la tête que vous feriez.
Mardi 25 avril
J’ai compté : il nous reste un an, onze mois et vingt-six jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, soit sept cent vingt-six jours de campagne.
Le compte à rebours est lancé : J – 726 ! Paul sera encore un peu moins à nous et un peu plus aux autres. Mais il a l’air si sûr, si heureux.
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Le journal, lui, prétend ne pas juger de l’adultère mais s’interroger au sujet des moyens utilisés pour le cacher, avec les deniers du parti. Je regarde le montant annoncé et tous ces chiffres. Je n’ai qu’une seule question: cette somme est-elle le prix à payer pour renoncer à Marion ou pour me garder?
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Videos de Caroline Lunoir (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Caroline Lunoir
Émission à retrouver sur : https://www.web-tv-culture.com/emission/caroline-lunoir-premiere-dame-51434.html
Elle s?imaginait travaillant dans l?humanitaire et a d?ailleurs participé à des actions à l?étranger pour diverseses ONG. Finalement, en tant qu?avocate pénaliste, elle a monté son propre cabinet avec deux confrères. Mais lorsqu?elle parle de son métier, on comprend ce qui anime Caroline Lunoir : écouter, comprendre, aider, défendre. Par l?écriture aussi, elle manie ses quatre verbes. Un premier roman « Faute de goût », huis-clos familial paru en 2010, l?installe dans le paysage littéraire. Suit « Au temps pour moi » sur le mécanisme psychologique de la Résistance pendant la Guerre, roman primé et salué par la critique. Après un ouvrage collaboratif avec trois jeunes autres écrivains, voici le nouveau titre de Caroline Lunoir « Première dame » paru chez Actes Sud. A travers ce vocable très français et qui régulièrement fait polémique, la romancière nous présente Marie dont l?époux, Paul, brigue la présidence de la République. A travers un journal intime courant sur les deux années qui précèdent l?élection, Marie raconte son quotidien, entre enthousiasme et résignation, admiration et dégoût. Dans ce milieu bourgeois, au sein de cette famille traditionnelle où seul prévaut le sourire en toutes circonstances, comment Marie va-t-elle affronter cette campagne qui s?annonce brutale ? Tableau de famille, peinture du milieu politique, Caroline Lunoir s?est ouvertement inspirée de faits ayant récemment défrayé la chronique à la fois politique et judiciaire en flirtant avec les pages people des magazines. Au-delà du contexte choisi par l?auteur pour bâtir son intigue, ce roman est surtout un formidable portrait de femme. Une femme humiliée, bafouée, mais aussi amoureuse, battante, prête à tout pour défendre sa famille, une femme qui cherche à se construire, à exister, entre ses aspirations et ses révoltes, le rôle qu?on veut lui faire jouer, le personnage qu?elle est réellement, une femme entourée et terriblement seule. Bien construit, avec une plume efficace qui aura encore beaucoup de choses à nous dire, voilà un roman à la fois féroce et pathétique, une farce contemporaine sur la soif de pouvoir, les mirages de la politique, les illusions de la famille et la fragilité des sentiments. Un livre qui nous fait prendre également du recul sur nos jugements à l?emporte-pièce et résonne fortement avec l?actualité de notre société en pleine ébullition. « Première dame » de Caroline Lunoir est publié chez Actes Sud.
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