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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'étais vraiment ravie de découvrir le dernier opus de la saga « Communardes » dans l'une de mes bibliothèques. Aussitôt enregistré, aussitôt lu ! Et quel régal ! Je pense que c'est mon favori avec « Nous ne dirons rien de leurs femelles… », car est magnifique graphiquement et permet d'aborder autrement la place de la Femme à l'époque. Je trouve également que la vie quotidienne à Paris en 1870 est très bien illustrée : la pauvreté, le rationnement, la famine, la maladie, le travail, les groupes féministes, le foyer, … C'est très intéressant ! Les femmes ont vraiment la vie rude : elles gagnent à peine leur vie, souvent en travaillant comme couturière. Cette BD retrace très bien leurs journées et leur combat au jour le jour. Même si cette oeuvre vise un public adulte, je trouve que si on enlève le passage où l'on voit deux femmes nues, cela pourrait être lu par des jeunes lecteurs/ados lisant déjà « La Guerre des Lulus », car cela m'y a fait penser comme l'histoire est vue du côté de Victorine, une enfant, qui fréquente un petit gang de rue…

J'aimais déjà beaucoup les illustrations des deux autres volets de la saga, mais le coup de crayon de Lucy Mazel est mon favori des trois ! Je suis sous le charme, en particulier du design de la petite Victorine. Les couleurs sont jolies, le style est doux et les décors sont travaillés. L'ensemble est très beau… Par ailleurs, on retrouve un clin d'oeil à « Nous ne dirons rien de leurs femelles… », puisqu'à un moment, notre jeune héroïne et sa maman vont habiter illégalement la maison d'Eugénie (celle où travaille Marie). Je n'ai pas fait attention s'il y avait un clin d'oeil avec « L'aristocrate fantôme »… C'est bien possible puisqu'il s'agit d'un élément récurrent entre chaque tome de la saga…

À mes yeux, cette série est à découvrir pour tout mordu d'Histoire en BD… Toutefois, j'avoue que la fin de cet opus a été vite expédiée et laisse beaucoup d'imagination sur la suite de la vie de Victorine… C'est dommage ! Malgré cela, j'ai passé un très bon moment de lecture !

Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque (avec 2 autres de la même série) et la couverture en est particulièrement attractive je trouve.
Je ne connais pas bien cette période historique de la Commune de Paris mais ce récit me donne envie d'en apprendre plus.
L'héroïne, Victorine, est une fillette aventureuse qui aime marauder dans les rues avec une bande de copains et n'est pas la dernière à se battre au grand damn de sa mère, couturière au chômage technique. Tiens finalement c'est aussi une histoire de confinement puisque les parisiens sont assiégés dans la ville par les Prussiens et vivent les queues pour le ravitaillement et les ersatzs de nourriture.
Mais ce qui va bouleverser Victorine qui adore les deux éléphants du Jardin des Plantes, Castor et Pollux, c'est qu'on commence à abattre les animaux pour fournir les riches restaurants de la capitale.
Notre héroïne va alors imaginer une sortie sur le front à la tête d'une armée d'éléphants...
On découvre aussi dans cette lecture les mouvements féministes qui s'organisent. Je vais sans doute en découvrir plus dans les 2 autres volumes. (à suivre !)
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Bravo pour ce livre sur la Commune! Merci Lupano pour ces admirables dessins! La Commune vue par les enfants des rues, j'ai adoré! Un bel hommages aux femmes qui se sont battues mais dont on n'a jamais parlé...L'histoire est racontée, dit-on, par les vainqueurs...mais surtout par des hommes...
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Il y a eu Jean van Hamme que je suivais inconditionnellement dans les années 1990 pour son talent de raconteur d'histoires. Aujourd'hui c'est Wilfrid Lupano qui m'émerveille à chaque fois pour son sens du narratif.

Les Eléphants rouges des la série "Communardes" ne déroge pas à la règle. Nous sommes en 1870, Paris est assiégé. Victorine y vit pauvrement avec sa mère, une couturière qui sait se défendre et qui a transmis la volonté de se battre à sa fille. Victorine adore s'occuper des deux éléphants Castor et Pollux au jardin des Plantes et plutôt que de les voir au menu des restaurants où les bourgeois continuent à faire bombance alors que la classe ouvrière a faim, Victorine imagine les engager dans la bataille des barricades contre l'ennemi prussien.

Des femmes à la forte personnalité, le désir de lutte contre l'injustice sociale, un contexte historique documenté, la part de rêve utopique, servi par le dessin réaliste et en finesse de Luzy Mazel, je me suis régalée.
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