Les Vieux Fourneaux, tome 2 : Bonny and Pierrot

Je ne lis pas de BD , pas mon truc, il fut un temps où j'ai tenté, j'en ai quelques bons souvenirs , Hugo Pratt, Edika , Sokal, Servais et puis plus rien .

On m'a offert la série des Vieux fourneaux pour mon départ en retraite ... depuis ils s'empoussièrent sur une étagère . Comme j'ai découvert qu'un volume me permettait de valider un item de challenge j'ai sorti les deux premiers tomes.

Je vais faire rapide, ça ne m'a pas plue, les dessins ne me plaisent pas trop, le scénario est bof et l'ensemble est plein de clichés qui pas une fois ne m'ont touchée. Les vieux comme la jeunette sont caricaturaux à un point ! Bref pas pour moi , j'ai bien vu que ça avait beaucoup de succès, tant mieux pour les auteurs mais je ne pense même pas terminer ceux qui me restent.

Je vais continuer à ne pas lire de BD je pense.
Lien : http://theetlivres.eklablog...

Bon, le premier m'avait charmé. Ici, je suis nettement moins convaincu. Les dessins sont toujours aussi bons et reste quelques scènes et répliques amusantes. Mais l'histoire est vraiment mal branlée ! L'épilogue avec le spectacle de marionnettes est con-con à souhait et tombe comme un cheveux sur la soupe. le retournement final est mal amené et à plusieurs reprises les attitudes des personnages semblent artificielles et justifiées par les seuls besoins du scénario. Bref, ça ne fonctionne qu'à moitié... Bien refroidi, j'hésite à poursuivre mes investigations vers le tome 3...

Ce second tome , qui poursuit bien sûr dans la même veine gaillarde et joyeuse que le premier , fait -hélas!-penser au cinéma , où un film à succès engendre aussitôt , dans un but purement mercantile , une "Saison 2", toujours moins bien réussie...
le thème n'est plus qu'une variante ( presqu'un plagiat !) du tome 1 et l'unité d'action se disperse fâcheusement ; la provocation y est poussée jusqu'au
mauvais goût ; le dessin lui-même ne témoigne plus de la recherche qui avait
fait toute la grâce du volume précédent...
On a le sentiment d'une suite hâtive , contrainte par l'objectif commercial , et
la sympathie qu'on éprouvait pour les trois papys-flingueurs devient plus
réticente.
Ceci dit , il y a encore beaucoup d' inattendu , d'anti-conformisme et une critique du mercantilisme capitaliste qui , bien qu'elle se limite aux produits de la boulangerie , constitue un vrai délice!