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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Et bien franchement pour moi sans doute une des meilleurs BD que j'ai pu lire dans ma courte existence.

Même si ce tome est malgré tout différent des deux autres. J'avoue qu'il m'a fait beaucoup rire, et même aux éclats...j'ai adoré les deux abeilles de ce tome.

Mais malgré tout le scénario a un côté sentimental qui est aussi très fort et très prenant.

Pour moi une BD d'utilité publique pour remonter le moral... et je referme ce tome avec regret parce que j'adore ces trois vieillards et ils me manquent déjà
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Où les vieux ont été de jeunes... cons ! Avec l'âge, ils n'en sont pas moins... de vieux cons !
Heureusement la petite-fille de l'un d'entre eux, leur remet les idées en place.

Maintenant... dans la rue, le tram, à la caisse du supermarché ou en attendant mon tour à la boulangerie, je me prends d'affection pendant un instant pour certains "vieux" parce que j'imagine bien leurs silhouettes dans les pages de cette BD.
Même les râleurs me font plutôt sourire... ça vous fait ça aussi ? Bon c'est dit... cette BD devrait être reconnue d'utilité publique.
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Quel plaisir de retrouver les tontons (pardon, les papys) flingueurs !

L'aventure démarre sur les chapeaux de roues : Pierrot déguisé en abeille, pour manifester contre l'emploi des pesticides et autres joyeusetés fabriqués par les lobbies phytosanitaires tout puissants qui ont le droit d'empoisonner le monde en commençant par les abeilles !

Hélas, la manif tourne mal et il se retrouve avec ses potes de « Ni yeux, ni maître » en garde à vue.

Pendant ce temps, Mimile et Antoine luttent contre le dégât de eaux dans la maison de Sophie dont la toiture fuit de partout… La jeune femme leur a confié sa fille et la petite se met à pleurer. Mimile se précipite et glisse dans l'eau…

Entre temps, sa voisine Berthe, ennemie de longue date, l'appelle au secours car les moutons sont emportés par la pluie, d'où une scène d'anthologie entre Berthe et Antoine, la rancune et la haine sont tenaces !

C'est le moment que choisit un homme, ne s'exprimant qu'en anglais et qui chercher à retrouver un ancien pote, la Biouche !

Pour ce tome 3, on apprend beaucoup de choses sur le passé de Mimile, ancien rugbyman, qui était parti faire carrière en Australie et y était resté… ainsi que sur les origines de la brouille tenace avec Berthe.

Les personnages sont toujours aussi bien croqués, les dialogues savoureux…

J'ai eu un immense moment de plaisir pendant cette lecture, car ces trois larrons et leurs copains me plaisent toujours autant… vivement le tome 4
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Eh voilà, je termine les trois premiers tomes de cette série que possédait mon père dans les trésors de sa bibliothèque (idée de cadeau pour la fête des père de l'an prochain avec la suite, pourquoi pas !).

Ici, c'est à Mimile d'avoir un peu son heure de gloire lorsqu'un étranger à moitié estropié se présente au village avec ce seul mot à la bouche : "Le Biouche". Tous au bistrot du coin vont tenter d'interpréter à leur manière ce qu'il veut bien pouvoir dire mais seul Mimile pourra leur fournir une explication...qui arrivera en son temps et qui attendrira nos vieux amis et les relancera sur une piste d'un fameux trésor que Pierrot avait imaginé afin de faire marcher les gamins du coin...sans se douter qu'un tel aurait bien pu exister. Si il continue à militer avec ses nouveaux amis au sein de "L'île de la Tordue" (voir tome précédent) pour dénoncer toutes les actions de mondialisation (et cette fois-ci, l'extermination des abeilles par des grands groupes), cette fois-ci, l'histoire se centre également sur une autre personne du village : Berthe. Si nos trois lascars (enfin tous sauf Mimile mais là encore, je ne veux pas trop en dévoiler) se refusent à lui acheter ses oeufs, Sophie, elle le fait à la grande indignation d'Antoine, son grands-père. Ne comprenant pas la réaction excessive de ce dernier et de Pierrot, celle-ci est bien décidée à découvrir ce qui se cache derrière ces vieilles rancoeurs et la personnes (ou les) personne(s) fautive(s) ne sont par forcément celle(s) que l'on croit...

Un troisième tome toujours aussi bien travaillé du point de vue graphique, avec des personnages toujours aussi attachants (même si...enfin, personne n'est parfait) et des messages très forts et qui ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent...même si certaines vieilles affaires remontent à plus de "quarante ans" comme Sophie le leur dirait mais nos trois compères, eux, n'ont pas oublié et ne sont pas près à enterre la hache de guerre...
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Dans cette actualité morose ou tout part à vau l'eau, une bonne tranche de rigolade ça se refuse pas !
Car dans ce tome trois nos trois papys assurent encore un max. Difficile de résister aux dialogues formidables débités par les trois compères. Tour à tour grandes gueules, hâbleurs, colériques, de mauvaise foi, le festival offert est hilarant. Y a du Audiard dans cet humour là, c'est vous dire le niveau. Mais sous la rigolade, les auteurs nous mènent aussi sur des thèmes bien contemporains (le chômage, la délocalisation, les vielles rancoeurs de village, la protection des abeilles, les combats politiques ou autres, la vieillesse etc...)
Les vieux fourneaux tome 3, survitaminés par Lupano et Cauuet qu'est ce que ça fait du bien !
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DES FANTÔMES DANS LES PLACARDS...

Rien ne va plus chez nos sacrés papys flingueurs, rendez-vous compte : C'est le déluge dehors et la vieille baraque de Sophie, absente, prend eau de toute part. Mimile et Antoine épongent comme ils peuvent avec les moyens du bord. Pour ne rien arranger, cette vieille folle de Berthe vient d'appeler afin que Sophie l'aide à rentrer ses moutons. C'est Antoine qui a répondu, et l'a envoyé zinguer, cette sorcière ! MImile, bonne âme, irait bien, lui, pour les bêtes... «Mais avec mon traitement», conclut-il... du coup, c'est Antoine qui s'y colle, au sauvetage des bestioles. Au même moment, Sophie subit les remontées de bretelles, suivies de menaces à peine voilée d'un des rejetons du père Garan Servier qui a assez peu apprécié la ponction de 200 000 Euros effectué sur la fameuse caisse noire familiale (voir tome 2)... A Paris, ça ne va guère mieux : trois drôles d'abeilles, Baba, Fanfan et Pierrot pour les dénoncer, viennent de se faire alpaguer par la maison poulaga, jetés comme des sales gosses dans un panier à salade, direction le central ! Couronne d'épine final à ce début en fanfare désaccordée, le Mimile vient de se faire une grosse syncope en l'absence momentanée du sauveur d'ovins, direction les urgences : on craint la commotion cérébrale...

Cette succession de malheurs plus ou moins grands - rassurez-vous : pas définitifs - va avoir des conséquences étonnantes : celle de faire sortir de bons vieux fantômes des placards bien chargés de nos papys "Hasta Siempre"... Et ceux-ci tournent tout particulièrement autour de cette bourrique mal-aimable de "Berthe des Ravines", isolée du monde, misanthrope, conchiant tout le village, n'acceptant guère que la présence régulière de Sophie ainsi qu'il en fut, jadis, de sa grand-mère décédée (voir tome 1). Mais dont les actions d'éclat incompréhensibles, depuis les années cinquante, accréditent très largement ce qualificatif de "folle"...

Dans les mêmes moments, un étrange petit bonhomme, anglo-saxon rabougri, défiguré, hirsute, une main en forme de crochet d'acier, recherche désespérément un certain "Le Biouche"... Qui s'avérera n'être autre que notre cher Mimile. Ces deux-là s'étaient connus, s'étaient régulièrement cognés dessus (par désoeuvrement et excès éthyliques), avaient fait les quatre cent coups à l'autre bout du monde, en cette époque lointaine ou Emile Carbigniac se faisait surnommer "La Bûche", tant sa tête était dure au mal tant sur les terrains de rugby du Pacifique sud que dans les bouges !
Mais même ces aventures lointaines de «Celui qui part» ont maille à partir avec la fameuse Berthe... C'est dans les lendemains douloureux et délétères de la seconde guerre mondiale, ayant amené son lot de vengeance foireuses, de rumeurs infondées, de mensonges et de rancoeurs jamais assumés qu'il faudra aller remuer la fange. Sophie finira ainsi par appendre toute la vérité (ce qui ne fut pas une mince affaire tant ces anciens-là peuvent être un mélange foireux de têtes de mules, de têtes de cochons et de têtes à claque), transformant cette vérité, en bonne marionnettiste, en un conte pour adultes destiné à un auditoire trié sur le volet, qu'elle a intitulé «Pouleboche et les trois ânes». Où l'on apprend que certains n'ont pas à être fiers de tout ce qu'ils ont fait dans leur jeunesse ; que la rumeur est soeur de vilenies ; que les oeufs de Berthe sont dignes d'être cuisinés ; et que tels sont pris qui croyaient prendre !
Quant à Mimile... Cet homme-là cache décidément bien son jeu, même auprès de ses deux meilleurs poteaux !

Cette fois, c'est donc au passé, à un certain passé peu glorieux, franchement honteux même, que Wilfrid Lupano et Paul Cauuet s'en prennent avec la même fougue, le même sens de la dérision et de la formule qui pique, la même volonté de nous faire regarder certaines choses en face, sans flatterie ni facilité, de mettre nos jugements dans nos poches et d'entendre d'autres témoignages que ceux communément admis parce que provenant de personnages au-dessus de tous soupçons moraux. Et c'est pas parce qu'on est devenu un vieil anar' attachant, déconnard et sympathique - capable, par exemple, de se déguiser en abeilles géantes pour défendre les alliées de nos cultures ! Un des très grands moments de ce troisième opus - qu'on n'en a pas pour autant fait, par le passé, des couillonnades dont il n'y a aucune raison de s'enorgueillir. Sophie, qui tient décidément de sa grand-mère, va en faire prendre conscience, et avec quel fougue, nos trois compères, sous l'oeil ravi et connaisseur d'un vieil australien rapiécé de partout quoi que débonnaire.

Encore un sacré tour de force que signent là nos deux auteurs que de parvenir à nous faire rire - un peu jaune parfois - sur des sujets pourtant graves, pas toujours bien refermés de notre inconscient collectif. Légèrement moins ancré dans notre présent que les deux précédents volets (malgré une fin des plus contemporaines et sociales), cet album n'en demeure pas moins un véritable morceau de bravoure humoristico-décapante ! Décidément, on se s'en lasse pas de ces Vieux Fourneaux.
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Et c'est reparti à grands pas pour nos trois vieux tordus qu'on pas encore fini de faire craquer leurs vieux os sous l'oeil complice et râleur de Sophie la petiote... qui a de qui tenir pour le caractère.
C'est au tour de Mimile le tatoué bourlingueur de faire son coma back...et de nous raconter son tour du monde en compagnie d'un vieux pirate. C'était un temps où il ne gobait pas que des pilules le pilier..
En tenue d'abeille, Pierrot bourdonne à plein tubes aux manifs écolo et englue les pollueurs dans la mélasse. Ils n'ont qu'a bien s'tenir.
Et Antoine, le troisième vieux luron peut décidément pas blairer sa vieille voisine fermière (et ses oeufs)...qui le lui rend bien.
Sophie sa petite fille qui a le sens du voisinage en fait tout une omelette.

Le tandem Lupano-Cauuet suit la recette des deux premiers volumes en ajoutant une vieille épice locale et un vieux condiment d'outre-mer bancal qui donnent du piment à ce troisième tome.
En espérant une suite impertinente du même cru.
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"Celui qui part"...Finalement une ode à la vie.

Après un premier tome fantastique, j'avais été un poil déçu par le deuxième. Je retrouve avec "Celui qui part" l'enthousiasme des débuts...L'accent est mis sur Mimile, du moins dans la seconde partie, le baroudeur du groupe et on entrevoit sa jeunesse dans les mers du sud...rugby, amitié virile, chasse au trésor...Ça fleure bon l'aventure. Pour autant, l'émotion est là et bien là, notamment par l'évocation du passé commun au village des trois compères ...L'émotion mais aussi la critique...

Si le premier tome réussissait la prouesse d'adresser, à partir d'une histoire personnelle, une sévère critique à la génération de nos papis flingueurs de la réplique qui tue, critique à envisager dans son universalité et d'autant bien amenée que nos ancêtres encore verts sont, chacun à leur façon (l'anarchiste, le syndicaliste et l'aventurier) des résistants, ce tome met en scène une leçon "bien de chez nous"...En gros, après avoir "penser globale", Lupano "agit locale". Ce sont donc les vieilles histoires de villages, prenant racines dans l'immédiat après-guerre (la fin des années 1940) qui sont ici matière à remettre les septuagénaires de la vanne à leur place...Celle d'hommes attachants, ô combien vivants mais somme toute ordinaires, avec leurs contradictions, leurs erreurs et leurs regrets...Leur passé, ni plus, ni moins.

Des dialogues toujours aussi bon (une des grandes forces de cette série), un dessin fantastique (Paul Cauuet), mais un peu moins d'humour finalement...Un vide qui se comble par l'émotion...Et une cohérence retrouvé par rapport au tome précédent...Rien à redire Mr Lupano, c'est du grand art !
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Cette critique vaut pour les tomes 2 et 3, lus dans la foulée.
La série des Vieux Fourneaux, trois tomes pour l'instant, remporte un franc succès et pour cause: on dirait que rien, dans le scénario comme dans les cases, n'est laissé au hasard, tout est maîtrisé, réfléchi, efficace et drôle.
Nos compères parlent du passé de rugbyman d'Emile en se promenant le long d'un stade où a lieu un entraînement: économie de moyens.
Les dessins sont agréables, les scènes de second plan humoristiques (la boulangère avec ses quarante variétés de baguettes), et on ne peut qu'adhérer aux thèmes, même s'ils sont tirés par de grosses ficelles, si on partage les opinions des personnages!
Je dirais même, bravo les vieux qui ont encore l'ambition de secouer notre monde!

Je me jette dans la liesse générale pour répéter que cette série est un bonheur de lecture et une vraie réussite!
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Les revoilà ! Mimile est installé chez Sophie à la campagne, baby-sitter de Juliette et accessoiriste pour "Le loup en slip". Antoine, le grand-père, est en visite chez eux. Un anglophone qui semble avoir « été mâché par Belzébuth » débarque dans le village, à la recherche d'un certain « biouche ». Tandis que Pierrot, à Paris, militant pour 'Ni yeux ni maîtres', vient de se faire embarquer par la Police dans une drôle de tenue.

Même ton que dans les deux précédents opus : sens du détail, regards et postures expressifs, rebondissements à gogo, humour. Les reparties fusent, les trois vieux potes se balancent des vacheries, on découvre des affaires politico-financières pas nettes, de vieilles histoires refont surface, des haines tenaces durent depuis soixante ans.
Les aventures de nos trois papis sont toujours un régal, j'ai été un peu moins emballée que par le premier volet, l'effet de surprise n'est plus là et les dialogues sont peut-être un peu moins percutants. Mais j'ai préféré ce troisième tome au deuxième.
Cette fois, c'est le passé de Mimile que l'on découvre - Mimile le baroudeur, Mimile la tête brûlée, Mimile et ses erreurs de jeunesse, Mimile et les femmes...

En conclusion : respect et gros bisous à Sophie - la cabocharde au grand coeur, bien plus sage que ces trois grands vieux gamins - qui nous émeut avec son histoire des trois ânes.
On peut s'attendre à en apprendre davantage sur son père dans le prochain tome.

Une série jubilatoire à lire dans l'ordre.
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