L'homme qui n'aimait pas les armes à feu, Tome 1 : Chili con carnage

Les femmes et leurs sacs ! Un mystère pour les hommes !

Nous sommes d'incorrigibles bons vivants, monsieur Hoggaard. D'ailleurs, l'expérience a prouvé que nous faisons de mauvais morts.

- Vous êtes ingénieux et courageux, Senor Cruz, mais volez mal… Mal et petit. Vous volez comme des pies. Vous vous jetez sur ce qui brille, et vous passez à côté de tout ce qui a vraiment de la valeur.
- Ah oui ? Et… Quoi, par exemple ?
- Les titres de propriétés ! Les portefeuilles d’actions ! Les lettres de créances ! Les bilans comptables ! Tout ce qui vous passe sous le nez pour une simple et bonne raison : ni vous ni vos hommes ne savez lire !

- Encore une peu de chili, mademoiselle de Garine ?
- Non merci. C’était excellent. Mais un peu… épicé pour moi. Ça ne vous donne pas chaud, à vous, tout ce piment ?
- Pas autant que vos yeux, Senorita de Garine.
- Monsieur Cruz, ne seriez-vous pas un dangereux séducteur ?
- Les Mexicains sont comme ça… Ils ont le sang chaud.

Oh, je sais bien ce que vous pensez, Monsieur Hoggaard. Et vous avez raison : à présent qu'il est mort, il n'y a plus qu'à espérer que ses informations étaient bonnes. De toute façon, nous ne sommes plus très loin. Nous serons bientôt fixés. Et si d'aventure l'homme a menti, nous pourrons toujours repasser par ici pour manquer de respect à son cadavre. Par principe.

Je tiens à remercier la chambre des représentants de l’État du Texas qui, au moment où ce livre part à l'impression, vient d'autoriser le port d'armes à feu sur les campus universitaires.
Voilà les tueurs de campus bien attrapés : ils vont devoir se rabattre sur les écoles primaires pour faire des carnages.
On autorisera donc le port d'arme à l'école primaire. Les tueurs devront alors s'en prendre aux crèches.
Qu'à cela ne tienne, on armera les assistantes maternelles et les enfants en bas âge.
Etc etc.

Je remercie Colt, Smith, Wesson et tous les autres, de tenter à leur façon d'apporter une solution à ce problème de société.
W.L.

- Mon cher Timmy, si je devais te faire profiter de mon expérience en te donnant deux conseils, ce seraient les suivants : Un : ne fais jamais confiance à un français dans la vie...Et deux : fais tout ce qui est en ton pouvoir pour ne jamais, jamais devenir un intime de Margot de Garine.

C'est tout de même pratique d'avoir sa croix sur soi, en toute circonstance. Comme ça on peut mourir partout, à l'improviste ... p.41

C’est tout de même pratique d’avoir sa croix sur soi, en toute circonstance. Comme ça on peut mourir partout, à l’improviste…

- Tu joues les pistoleros maintenant ? Je croyais que tu détestais ça, les armes à feu
- Disons que je m'adapte à mon environnement