Comment voulez-vous que je résiste, alors que Babelio annonce la sortie d'un album de Wilfrid Lupano intitulé « Vikings dans la brume » avec une telle couverture qui annonce une couleur de marrantitude ?
Les Vikings n'avaient à ma connaissance plus été les vedettes d'un album de gags depuis Hägar Dünor. Les revoilà donc plus échauffés que jamais.
C'est assez différent de Hägar tout de même. Les gags qui se succèdent – deux par pages – suivent la chronologie d'un récit : les hommes du village vikings partent en tournée de dévastation comme tous les ans – avec en plus l'objectif d'offrir son baptême du feu au fils du chef qui est plutôt pacifiste et poltron à la base. Les femmes, elles, sont en fait ravies de les voir partir ; enfin la barbarie et la saleté vont pouvoir céder la place à un minimum de beauté et de culture.
L'humour est plutôt pince-sans-rire, les vikings et leurs éventuels adversaires restant toujours droits dans leurs bottes alors qu'ils racontent les pires âneries. C'est fendard et pourtant cela condamne les valeurs de ceux qui aiment écrabouiller le voisin simplement parce que c'est une tradition (suivez mon regard vers l'Est en ce moment).
Je découvre l'excellent dessin de Ohazar pour l'occasion, génial dans ce contexte.
Allez n'hésitez pas, embarquez avec ces barbares rigolos que la violence n'effraie pas. Mais munissez-vous d'un gilet de sauvetage. Ça peut servir.
Ce ne sont pas les gorilles, ni les pandas mais les vikings qui sont cette fois-ci dans la brume. Lupano nous concocte des gags sur quelques cases concernant ce peuple fier et brave qui n'a pas hésité à prendre la mer pour aller toujours plus loin du Moyen-Orient à Terre-Neuve.
J'ai bien aimé la relation du père qui s'en va en guerre en emmenant avec lui un fils plutôt contre les armes et la guerre. Cela donne lieu à des situations plutôt cocasses qui prêtent à sourire et non à rire aux éclats.
Cependant derrière les gags se profilent certaines critiques géo-politique comme l'expansionnisme territoriale. Un dictateur actuel, tsar postmoderne, n'a d'ailleurs toujours pas compris les leçons du passé.
Bref, c'est un titre juste rigolo pour passer un moment de détente. Il est vrai que nous avions déjà Hagar Dunor dans le même esprit. C'est sympathique mais sans plus en ce qui me concerne.
J'ai adoré cette BD ! le mythe du grand viking blond à qui rien ne résiste en prend un sacré coup ! La fière équipée décide de faire une sorte de raid. Au menu, pillages, incendies et autres joyeusetés… le chef ne doit pas faillir car il a emmené son fils avec lui afin de lui apprendre le métier. Les femmes ne sont pas oubliées dans cet album. On les voit tenir le village d'une main de maître. Et elles sont plutôt ravies de voir les hommes partir !
J'ai souri à chaque page, j'ai ri, j'ai passé un bon moment avec ces vikings qui, à mon avis, ne sont pas admissibles au Valhalla !
Comment résister quand il est affiché Lupano? Cette fois-ci, il nous entraîne sur les mers du Nord, avec d'un côté les femmes et les vieillards bien soulagés de voir les hommes, leurs pets et leurs rots repartir à leurs périples, et d'un autre ces hommes pas si débrouillards que ça et dont on comprend mieux, ici, comment leurs légendes se sont formées.
Et ça se cogne contre des rochers, et ça rapporte toujours les mêmes cadeaux à la maison, et ça pille, brûle sans aucune considération!
C'est drôle, complètement décalé et ça remet en question l'image que l'on peut avoir de ces terribles envahisseurs. Ils pourraient être potes avec Astérix et compagnie que ça ne m'étonnerait pas, même si l'humour n'est pas le même.
Bref, j'ai bien ri en le lisant, mais j'ai trouvé les illustrations un peu trop petites et les différences de personnages pas toujours aisées à repérer.
Très sympathique BD, signée Lupano, qui voit un clan Viking partir mener des raids en terre chrétienne, comme d'autres vont faire leurs courses. le fils du chef Reidolf suit son père pour ce voyage initiatique qui doit lui apprendre ce qu'est un « vrai » Viking : pillage, brutalités, violence, mais aussi échouage, tentatives d'installation dans d'autres terres et retour à la maison, où les femmes et les enfants ont su profiter de ce calme relatif…
L'humour tient aux anachronismes (façon Astérix) et à quelques gags récurrents. Les dessins sont très agréables pour cette BD sans prétention.
— Regarde-moi les saletés qu'ils nous ramènent chaque année avec un sourire d'une oreille à l'autre.
— Immonde.
— Le pire c'est que, là où ils vont, il y a sûrement de jolies choses.
— Mais ils n'ont aucun goût.
— C'est peut-être ça, le plus grand péril qui guette notre peuple.
— Les hommes qui font les courses tout seuls.
[ Vikings en mer ]
- Ça n'a pas l'air d'aller fort, chef...
(...)
- C'est Arnulf [ son fils]. J'ai peur que ce ne soit pas le couteau le plus affûté du placard.
- C'est ce que je me suis dit, cette nuit, pendant la tempête, quand il a vomi dans son casque pour "ne pas salir la mer".
(p. 13)
C'est peut-être ça, le plus grand péril qui guette notre peuple. Les hommes qui font les courses tout seuls.
J'adore votre Jésus, c'est pas contre lui, hein !
Mais si vous cherchez qui l'a cloué sur sa poutre, ben à mon avis, c'est Thor !
Hahahahaha ! Rapport au marteau... z'avez pigé ?
- Raaaarf ! C'est pas vrai, je suis maudit !
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- C'est ta mère ! Elle veut plus que je brûle des églises ! Pffff... On peut jamais s'amuser.
A quelle époque se situe l'histoire ?