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EAN : 9782746745926
272 pages
Autrement (13/09/2017)
2.22/5   9 notes
Résumé :
Richard Kraft, professeur de rhétorique à Tübingen en Allemagne, est malheureux dans son mariage et a des difficultés financières. Lorsque son vieil ami Istvan, professeur à l'université Stanford, l'invite à participer à un concours de philosophie organisé à la Silicon Valley, il hésite mais finit par accepter car le prix est d'un million de dollars. Il découvre alors une autre vie en Californie.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Richard Kraft, professeur de rhétorique en Allemagne, accepte de participer à un concours de philosophie organisé par l'université de Stanford : il s'agit de réfléchir à un nouvel optimisme : "Pourquoi tout est bien, et pourquoi nous pouvons l'améliorer."

Il accepte l'invitation d'un vieil ami, l'ancien laveur de chemises hongrois Istvan Panczél, devenu Ivan, installé aux Etats-Unis. L'enjeu est important : gagner 1 million de dollars pour pouvoir quitter sa femme et assurer l'avenir de leurs filles.

Mais dès le départ le défi est absurde : tout va mal dans le monde et dans la vie de Kraft, il n'a jamais été capable de garder une femme, de construire une vie de famille solide, il défend un système économique qui le broie, son meilleur ami est un imposteur, il ne vaut guère mieux...

On se perd dans des retours en arrière, ses histoires d'amour, mêlées à l'histoire de l'Allemagne, la guerre froide, Berlin au temps du mur, ses souvenirs d'étudiant...L'optimisme de la Silicon Valley s'oppose aux errances de ce personnage malmené par L Histoire et par la vie, ruiné par ses familles successives malgré un salaire confortable...Le style reste malgré tout assez froid et on a beaucoup de mal à compatir et à voir venir le drame.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal à suivre, et malgré l'humour de certains passages l'ensemble m'a été assez indigeste. J'avais de loin préféré le Printemps des barbares. Merci malgré tout à Babelio et aux éditions Autrement pour cette lecture philosophique.
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Quelle surprise que ce roman de la rentrée littéraire !
Tout est bien qui commence bien, même si Richard Kraft ne semble pas mener une vie idéale. Sa vie conjugale est compliquée et sa situation financière n'est pas brillante : le professeur Kraft assume en effet deux ménages et quatre enfants en tout, puisqu'il est divorcé et remarié. Tout son salaire y passe ! Aussi n'hésite-t-il pas longtemps lorsque l'un de ses ami lui propose une participation à un concours organisé par un mécène de la Silicon Valley. le million de dollars promis au vainqueur de ce concours fait rêver Kraft et son épouse Heike : avec une telle somme, chacun sera libre de partir vivre sa vie de son côté en oubliant ce mariage raté qui est le leur.

Mais notre (anti-)héros déchante bien vite, car le sujet ("Tout ce qui est, est bien") ne le passionne pas vraiment.
Il faut bien avouer que Kraft est à la fois pessimiste et malchanceux, deux traits de caractère qui ne le poussent pas vraiment à être d'accord avec la proposition de base du concours...
De mésaventure en quiproquo, Kraft s'emmêle de plus en plus les pinceaux et ne parvient pas à rédiger l'exposé qui fera de lui un millionnaire en dollars. Il n'ose plus répondre aux coups de téléphones de Heike, restée en Allemagne, et s'appesantit sur son passé, tentant de comprendre pourquoi il bloque sur une proposition de départ aussi simple que celle proposée par l'organisateur du concours.

Jonas Lüscher nous décrit, dans ce roman, des personnages très humains, qui rencontrent des problèmes de tous les jours. Et, après une longue plongée dans de la fantasy, j'ai trouvé agréable de renouer avec une histoire plus terre-à-terre.
De plus, l'ironie et l'humour noir sont au rendez-vous, ce qui n'était pas pour me déplaire. J'ai retrouvé, chez Lüscher, un petit peu de ce mordant que j'avais déjà rencontré dans Quelle famille de Will Sharpe.

Du fait de ce côté assez humoristique, la fin du roman m'a totalement prise par surprise. Avec Kraft, je m'attendais à tout... sauf à ça !

Un grand merci à Babelio et aux Editions Autrement pour cet ouvrage.
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Le bandeau était pourtant clair : «  une satire hilarante «  selon der Spiegel.
Mais ... j'ai dû passer à côté ...
Monsieur Kraft, professeur de rhétorique allemand, aux mariages malheureux et saigné à blanc par son divorce est invité par un de ses plus vieux amis, faux transfuge hongrois, à participer à un concours de philosophie doté d'un prix d'un million de dollars par un mécène de la Silicon Valley.
Le thème : Prouver que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes grâce aux nouvelles technologies.
S'ensuit un fatras de mésaventures, de flashes-back sur son adolescence à Berlin, sur ses amours si souvent contrariées, de raleries sur des politiciens (parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit tient une place de choix) , sans que rien n'émerge vraiment de ce galimatias.
Seul moment qui m'a tiré un sourire : la balade en aviron sur une mare en pleine marée descendante
Bref, on ne m'y reprendra pas !
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Je fus attirée par la jaquette: "ce nouveau roman aussi drôle que grinçant confirme le talent de Jonas Lüscher".
Grinçant certes, drôle certes non.
Je n'ai pas beaucoup aimé partager les affres amoureux de Richard Kraft, professeur de rhétorique allemand: c'est à peu près le thème du livre, pourtant bien écrit...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Non, ce qu'il faut ici, c'est un optimisme authentique et actuel, c'est-à-dire qui est en train de se faire, qui est effectivement en cours. Pas un Tout sera pour le mieux, ni un Tout est mal, voire un Tout ne fait qu'empirer. Pour un million, on est en droit d'attendre un whatever is, is right. A lui de trouver les bons arguments.
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