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Citations sur La Promise des Monarchies de l'Ombre (16)

Elle lui dit :
- L'annonce d'un enfant produit trop souvent l'effet d'une mauvaise gueule de bois.
Elle agissait de la sorte, expliquait-elle, pour éviter que le bouquet des lèvres et l'ivresse du corps, qui font éclore les déclarations enflammées, ne deviennent promesses d'ivrogne dans la bouche dégrisée, une fois l'acte consommé.

(dixit la mère de Hua à celle-ci au moment de l'abandonner pour un homme).
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Liang Yin possédait la foi en la résurrection du corps. Et si elle n'avait pas demandé, comme chacun, à venir sur le théâtre de la vie, elle en avait pourtant assumé chaque scène intensément. Et même si elle en avait choisi le moment, l'ultime rôle dans l'Acte final demeurait bien le plus dur à vivre.

« Il n'y a pas de mort digne. La mort reste la mort. Seule la vie peut se prévaloir d'un tel adjectif », pensa Liang Yin.
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- Est-ce séant de vous poser une question ? demanda Hua nerveusement.
- En matière de bienséance, on entend dire que l'homme vertueux est pris pour modèle ; mais on n'a jamais entendu dire qu'il ait tâché d'attirer les autres. On entend dire que le disciple va s'instruire ; mais on n'a jamais entendu dire que le maître soit allé enseigner le disciple. Celui qui pose une question risque l'air bête, le temps pour l'oiseau de voir l'arbre et atteindre la branche. Celui qui ne pose pas de question rampera toute sa vie.
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Un fou n'est pas coupable. Un furieux est un malade que l'on soigne non que l'on tue. Je te l'avoue, sur le moment, je l'aurais transpercé de part en part si je l'avais reconnu responsable. Mais quand mes yeux croisèrent les siens, j'ai senti sa souffrance. J'ai vu un regard d'enfant apeuré. Exiger plus c'est vouloir attraper le vent. J'ai lu en lui. Son regret s'enracinait profondément. Et le repentir n'est-il pas le printemps des vertus ?

(dixit la reine Vivpière à propos de son fils).
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Comme le ciel a ses douze divisions de temps, ses douze signes zodiacaux, ses douze animaux symboliques, ainsi l'humanité est composée de douze classes. Les inférieures obéissent aux supérieures, celles-ci sont soumises aux Esprits ; au-dessous du souverain viennent les ducs, puis les grands seigneurs, puis les bourgeois, puis les artisans, puis les cultivateurs, puis les satellites, puis les portefaix, puis les eunuques, puis les esclaves. Les chevaux ont leur palefreniers, les bœufs possèdent leurs gardiens.
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Ce n'est pas la mort qui est si effroyable, mais la peur de mourir. Et la peur, c'est l'obscurité.
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L'âme inférieure qui appartient au Yin se compose réellement de sept passions ou affects qui sont la joie, la colère, le chagrin, la crainte, l'amour, la haine et le désir.

(Les 7 Péchés Capitaux version chinoise ?).
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Cette religion se vivait différente, bien que comme toutes les autres elle promît d'obtenir l'immortalité. Elle se distinguait par son approche, et dans son interprétation des Mystères, ainsi que le prouvait sa manière d'homologuer dans leur importance les cinq composants cosmologiques qui possédaient une correspondance avec les organes de l'anatomie humaine. C'est-à-dire l'eau, le feu, le bois, l'air et la terre que l'on fait coïncider au cœur, au foie, aux poumons, aux reins et à l'estomac.

(religion du dieu Zargose).
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Il avait ressenti la présence du Mal, lorsque l'Émissaire écarlate s'insinua dans son âme avec la souplesse du serpent, pour lui broyer son esprit aussi facilement qu'un boa se joue d'une souris. Il avait fouillé ses pensées. Elles s'étaient livrées à lui, comme les entrailles se répandent du ventre éviscéré. Il avait lu en lui à la manière d'un aruspice examinant l'animal sacrifié pour trouver les signes favorables et donner de la bataille le signal.

(aruspice ?).
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"Soudain, sur sa gauche, une bourrasque cassa le doigt d'un religieux à genoux, bras levés. Elle blêmit quand son pouce s'écrasa sur sa bouche pour l'empêcher de hurler. A ce contact, elle s'évanouit". (p184)

Des explications complémentaires s'imposent peut-être ? "Elle" ne désigne sans doute pas la bourrasque, comme la grammaire le laisserait supposer, mais l'héroïne qui erre seule au milieu d'un troupe de moines tibétains statufiés. A mon avis, "Son pouce" ne renvoie pas à l'héroïne (ni à la bourrasque, d'ailleurs), mais au doigt du religieux mentionné dans la précédente phrase. Le deuxième pronom possessif par contre doit désigner une autre personne que le premier, l'héroïne en toute probabilité. Je ne sais pas très bien qui veut empêcher qui de hurler, étant donné qu'il n'y a qu'une personne vivante dans cette scène, mais dans la 3e phrase, c'est sans doute l'héroïne qui s'évanouit. Quoique la bourrasque soit également une candidate vraisemblable...
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