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EAN : 9782916207469
463 pages
Editions Ca et Là (19/11/2010)
3.85/5   229 notes
Résumé :
À l'été 1984, deux jeunes punks autrichiennes, Ulli et Edi décident sur un coup de tête de partir pour l'Italie, sans papiers, avec pour seul bagage leurs sacs de couchage et les fringues qu'elles ont sur le dos. Leur voyage durera deux mois, et les mènera de Vienne à Vérone, Rome et Naples pour se terminer en Sicile. Trop n'est pas assez est le récit de cette aventure, à travers les bonnes rencontres et les nombreuses galères. Après un départ bucolique à travers le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Attention, histoire vraie !
Été 1984. Ulli, 17 ans, déterminée à vivre sa vie comme si chaque jour était le dernier, en a marre de zoner à Vienne avec sa bande de potes punks.
Elle décide de partir pour l’Italie avec une copine, Edit, grande asperge nympho, barjot et sans complexe.
Les deux filles voyagent en train, en stop, puis à pied, sans papier, sans argent, mais avec une détermination boostée à l’insouciance électrique de l’adolescence.
Ce road-trip sauvage et chaotique est une véritable ode à la liberté, à la jeunesse et aux idéaux qui la nourrissent, avec le revers de la médaille en prime.
Ulli et Edit arrivent en Italie. Là leur périple ne fait que commencer. Elles veulent voir la mer, direction Rimini, en stop. Les Italiens sont trop choux… Vraiment ?
Ulli va vite déchanter : les hommes sont tous des frustrés qui ne veulent que son cul.
Pour Edit, pas de problème, elle aime ça, et sait dire non quand il le faut.
Pour Ulli c’est différent. Ces regards lourds de concupiscence, ces dragues lourdes tout court, ces hommes comme des bêtes, toujours à l’affut d’une proie, Ulli en l’occurrence, c’est insupportable à la longue. C’est violent, c’est dégradant, c’est déprimant de n’être qu’un objet aux yeux des hommes.
Passe encore à Rome, entourée de toute cette bande «d’amis», routards-zonards de tous pays, qui le soir venu, squattent les jardins somptueux de la villa Borghese. On fait la fête, on fait des combines pour gagner quelques lires. On a l’impression de vivre quelque chose de grand, quelque chose de vraiment important.
Mais la fin de l’été s’annonce, et les routards s’envolent pour des régions plus clémentes.
On dit que la Sicile est super l’hiver, tous les «freaks» vont passer la fraiche saison à Palerme.
Mais ce qu’Ulli découvrira aussi, c’est que c’est une région où les femmes sont considérées soit comme des saintes – la mère, la femme mariée, qui restent à la maison – soit comme des putes - toute femme qui se montre en public non accompagnée par un homme -.
Ayant perdu son amie Edit, lâchée par ses soi-disant nouveaux amis, Ulli se retrouve seule pour continuer son voyage vers le sud. Là commence pour elle la descente aux enfers. Elle retrouvera Edit, qui part totalement en vrille, frayant dangereusement avec la mafia…
Au terme de cette longue errance qui durera plus de deux mois, Ulli «se réveillera» enfin – une arrestation et une expulsion de Palerme feront office de douche froide - et elle prendra la sage décision de rentrer à Vienne dans sa famille, sans nouvelles d’elle depuis tout ce temps.
Ce roman graphique d’Ulli Lust, inspiré de sa propre histoire, comporte tout ce qui faisait défaut à un autre roman graphique vanté pour son soi-disant esprit punk libertaire, Locas, qui m’avait beaucoup déçu par sa superficialité et son côté «Aggie & Lily».(Éventuellement, voir ma critique - lien ci-dessous.)
Ici, avec cet intense « Trop n’est pas assez », je n’ai pas été déçue. On retrouve bien le goût de cette jeunesse folle et avide de liberté, sans concession avec l’ordinaire, des vrais punks des années 80 – dont j’ai fait partie… ayant le même âge qu’Ulli, j’ai moi-même vécu «un voyage en Italie», mais moi c’était l’Angleterre… -.
J’ai été enthousiaste, gaie, puis angoissée et enfin soulagée de suivre Ulli dans ses pérégrinations. Je les ai vécues avec elle, j’ai pris le récit d’Ulli de plein fouet.
Ulli Lust est un grand auteur, très fine, sensible et intelligente, et son dessin est agréable, un peu brouillon mais tellement vivant, qui reflète parfaitement l’ambiance de cette période.
Ulli Lust a publié plusieurs reportages bd, ainsi qu’un recueil de récits érotico-mythologiques «springpoems». Egalement éditrice, elle gère les éditions en ligne www.electrocomics.com qui publient un nombre croissant de dessinateurs de bd et d’auteurs de romans graphiques . Bon sang que j’aime cette femme !

Lien : http://www.babelio.com/livre..
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Livre pour un public averti. Attention cela pourrait heurter votre sensibilité !

...si vous êtes sensible car en lisant ce livre, ici, ceux pointés du doigt sont les hommes, qui inévitablement ne liront pas ce livre. Ainsi que ces sociétés patriarcale à travers le monde (gouvernés par des hommes) , qui font du mal aux femmes : par le manque de respect, les violences, les viols, des crimes qu'ils infligent et qui restent impunis, passés sous silence. Car ils ne voient dans la femme qu'un objet sexuel, présent pour leur propre désir. Et basta de leurs refus non exprimés car vivant dans la peur, ou exprimés verbalement et passé sous silence et par la force masculine.

Deux adolescentes : Ulli, et Edi, au style punk anarchiste, décident de partirent d'Autriche et d'aller en Italie à pied, en stop, et d'y passer des vacances.
Edi est la tête du groupe, nymphomane et impulsive. Ulli suit subissant les conséquences de ce mode de vie que lui impose Edi. Toutes les deux inconscientes des dangers venant des hommes masculins... Parfois Ulli sera consciente mais pas armé mentalement ni physiquement pour se protéger ou se battre s'il le faudrait. Edi entraînera Ulli dans des malheurs, dans la drogue, la violence, les viols, et ne sera pas la meilleure et seule amie qu'Ulli pensait puisqu'elle ne la protégera pas. Et ça c'est terrible d'être seule alors qu'on pensait ne pas l'être.

Un livre dramatique, difficile, par ses scènes dessinées répétées de violences faites aux femmes, et le pire c'est que ce genre de violences continue tous les jours.
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Avec ce roman graphique, je m'attendais à quelque chose d'assez exceptionnel, en effet, cette bd a tout de même gagné le Fauve de la révélation au festival d'Angoulême 2011 ! J'avais également lu « çà et là » (sans mauvais jeu de mots, hinhin) des critiques assez dithyrambiques. Je m'attendais donc à un récit d'apprentissage dans la veine d'un Persépolis, j'ai été assez déçue… le propos de ce roman graphique est authentiquement trash. L'auteur n'élude aucun épisode de son périple à travers l'Italie, ni la faim et son corollaire, la mendicité, ni le viol, ni la prostitution, ni même la drogue… J'ignore quelles sont les « bonnes rencontres » évoquées dans la quatrième de couverture car, à mon sens, les deux filles ne croisent que des hommes concupiscents (pour rester polie…). Elles partent sur les routes car elles sont avides de liberté et d'aventure mais elles ne feront que multiplier les galères et leur amitié n'y survivra pas. L'épisode où elles tombent entre les griffes de la mafia est le summum. Pourtant, j'ai lu cette bd de bout en bout, j'ai pensé naïvement qu'il se passerait quelque chose et qu'enfin elles finiraient par faire une rencontre décisive qui allait enrichir leur vision du monde. Mais rien ne se passe et un épisode glauque en chasse un autre, Ulli finit se fera arrêter par la police des frontières et ses parents viendront la chercher en tôle. Il est vain de chercher une morale à cette histoire si ce n'est : « quand on est une jeune fille mineure et qu'on prend la clé des champs, on est vulnérable et on devient une proie ».
On s'attache en particulier à Ulli qui n'oublie jamais qui elle est, à la différence de Edi, totalement givrée, qui se met perpétuellement en danger. Au final, on ne sait pas trop pourquoi Ulli est partie d'Autriche, elle n'explique jamais ce qu'elle cherche à fuir, c'est pourtant ce qui aurait été intéressant de voir développer. On devine toutefois en filigrane un malaise familial, l'ennui profond d'Ulli, ennui qu'elle partage avec toute une génération dans le Vienne des années 80, ajoutez à cela un fond de rébellion adolescente et vous tenez les ressorts psychologiques de cette histoire.
En conclusion, j'ai quelques difficultés à comprendre l'engouement autour de cette bd et ni l'histoire, ni le dessin ne me laissera un souvenir impérissable, en clair, « trop c'est assez ».
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Vienne, 1984. Ulli est une jeune fille autrichienne de 17 ans, une gentille punkette qui passe son temps avec les copains à refaire le monde et à boire. Les chambres sont squattées par les uns et les autres. L'ambiance est plutôt libertaire et la famille assez loin. Un jour débarque Edi, une nana quelque peu délurée qui n'a pas froid aux yeux. Les deux sympathisent et décident de partir sur un coup de tête pour prendre la route, direction l'Italie. Mais le goût de l'aventure et de l'interdit les mèneront surement un peu plus loin qu'elles ne l'auraient souhaités.

Parties les mains dans la poche, sans passeport, sans bagage, sans argent et sans prévenir personne, Edi et Ulli sont pourtant bien décidés à franchir la frontière et à prendre du bon temps. En faisant du stop et en prenant des chemins détournés, elles débarquent en Italie, joyeuses et insouciantes. Pourtant sur place, elles rejoignent le milieu des marginaux et découvrent la nécessité de la survie : il faut trouver de l'argent de quelque manière que ce soit. Mendicité, vols et bientôt offres de gâteries diverses pour avoir à manger. La violence règne, les bastons sont récurrentes, la drogue fait aussi des ravages et la mafia n'est pas loin. Si Edi couche sans scrupules avec des hommes pour un simple repas ou par pur plaisir, Ulli a un peu plus de mal avec tout ce qui touche au sexe.

" Même si je m'efforçais de jouer les dures à cuire, mes besoins érotiques étaient étonnamment innocents. Embrasser, des câlins, je trouvais ça super. La baise, je m'en fichais. "

Passant de Vérone à Rome puis s'enfonçant un peu plus vers le Sud et la Sicile, les 2 amies vont peu à peu découvrir que les italiens sont de plus en plus intéressées par les parties de jambes en l'air potentielles qu'elles représentent. Leurs regards se faits de plus en plus lourds et leurs demandes de plus en plus insistantes. Pour eux, une étrangère est une fille facile, voire une pute.

" le pire, c'est d'être matée et pelotée sans arrêt, le viol mental. D'être traitée comme un petit toutou, qui par hasard sait parler. Mais ce que toutou dit, tout le monde s'en fiche. "

Le mode de vie des 2 punkettes basé sur la liberté commence à trouver ses limites et se fait de plus en plus inquiétant. A raison car le drame finit par arriver. Ulli perd le contact avec Edi mais continue malgré tout son voyage seule. Elle tombe de déchéance en déchéance et ses retrouvailles avec Edi n'y changeront rien.
Edi, inconsciente, les entraine dans les mains de mafieux sans scrupules avant d'abandonner son amie.
Les 2 mois de voyage se termineront abruptement. Ulli rentrera chez elle, seule, avec ses illusions perdues.

Récit autobiographique, "Trop n'est pas assez" est la chronique amère et violente d'un voyage initiatique qui conduira notre héroine sur la voie du désenchantement.
Exaltée par la liberté et les interdits bafoués, Ulli va pourtant découvrir la face noire des hommes.
L'idéal punk et ses idées libertaires sont bien mis à mal dans ce récit qui n'épargne pas non plus l'amitié et ses petites trahisons.
L'auteur décrit, sans complaisance aucune envers elle-même et avec beaucoup de recul et d'à-propos son expérience quelque peu borderline qui l'a emmené au-delà des limites qu'elle souhaitait. Cru et sans équivoque, elle évoque sans pudeur la sexualité, devenue un moyen de se protéger, de se nourrir plutôt que de se donner du plaisir.
Un récit toujours sur le fil mais qui ne tombe pas dans le glauque et sait se ménager des passages plus légers où l'humour affleure.
L'odyssée italienne d'Ulli est entrecoupée ici de passages textuels, extraits de son carnet de voyage, donnant ainsi une résonnance encore plus forte et réaliste de son périple.
Ce voyage en Italie restera indélébile pour Ulli, marquant d'une certaine manière la fin de l'enfance et de ses illusions. Découvrant la cruauté et l'oppression masculine, son regard sur le monde sera à jamais changé et laissera place à une vision plus féministe des choses.

On notera le graphisme, plutôt surprenant avec sa bichromie dans les tons verts, et son trait simple assez expressif qui sert bien le propos.

Prix révélation Angoulême 2011.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Je ne sais pas s'il y a eu plusieurs éditions de ce roman graphique, mais la version en ma possession n'a pas le même résumé que celui affiché sur Babelio. Celui que j'ai laisse seulement entendre qu'on va lire une histoire de deux jeunes autrichiennes allant en stop en Italie, en mode punk. Il laisse entendre une bédé sur le voyage et l'amitié...

Aussi, quand j'ai avancé dans la lecture, j'ai été assez surpris, et j'ai faillis arréter ma lecture à de nombreuses reprises. Ce n'est pas que ce roman graphique est mauvais – il est même très bon – ou que les dessins soient désagréables – bien qu'assez simples, avec un jeu de couleurs sobre et original, je les ais beaucoup appréciés – c'est simplement qu'il traite de sujets très durs qui n'ont rapidement plus rien à voir avec le voyage ou l'amitié.

Ce bouquin parle d'abord de violences sexuelles. C'est l'histoire d'une Autrichienne, joli blonde au décolleté avantageux, qui va se retrouver dans une Italie des années 80 très machiste où on se moque un peu du consentement des filles. Il y a aussi la drogue, la mafia... Ulli, l'héroïne, va aller de galère en galère...

Le livre est très dur. J'aurais apprécié une sorte de trigger warning sur la couverture, car je ne pense pas que n'importe qui puisse lire ce bouquin en en sortant indemne.

Une très bonne bédé, un témoignage très puissant, mais lecteur sache le : c'est aussi une oeuvre très sombre !
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critiques presse (1)
BoDoi
27 novembre 2017
Par ses choix et son engagement, autant que par sa mise en forme, Alors que j’essayais d’être quelqu’un de bien se pose comme un livre fort, un témoignage intime audacieux et, tout simplement, une très belle bande dessinée.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Ces ritals sont affamés ! Dans ce pays règne encore le mythe de la virginité. La femme est sacrée ! Sainte Vierge Mère de Dieu ! Et plus on va vers le sud, pire c'est.
C'est pourquoi le foutre leur sort par les yeux, le nez et les oreilles ! Ils se jettent sur les touristes pour tirer un coup facile. Ils pensent qu'il suffit d'inviter une étrangère à manger des spaghettis... pour que ces connes tombent dans le panneau !
J'espère que vous n'êtes pas assez bêtes pour vous vendre pour une bouchée de pain !
- Bien sûr que non !
- Tu déconnes ?
[...]
- Les Romains ont l'habitude des mendiants. A Rome, la différence entre riches et pauvres est extrême. Alors faire l'aumône est de bon ton.
En plus, t'es une jeune fille, toute dépenaillée.
- Hé, c'est la mode ! A Vienne, on vend ces pantalons lacérés dans les boutiques !
- Hahaha ! Les gens d'ici ne savent pas ce que c'est que des punks ! De toute façon, y a qu'une société d'abondance qui puisse produire une mode pareille ! En Italie du Sud, il y a de la vraie pauvreté. Là, personne ne se mettra volontairement des loques sur le dos !
- Au début, je les ai lacérés moi-même. Et je suis fière de chaque déchirure qui s'ajoute.
- Les mecs aussi raffolent des déchirures. Pour mater ta culotte !
- Et alors ?
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p.423.
Ulli : Tu ne comprends plus l’allemand ou quoi ? Je veux dormir !
Andreas : Je comprends que tu souffres d’un terrible complexe de chasteté.
Ulli : Tu t’y mets aussi maintenant.
Andreas : Edi et toi, vous êtes comme deux petits lapins en délire. L’une est nympho et l’autre joue à la bonne soeur. Tu n’as pas idée de ce que tu manques. Faut pas être timide. Oublie ton éducation catholique. Nous vivons à l’heure de la révolution sexuelle !
Ulli : Et alors C’est pour ça que je dois me faire baiser par n’importe quel trou du cul ?
Andreas : Tu n’aimes pas les mecs ?
Ulli : C’est ça.
Andreas : T’es lesbienne, frigide ou juste prude ?
Ulli : Je déteste les mecs ! Les mecs, c’est pire que tout ! Vous vous comportez comme des malades. Si jamais je me suis intéressée au sexe un jour, c’est grâce à vous que ça m’a passé.
Andreas : Oh là là ! T’as eu de mauvaises expériences, hein ? Ça ne m’étonnerait pas. Mais, faut pas mettre tous les hommes dans le même panier. On n’est pas tous pareils. Moi, par exemple, je suis un expert pour gâter les femmes. Et je vais te dire pourquoi ! J’aime voir une femme fondre sous mes caresses, effleurer une chatte, la voir mouiller, humide, ahhh ! ! ! Edi m’a dit que tu n’as jamais eu d’orgasme. C’est vrai ? Je peux t’en procurer un, suffit de te détendre...
Écoute, Andreas. Tu es un bon pote. Si tu veux être au-dessus des autres, alors respecte ce que je te dis, d’accord ?
Andreas : Pourquoi t’es si coincée ? relaxe !
Ulli : Pfff ! Je ne suis pas coincée ! ! Je... Je... J’ai été violée. La première nuit à Palerme.
Andreas : Je ne savais pas... désolé.
Ulli : Ce n’était pas ce qu’il y avait de pire. Le pire... C’est d’être matée et pelotée sans arrêt, le viol mental. D’être traitée comme un petit toutou qui par hasard sait parler. Mais ce que toutou dit, tout le monde s’en fiche .
Andreas : Ça va, ça va. Dormons.
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Edi est couchée avec Andreas. J'ai le sac de couchage pour moi toute seule. Enfin assez de place pour m'étirer. La brise fraîche de la nuit balaie le parc. Bruissement des feuilles. L'espace infini tout autour se déploie en moi aussi. Blottie dans mon nid, je suis heureuse.
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p.321-2.
Andreas : À 25 ans au plus tard, ils doivent se ranger. Se marier, chercher un travail... mais avant, toutes les frasques sont permises.
Ulli : Et les filles ?
Andreas : Hein ?
Ulli : Et pour les filles ? J’en vois rarement.
Andreas : Ben elles restent à la maison, vont à l’école et se marient tôt.
Ulli : Et elles n’ont pas droit aux frasques avant ?
Andreas : Couvrir de honte toute la famille ? Oh que non !
Ulli : Et comment les mecs sont censés s’amuser sans les filles ?
Ha ha !
Ulli : C’est franchement dégueulasse.
Andreas : Au fond, les filles auraient plus de chances de réussir, parce qu’elles vont à l’école pour apprendre. Une pure perte de temps. On veut qu’elles fassent des enfants et deviennent de parfaites boniches.
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Il y a une légende autrichienne qui dit : celui qui veut traverser la tour sombre doit regarder vers l'avant. Celui qui se retourne sera englouti par l'enfer.
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