J'aime pas trop non plus la chanson française.
Enfin un certain type de bêleurs tièdasses n'ayant d'autre sujet que leur nombril mais toujours prompts à se révolter sur commande histoire de la jouer populo avec du coeur.
Seulement j'en fais pas une BD. Faut dire que je sais pas dessiner, alors.
Alors je me rabats sur Luz parce qu'avec ces faciles 0,0005 mm de poudreuse hivernale, ben moi j'adore faire de la Luz.
Y a à boire et à manger.
Tiens, comme aux restos du coeur, cause annuelle de tout artiste en mal de promo qui se respecte ?!
Luz a ses souffre-douleurs.
Coup de bol, ses têtes de turc sont itou les miennes.
Delerm, Bénabar, Murat, Cali...C'est quand le bonheur ? Lorsque tu te tais ! C'est pas le Nirvana mais c'est un bon début.
J'ai découvert un Luz admirateur d'Yvette l'accordéoniste.
Faut dire qu'elle au moins, quand elle fait de la musique, elle chante pas !
Et l'humour dans tout ça me direz-vous ?
C'est comme tout, subjectif.
Delerm en tête de gondole, rayon tir au pigeon, les blagues s'enchainent avec un décrochage des zygomatiques fluctuant.
Gros point noir, cette idée fixe de l'auteur à vouloir relier toute création pseudo-artistique avec une partie anatomique se situant entre le talon et l'occipital. Toute anal-ogie un brin scato ne saurait être fortuite.
Gros point fort, des mises en pages diverses et variées allant du strip à la mini-histoire en passant par moult jeux auquel le lecteur, un brin taquin, saura se prêter de bonne grâce.
Ce Luz est finalement à l'image de la chanson française.
Il alterne le bon et le navrant avec une régularité métronomique.
M'en vais écouter un p'tit Delerm tiens.
Père Vers, en pleine communion christique hier soir, m'a imploré d'expier tous mes péchés...
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Une virulente critique, à prendre au second voire même au troisième degré bien sûr, de la chanson française dans tous ses états.
L'auteur s'amuse à faire des sortes de jeux avec des questions réponses pour le lecteur pu encore un "Sudokon" (oui, oui, vous ne rêvez pas, il ne s'agit pas d'une erreur de phrase mais bien d'un jeu de mots, très lourd, je le reconnais, de la part de l'auteur) dans lequel il faut remplir les cases avec les plus mauvais chanteurs français. Autant vous dire que je ne me suis pas prêtée à ce petit jeu car j'ai trouvé cette bande-dessinée relativement vulgaire même si certaines caricatures sont plutôt bien réalisées (voilà pour le seul point qie je lui accorde). Néanmoins, peut-être que vous aurez l'esprit moins borné que le mien et que vous trouverez ici matière à rire mais autant vous le dire tout de suite, ce ne fut pas mon cas.
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Petit opuscule vachard contre la chanson française ou plutôt contre les chanteurs français. de l'humour à la Charlie hebdo alors ça passe ou ça casse !
Des chanteurs avec un filet de voix chevrotante, sans texte, inspiré par leur petit quotidien ... ou leur nombril (référence à découvrir dans l'ouvrage !)
Perso j'ai beaucoup souri et qqes fois ri. Qui aime bien, châtie bien alors peut-être que finalement Luz l'aime bien cette chanson française ?
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Les dessins moyens...mais l'humour décapant+++
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"le courage des oiseaux" est une chanson écrite par...
A - Dominique A ?
B -Vitamine C ?
C - Hépatite B ?
Dans le 138e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente La dernière reine, album que l’on doit à Jean-Marc Rochette, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de la seconde partie de Vernon Subutex, l’adaptation du roman de Virginie Despentes par Luz, un album sorti chez Albin Michel
- La sortie de l’album Le ciel pour conquête que l’on doit à Yudori et aux éditions Delcourt
- La sortie de l’album Vénus à son miroir que l’on doit au scénario de Jean-Luc Cornette, au dessin de Mattéo et c’est édité chez Futuropolis
- La sortie de l’album Le match de la mort que l’on doit à Pepe Gálvez au scénario, Guillem Esriche au dessin et c’est édité chez Les arènes BD
- La sortie de l’album Une romance anglaise que l’on doit au scénario de Jean-Luc Fromental, au dessin de Miles Hyman et c’est édité chez Dupuis dans la collection Aire libre
- La réédition du Dracula de Georges Bess qui adapte ici le roman de Bram Stocker dans un ouvrage disponible aux éditions Glénat.
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