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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Kouplan, sans papiers, vit en Suède et décide de mettre une annonce sur le net proposant ses services de détective. Une réponse. Pernilla a perdu sa fille, Julia âgée de 6 ans.
Perso, j'ai été déçue par ce polar. L'intrigue est devinée avant qu'elle ne soit révélée. Je n'ai pas aimé l'écriture. Pourtant, les héros avec leurs fêlures (mes préférés) sont présents mais la sauce n'a pas pris. Dommage. Je ne comprends pas le prix reçu par ce livre et j'ai été rassurée de voir que d'autres n'ont pas aimé non plus.
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Lövestam Sara – "Chacun sa vérité : une enquête du détective Kouplan " ; préface de Marc de Gouvenain – Robert Laffont / Pocket, 2018 (ISBN 978-2-266-2782-2)
– copyright 2015 pour l'original en suédois.

Malgré son invraisemblance quasi complète, l'intrigue proposée amène le lecteur à lire sans ennui la moitié environ de ce roman : en effet, le personnage de l'enquêteur Kouplan (immigré sans papiers, réfugié en Suède) présente une certaine originalité qui suffit à porter le récit. L'auteur fait appel à son propre vécu, puisqu'elle a oeuvré dans les foyers d'accueil de migrants.

Malheureusement, le récit bascule ensuite : la seconde moitié du roman devient un "Grrrand Drrrame Psychologique des Prrrofondeurs", qui fait sans doute le régal des magazines dits "féminins" garnissant les salons de coiffure, mais qui rompt le fil de l'intrigue, rapiécée vers la fin par un "heureux hasard" garantissant le "happy end" commercial de rigueur.

Décevant. Vérifier si le deuxième sera mieux ou moins bien.
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L'enquêteur a été souvent attribué à des personnages troublés comme le policier bourré, le policier asocial, le policier en pleine déprime (chre Nesbo par exemple), la policière garçon manqué (Millenium), le médecin légiste (chez Patricia Cornwell), ou plus classiquement le détective privé ou la vieille dame (chez Agatha Christie). Sara Lövenstram a trouvé la photo manquante à ce panoptique puisque son héro est un jeune SDF en situation irrégulière, clandestin en Suède qui va se faire embaucher comme détective privé par une femme qui ne souhaite pas que la police soit mêlée à l'affaire.

L'originalité de ce livre est donc de s'affranchir de tous les mécanismes et outils traditionnels de l'enquête : point de systèmes informatiques policiers, pas de techniciens de la police scientifique, pas de recours aux caméras de surveillance. Les seules possibilités sont l'enquête de voisinage et l'exploitation des petits cellules grises.

Ne vous attendez donc pas à un roman vif, rythmé, mais bien un roman plus traditionnel des Reines du Crime du siècle dernier dont on devine facilement la conclusion. Par contre, vous y trouverez plaisir à découvrir un autre face de la Suède, de ses pratiques sociales; mais également du mode de vie des exclus de la société avec une perpétuelle épée de Damoclès au-dessus de leur tête.

Je conseillerai donc ce livre aux personnes habitués aux romans "classiques" désireuses de lire un roman policier, sobre, fluide, sans effets sanglants ou stressants.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Kouplan est sans papier. Il a quitté l'Iran pour la Suède pensant trouver la paix. Mais c'est la peur qui le taraude tous les jours. Peur de la police, peur d'être renvoyé dans son pays. Il décide de devenir détective privé. Sa première affaire sera d'enquêter sur la disparition de Julia 6 ans. Sa mère n'a pas voulu prévenir les autorités. Pourquoi? Pour Kouplan ce n'est pas un problème vu qu'il fuit la police comme la peste.

Kouplan essaie donc de retrouver la trace de la gamine mais c'est très laborieux ce qui donne du coup un côté laborieux et ennuyeux à notre lecture. Il ne va pas se passer grand chose pendant les 3/4 du livre.
L'enquête passe du coq à l'âne sans que l'on comprenne parfois comment Kouplan en est arrivé là. J'ai l'impression que la traduction du livre y joue beaucoup.

Nous avons différents points de vue. Tout d'abord Kouplan, son enquête, sa vie personnelle, ses états d'âme, ses interrogations. Pernilla ensuite, la mère de Julia, personnage particulier, j'ai ressenti un malaise la concernant, une peur aussi. Et puis certains chapitres font parler une petite fille qui a été enlevée et qui est séquestrée dans un appartement.

Contrairement à Aurélie je pense que les polars suédois ne sont pas fait pour moi. Trop de longueurs, trop lent à mon goût. Il n'y a pas vraiment d'intrigue. L'auteur se concentre plus sur ses personnages qui pour le coup sont très bien travaillés. La lenteur permet de faire connaissance avec eux surtout avec Kouplan qui va devenir un personnage récurrent dans les enquêtes de Sara Lövestam. Mais j'ai du mal à exprimer mon ressenti concernant ce personnage. Détective amateur, immigré sans papier, physique très particulier (il a 28 ans mais en parait 16) difficile pour moi d'avoir un avis sur lui.
J'avais compris dès le départ le dénouement de l'enquête donc aucune surprise côté intrigue. Par contre j'ai été très surprise par la chute du livre. Sur le coup je ne m'y attendais pas du tout!

C'est donc un avis mitigé que j'ai sur ce livre. Comme je n'aime pas me faire une opinion sur un seul livre je vais lire la suite et je pourrais ensuite confirmer mon ressenti sur les livres de Sara Lövestam.
Lien : https://livresaddictblog.blo..
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Improbable.

C'est le mot qui me vient à l'esprit.

J'ai pourtant laissé décanter le livre quelques jours avant d'écrire (grand prix de littérature policière 2017 quand même), mais au bout du compte, je ne sais toujours pas quoi en penser.

Sara Lövestam explique, en postface, qu'elle ne souhaitait pas initialement écrire un roman policier.

Cela se voit, et laisse le sentiment diffus d'une lecture bancale.

Car soyons honnête, lorsque Pocket marque le roman de l'estampille "thriller", on est un poil dans l'esbroufe.

Parce qu'un thriller suppose qu'une intrigue se mette en place, puis surtout qu'une tension naisse de la lecture...

En l'occurrence l'intrigue est bien posée dès les premières pages, ce qui est plutôt un bon point: Pernilla a perdu sa fille et fait appel à Kouplan qui se présente comme détective privé.

Jusque là rien de révolutionnaire.

Et puis, et puis... plus rien. 50, 100, 150 pages: Kouplan erre dans la rue, Kouplan va voir Pernilla, Pernilla fait à manger à Kouplan, Kouplan retourne dans la rue et Pernilla lui refait à manger... C'est long 150 pages...

C'est d'autant plus long lorsque chaque situation est tellement improbable qu'elle contraint presque à relire les pages précédentes pour vérifier qu'on n'a pas loupé un passage.

Kouplan, le personnage central, déjà.

Le type est un réfugié iranien au passé mystérieux, sans papiers, et, pour survivre dans l'attente de pouvoir présenter un nouveau dossier d'immigration (le premier a été rejeté), il se dit que ce serait vraiment une très bonne idée de devenir enquêteur privé...

Brillant. Enquêteur privé quand on ne peut officiellement s'adresser à aucune administration parce qu'on risque l'expulsion, c'est un peu comme un vegan qui déciderait de devenir boucher...

Rappelons que Pernilla a par ailleurs perdu sa fille, pas son chien hein, SA FILLE, depuis 4 jours quand elle fait appel à lui et qu'elle refuse d'alerter la police, ce qui devrait interpeller Kouplan dès le départ, mais comme il a pas mal besoin d'argent, on va dire qu'on passe sur ce détail.

L'enquête, ensuite: et ben Pernilla se rappelle de rien mais y'a un mec qui dit à Kouplan qu'il a peut être vu un homme, une semaine plus tôt, avec une petite fille, et aussi y'a un copain à Kouplan qui lui dit qu'il connait des gens qui connaissent d'autres gens qui connaissent un type qui bosse pour un mec qui fait la prostitution infantile...

Et là, devinez quoi; c'est le même type han la chance!

Vraiment, on n'y croit pas une seconde.

Par ailleurs, j'ai pas pour réputation d'être particulièrement intuitive, au demeurant je cherche rarement, même dans un polar, à connaitre la fin de l'histoire avant la fin de l'histoire, mais là, en gros, j'avais saisi l'embrouille au premier tiers du livre, en priant pour être surprise, en vain, comme souvent avec les prières.

Il faut ajouter à cela un style assez peu fluide, saccadé, un peu chaotique pour tout dire, qui, sans être indigeste, ne rend pas le récit plus sympathique.

En revanche la surprise naît de ce que l'auteure semble tout d'un coup reprendre le contrôle de son livre (ou se réveiller) dans les 80 (allez, arrondissons à 100) dernières pages.

Là, enfin, alors que le lecteur n'est pas loin d'être près du fond du gouffre, le récit prend vie, les personnages s'animent, deviennent chair, deviennent Hommes.

Là, enfin, se révèle l'empathie de l'auteur, se réveille l'humanité du lecteur.

Je n'ai donc pas été particulièrement convaincue par ce roman.

J'ai pour autant envie de laisser le bénéfice du doute à l'auteur dans la mesure où Chacun sa vérité est le premier tome d'une tétralogie, ce qui pourrait notamment expliquer la lenteur du récit dans la mise en place des personnages qui pourraient bien s'étoffer de belle manière.

Sans enthousiasme débordant, mais avec une certaine curiosité, affaire à suivre, donc...
Lien : https://chatpitres.blogspot...
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Un bon bouquin.
L'écriture est simple, facile. L'histoire est menée en chapitres courts. Peu de personnage ce qui permet de les mémoriser et de suivre le déroulement de l'intrigue aisément.

Pour autant le roman est bourré de surprises, de fausses pistes, qui nous font pencher vers un coupable puis un autre etc.
J'ajoute qu'il y a ce qu'il faut de suspens pour accrocher le lecteur, sans la multiplication de meurtres toujours plus horribles les uns que les autres (je ne veux plus lire de ces romans noirs là).
Sans dévoiler l'histoire, ce serai dommage ! il y a une petite fille enlevée et son sort, que l'auteur nous fait deviner par petites touches, nous émeut fortement.

Un cadeau de Noel qui est une belle découverte pour moi.
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