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EAN : 9782075093262
336 pages
Gallimard Jeunesse (21/06/2018)
3.8/5   27 notes
Résumé :
Marginale, d'origine cubaine, Steffi est harcelée par les filles de sa classe. Aller en cours est tous les jours un exercice de survie. Ce qui la fait tenir: la force qu'elle trouve dans son amour pour la musique et son don pour la basse.

Jeune jazzman qui s'est fait un nom à Stockholm pendant la Seconde Guerre mondiale, Alvar a des souvenirs à revendre et ne vit que pour sa passion.
Quand leurs routes se croisent, passé et présent se mêlent. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un livre qui tourne uniquement autour de la musique. le jazz. Un univers assez inconnu pour moi. L'histoire se passe à deux époques différentes. Celle de Steffi, une lycéenne harcelée dans son établissement. C'est juste évoqué dans le livre mais c'est hyper violent. Steffi rencontrera par hasard un très vieux monsieur, coincé en maison de retraite. Il se raconte, lui jazzman à Stockholm quand il était tout jeune pendant la seconde guerre mondiale.
Entre le présent de Steffi et les souvenirs d'Alvar le roman comporte un peu de longueur. Mais on s'attache à ces 2 personnages qui ont une histoire à nous raconter. Steffi qui se débat avec une force étonnante contre les harceleurs et Alvar dont les souvenirs piquent un peu les yeux.
Ambiance douce amère dans ce roman où les sentiments ne sont pas feints. J'aurais aimé un peu plus de détail sur la famille de Steffi, le petit frère est peu évoqué...
Alvar nous donne une image belle et forte d'une vieillesse sans pathos.
Un joli roman qui mêle plusieurs sujets. Ce qui m'aura marqué c'est la violence des mots et des gestes des 2 harceleuses sur Steffi, d'origine Cubaine. il y a quelques horreurs tout de même.
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Steffi est une jeune ado de quinze ans dont le père est cubain, dans un pays nordique. Persécutée par une de ses camarades de classe et sa bande de moutons, elle se réfugie corps et âme dans la musique et particulièrement le jazz. C'est d'ailleurs ce dernier qui va lui permettre de faire la connaissance d'Alvar, jazzman débarqué à Stockholm au coeur de la seconde guerre mondiale, plein de rêve du haut de ses 17 ans et qui, soixante-dix ans plus tard, regorge de souvenirs et de soif de les faire revivre.
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Les romans jeunesse ont cette magie de pouvoir sensibiliser les plus jeunes grâce à des histoires empreintes de réalisme et peuplées de personnages auquel le lecteur n'a souvent aucune peine à s'identifier. Les auteurs s'emparent de ce chemin de bataille et nous proposent des voyages aussi percutants que bienveillants envers leurs jeunes lecteurs. Sara Lovestam embarque ici nos adolescents dans la réalité poignante du harcèlement scolaire violent, ce lynchage gratuit que tant d'enfant connaissent au moins une fois dans leur vie, parfois toute leur scolarité, souvent pour une différence qui ne devrait pas en être une. Steffi nous montre que même si on pense (à tort) que l'enfant s'en fiche, qu'il n'est pas touché par ces brimades, insultes et autres crasses quotidiennes, la réalité intérieure est tout autre. le harcèlement brise nos enfants de l'intérieur, leur âme, leur sensibilité, leur justice.
Ce roman sensibilise très bien les jeunes au harcèlement et aux humiliations qu'ils sont habitués à côtoyer chaque semaine, chaque jour. L'histoire est touchante, portée par un double récit en double temporalité : d'un côté le présent malmené de Steffi, de l'autre les souvenirs d'Alvar racontés avec nostalgie sur fond de guerre. La formule est parfaite et nous entraîne pour un beau moment de lecture.
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Deux êtres que rien ne prédestinait à se rencontrer s'apprivoisent par le truchement du jazz. Une passion qui illumine leurs jours et dépose un baume sur les meurtrissures du quotidien. Steffi est une étudiante harcelée par ses copines de classe et qui s'évade en jouant de la basse, toujours prête à décoller au quart-de-tour. Alvar vit dans une maison de retraite, las de ses 90 ans et de la solitude qui l'emmure dans un état proche de la prostration. Il survit grâce à ses souvenirs de musicien-vedette durant les années de guerre. Quand leurs routes se croisent, passé et présent se télescopent et une amitié sincère naît de leurs échanges. Premier roman pour jeunes adultes de Sam Lovestam, star adulée de la littérature suédoise, « le jazz de la vie » évoque tour à tour le choc des générations, le rapprochement de celles-ci, la quête du bonheur et la tolérance. En toile de fond, l'auteure décrit la ville de Stockholm loin des poncifs et des fascicules distribués par l'Office locale du Tourisme. Elle offre un récit efficace qui engendre de beaux instants d'émotion, tout en faisant souffler un vent de liberté lénifiante à mesure que l'histoire progresse et desserre l'étau qui, jusque-là, entravait la poitrine des protagonistes.
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Quel beau livre!!
J'ai acheté ce livre pour mes élèves de 10-11e année d'immersion (Canada). Donc je m'attendais à un livre plus ''adolescent'' que celui que je viens tout juste de terminer.
Quelle belle surprise que cette histoire racontée à deux temps, celui de Steffie et celui d'Alvar. de belles scènes d'amour et d'amitié.
Comme d'autres ont mentionné, j'ai découvert Povel Ramel et la scène interdite du jazz du temps de la guerre. Mes recherches ont montré qu'un certain Alvar Svensson né en 1926 a été aussi musicien!
Une histoire linéaire, bien filée qui m'a agréablement surprise par sa légèreté, sa droiture et sa constance.
Je salue également, le talent de l'auteur qui a su me faire réagir grâce aux gestes odieux de certains personnges de même que par des tournures d'événements revélés aux justes moments. Par exemple, je ne m'attendais pas à revoir, mais voilà qu'à la toute, on apprend qu'elle est encore vivante et qu'elle peut jouer encore jouer du piano.
Enfin, l'auteur est aussi restée d'époque tout en opposant le jazz des années '40 à certaines musiques contemporaines, du même coup, nous exposant certaines différences de générations.
Un bon livre, bien construit, bien étudié qui m'a amené ailleurs tout en me touchant.
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Un pays, deux univers, deux mondes différents, une seule passion : le jazz ! Un livre que j'ai acheté uniquement pour le titre, en fait. Parce que j'avoue, il me vendait du rêve.

Quand je l'ai acheté, je ne me souviens pas si j'avais lu le résumé ou non, du coup, je ne savais pas trop à quoi m'attendre en le lisant. Mais, je pensais quand même à une petite romance entre un garçon et une fille réunit par la même passion : jouer de la musique.

Mais en fait, pas du tout ! On fait la découverte, d'Alvar et Steffi. Alvar, est un vieux monsieur qui habite dans une maison de retraite et Steffi, une jeune adolescente de quinze ans, allant au collège ! C'est une rencontre qui se fait tout à fait par hasard. Ils se lient d'amitié et Alvar entreprend de raconter sa vie à Steffi… le fil conducteur ? le jazz.

Avec un fond de Seconde Guerre Mondiale !

Vous commencez à le savoir, mais les livres qui parlent de la S.G.M, j'aime beaucoup ! D'autant plus, s'ils nous racontent la vie des personnes qui subissaient de manière « indirecte » la Guerre. Les personnes qui n'étaient pas les sur le front. Les pays qui n'étaient pas vraiment dans la guerre.

Certes, ils ont eu des conséquences de la Guerre. Mais, ça ne les pas empêcher de vivre leur vie, même s'ils vivaient dans une peur retenue si je peux dire ça comme ça.

Et pour ça, il y avait les concerts au Nalen, le soir avec les groupes de Jazz que seuls les initiés écoutaient sans jugement et sans peur. Parce qu'à l'époque, le Jazz n'était pas bien vu…

Comme Steffi, d'ailleurs… Elle n'est pas aimée dans son collège et se réfugie dans la musique pour se sentir enfin elle-même !

C'est un livre que j'ai beaucoup aimé ! Parce qu'on en apprend beaucoup sur les suédois pendant la Seconde Guerre Mondiale : comment, ils la vivaient et surtout qu'elle place avaient pour eux la musique notamment le Jazz.
Lien : https://bookscritics.net/201..
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critiques presse (1)
LeMonde
03 décembre 2018
Le point de départ de cet opus aurait pu paraître mièvre de prime abord. Mais les flash-back sans blues, les personnages hors des archétypes et une fin optimiste où tout n’est cependant pas résolu comme par magie offrent un récit tranche de vie nuancé et rythmé.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Steffi a arrêté de se connecter à La Salle. Enfin, pas tout à fait. Elle y traîne parfois, pour voir. Et elle enlève systématiquement tous les commentaires qui sont sur sa page; elle essaie de ne pas les lire, mais c'est plus fort qu'elle. Elle fait tout son possible pour rester impassible aux " pute", " gouine" ou " boule puante", mais elle n'y arrive pas. Pourtant elle ne se prostitue pas, n'a jamais été amoureuse d'une fille et se douche tous les jours. Finalement, ce sont les mots qui souillent. Elle devrait définitivement arrêter de se connecter. Aujourd'hui, en tous cas elle n'ira pas.
( p 9 )
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elle a un talent fou. Si les professeurs ne s'en rendent pas compte, ce sont de parfaits crétins. Elle ne joue de cette clarinette que depuis quelques mois et elle parvient à exécuter des syncopes et des septièmes. Par moments, elle atteint même cette chose inexplicable qu'est le swing.
( p 258)
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Moi je suis blue. C'est une expression des premiers temps du blues, un sentiment de résignation, l'impression de crouler sous le poids de ce qui nous arrive. Dans mon cas, des agressions. Mais seuls les lâches s'en prennent aux autres. Les forts... Les forts vont de l'avant.
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C'était ça, le jazz. Les choses trop convenables n'avaient plus cours. Il fallait être fougueux, farouche, indomptable. Il était donc parfaitement normal que le piano ne sonne pas parfaitement juste. Erling assembla sa clarinette en cinq secondes, puis produisit l'une de ses fameuses mélopées sauvages. Impossible de les noter, elles n'existaient que dans l'atmosphère.
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L'ennui, c'est qu'elle ne comprendrait pas tout, par exemple la sensation que l'on éprouve en descendant un escalier jusqu'à une cave, pendant la guerre, et que l'on y trouve, dans l'obscurité du black-out... LE JAZZ.
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Chacun sa vérité - Sara Lovestam - Coup de ♥♥♥♥♥ du traqueur
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