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sur 195 notes
Après être allée voir "Le retour de Mary Poppins" au cinéma, j'ai eu envie de me plonger dans l'oeuvre originale afin d'y cerner les différence comparé au premier film, inoubliable avec Julie Andrews. Ici, on est bien loin des Supercalifragili...bref, vous connaissez la chanson ? Non ? Je me rappelle quant à moi l'avoir apprise en cours de chant lorsque j'étais au collège et n'ai jamais pu l'oublier.

Ici, le lecteur découvre une Mary Poppins beaucoup plus froide et sévère que celle de Walt Disney mais qui n'en reste pas moins La Nounou que tous les petits enfants aimeraient avoir. A chaque fois, elle emmène nos deux héros, Jane et Michael ainsi que les jumeaux qui sont encore dans leurs poussette, John et Barbara, dans des endroits merveilleux, tout en niant par la suite, n'avoir jamais vu ce que les aînés des enfants Banks prétendent avoir vu. Aussi, vont-ils faire les plus incroyables des rencontres sans jamais pouvoir prouver que celles-ci ont réellement eu lieu, si certaines traces ne subsistaient pas, leur démontrant qu'ils n'ont pas rêvé. Il faut dire que Jane et Michael Banks, bien loin d'être les jeunes garnements définis dans le film de Walt Disney mais comme tous les enfants, ils sont parfois agité et ont loin d'avoir les yeux dans leurs poches. Quant à John et Barbara, ils ont aussi leur rôle d'importance dans cet ouvrage, celui de l'innocence que seul un bébé peut encore avoir. Ils entendent le bruit du vent, discutent avec des oiseaux mais cela peut-il réellement durer malgré leur promesse de ne jamais oublier ? Rien n'est moins sûr car eux non plus ne font pas exception à la règle : vient un temps où l'on grandit et où l'on devient, comment dire, moins insouciants ?

Un roman qui nous fait replonger en enfance et dans lequel on aimerait bien tous rester un peu plus et surtout, qui nous permet de rêver ! Un ouvrage très bien écrit et il me tarde de découvrir la suite puisque j'ai appris que Pamela Lyndon Travers en avait écrit cinq autres ! Afin de faire durer le plaisir, je crois bien que le vent d'est soit de nouveau arrivé !
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Au 17 de l'allée des cerisiers, la maison des Banks est en émoi. La nounou vient de rendre son tablier, laissant les quatre enfants, Jane et Michaël, John et Barbara, sans personne pour s'occuper d'eux. C'est portée par le vent d'Est que va arriver Mary Poppins pour occuper cette place laissée vacante. Autoritaire et revêche, Mary sait se faire obéir des enfants d'un simple regard. Mais la discipline de fer qu'elle fait régner dans la maison n'est rien au regard du monde féerique qu'elle leur fait découvrir : la boussole qui emporte pour un fabuleux tour du monde, la vache rouge qui danse la gigue, le visage du zoo la nuit...


Pour qui garde à jamais le visage de Julie Andrews associé à celui de Mary Poppins, cette lecture est un vrai choc. Bien loin du charme, de la gentillesse et du sourire de l'actrice, la gouvernante est ici une femme acariâtre, sévère, peu sympathique et même vaniteuse. Elle ne sourit jamais, est à peine polie, dit toujours "non!", ne répond à aucune question et nie farouchement tout rapport avec l'univers de la magie. Pourtant, c'est elle qui apporte la fantaisie, le merveilleux, l'imaginaire dans la maison des Banks. D'ailleurs, les enfants ne s'y trompent pas et adorent leur nouvelle nounou qu'ils traitent avec tous les égards pour ménager sa susceptibilité. Avec Mary Poppins, acheter du pain d'épice, prendre le thé, se promener au parc, tout prend des allures de fête, tout est surprenant, tout est merveilleux. Et quoi qu'elle en dise, Mary est elle aussi attachée à ces enfants. Son comportement austère s'explique sans doute par son devoir d'éducatrice qui doit éviter de "copiner" avec ceux dont elle a la charge pour conserver leur respect.
Les historiettes imaginées par Pamela LYNDON TRAVERS sont un régal qui ravira petits et grands. Elles conservent un charme délicieusement désuet que l'on perçoit dans le vocabulaire, les tournures de phrases et les évènements relatés. Complémentaire du film qui a bien su transmettre l'ambiance tout en adoucissant la personnalité de la nounou, ce livre vaut pour son caractère authentique, loin de toute mièvrerie. Pas absolument indispensable mais à lire comme une curiosité.
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Pour reposer de lectures plus tragiques, une évasion dans le fantastique jeunesse, mais avec la version originale, pas celle de Disney ou des albums enfantins.

On pourrait dire qu'ils ont bien de la chance, les enfants Banks, d'avoir une pareille nounou, elle qui peut entrer dans un dessin pour y prendre le thé avec qui on peut rire jusqu'à s'envoler au plafond. Et le livre ajoute aussi l'histoire de la vache qui ne pouvait s'arrêter de danser ou celle des bébés qui parlent aux oiseaux.

Féérique donc, mais cette Mary Poppins est différente de la souriante nounou de Disney. Elle est plutôt sévère, facilement contrariée et même plutôt vaniteuse, avec l'habitude de se contempler longuement dans les vitrines des magasins.

Et puis, le contexte social peut faire sourire. On dit que les parents Banks n'ont pas une aussi jolie maison parce qu'ils ont quatre enfants, mais cette pauvre pauvre famille a aussi bien des domestiques à son service…

Un roman inégal, avec des chapitres qui peuvent être isolés de l'histoire principale, mais avec quand même des étoiles pour son univers magique.
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Mary Poppins, pour beaucoup, c'est Julie Andews : pétillante, souriante, stricte (après tout, elle doit élever des enfants), sympathique. Là... rien de tout cela. Certes, les enfants vivent des évènements extraordinaires, leur nounou n'est pas commune... mais elle n'inspire pas la sympathie pour autant. le mot "aigre" et ses dérivés reviennent souvent dans les descriptions. Et puis elle n'a aucune patience. Autre époque, sans nul doute... Quant à moi, elle peut reprendre sac et parapluie, malgré sa magie je change de nourrice avant que le vent ne tourne...
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M. et Mme Banks sont bien embêtés : la nounou est partie et personne n'est là pour les enfants, Jane, Michael, John et Barbara. Mais voilà que souffle le vent d'est et Mary Poppins descend du ciel pour s'occuper de la marmaille. Attention, on ne rigole pas avec Mary Poppins : « on ne pouvait pas regarder Mary Poppins en face sans lui obéir. Il y avait en elle quelque chose d'étrange et d'extraordinaire, de terrible et de fascinant. » (p. 17) Mary Poppins ne se laisse pas marcher sur les pieds et mènent les quatre enfants Banks d'une main de maître.
Mais elle est aussi une gouvernante hors du commun. Avec elle, les enfants découvrent le gaz du rire, apprennent ce qui passe la nuit quand le zoo est fermé et comprennent comme les étoiles sont arrivées dans le ciel. Pour Mary Poppins, pas de limite à l'imagination ou aux merveilles ! Elle peut tout se permettre. « Elle, c'est la grande exception. Elle échappe à toutes les règles. » (p. 157)
La gouvernante est très coquette, mais il faut surtout noter son détestable caractère. Revêche et acariâtre avec les enfants, elle est d'une courtoisie exquise avec certaines personnes, mais elles sont bien rares. « Mary Poppins n'avait pas l'habitude de perdre son temps avec des gentillesses. » (p. 212) le propre de cette nounou pas comme les autres, c'est de toujours dire non. Et pourtant, les enfants l'adorent et craignent de la voir partir. Mais que souffle le vent d'ouest et Mary Poppins s'envolera vers d'autres horizons.
Que voilà un personnage antipathique ! À la fois Madame Je-sais-tout et mere Fouettard, Mary Poppins est loin d'être la nounou dont j'aurais pu rêver. Je m'étonne que les jeunes lecteurs contemporains de l'auteure aient pu apprécier cette histoire, mais je suppose que ce qui me choque aujourd'hui participait à l'époque d'une forme d'éducation où les enfants devaient être matés et où l'expression « sage comme une image » avait du sens.
La Mary Poppins de Disney est bien plus charmante. Bien que sévère et intransigeante avec la discipline, elle donne l'impression d'aider sincèrement les enfants dont elle a la charge. le film développe à l'envi les scènes du livre et c'est avec un plaisir sans cesse renouvelé que j'ai suivi la belle gouvernante et les enfants Banks dans les méandres enchantés d'un tableau dessiné sur le sol. J'ai encore une fois échoué à prononcer Supercalifragilisticexpialidocious, mais je ne désespère pas.
À choisir, sans aucun doute, je prends le film !
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Moment de détente et d'évasion que la lecture de ce court roman de Pamela Lyndon Travers qui inspira un des plus fameux films des studios Disney.
On retrouve ainsi, dans les premiers chapitres, tout ce qui fit la magie du film, de la promenade dans un tableau dessiné à la craie sur un trottoir à un goûter au plafond avec un oncle rieur.
Mais ce livre réserve aussi beaucoup de surprises, plusieurs chapitres ayant été écartés de l'adaptation cinématographique.
Un moment bien agréable qui donne envie de connaître les autres tomes de la vie de Mary Poppins.
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Qui n'a pas rêver, en lisant ces pages de rencontrer une telle gouvernante et de participer à toutes ces facéties.
drôle mais aussi émouvant
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Mary Poppins est un de mes films préférés, et ce n'est que bien longtemps après avoir vu le film plus d'une fois que j'ai appris qu'il existait un livre (« de l'influence de Walt Disney sur la culture »… je n'en suis pas fière…) dont était tiré ce film. Ayant coup sur coup vu le film sur la genèse du film, Saving Mr. Banks, et regardé le Mary Poppins de Disney pour la énième fois , mais pour la première fois accompagnée de mes ratons, je me suis dit qu'il était temps de lire ce livre que j'avais ajouté à ma bibliothèque depuis un petit moment, et démêler le vrai du faux…
C'est un livre agréable que j'ai lu bien que j'aie eu du mal à me départir de la figure du film, me sentant flouée quand les choses ne se passaient pas comme Disney me l'avait raconté. Il faut cependant reconnaître la grande imagination de Travers, les histoires agréables, variées et sans morale pesante, qui rendent la lecture amusante et qui doivent probablement plaire aux enfants encore aujourd'hui. Mary Poppins n'apparaît finalement presque que comme un prétexte pour accoler des histoires sans lien entre elles, sans qu'il y ait de véritable progression dans l'histoire.
Le livre est finalement assez pessimiste me semble-t-il. Lorsque le vent repasse à l'est et que Mary Poppins s'en retourne d'où elle vient, rien n'a changé dans la vie des enfants. Leur père est le même banquier un peu raté (il n'a rien de l'assurance affichée du personne du film), leur mère est toujours la même écervelée (mais sans l'excuse de la suffragette), et le monde perd un peu de sa poésie. J'ai tout de même aimé cette Mary Poppins beaucoup plus ambivalente que dans le film. Une gouvernante bien sévère, et qui au premier abord se soucie bien peu de l'éducation des enfants qui sont à sa charge. Mais j'ai trouvé le message du livre (du moins le message que moi j'y ai vu) beaucoup plus intéressant et complexe que dans le film. Ici, il n'est pas question de changer quoi que ce soit à une situation familiale peu joyeuse. Mais Mary Poppins c'est, même si elle le nie fermement, la magie qui émerge dans le quotidien. Je ne parle pas du bonheur de ranger sa chambre en claquant des doigts, même si c'est bien appréciable, mais celui de trouver un petit truc par terre et d'en faire une boussole pour voyager littéralement aux quatre coins de la planète, c'est ne plus savoir si les rêves sont réalité ou imagination. Si la situation ne change pas, c'est ce que chacun en fait, c'est le regard que chacun pose dessus qui rend les choses belles ou pas. Et cela, chacun, quelque soit son âge ou ses conditions de vie, en a la capacité.
Je ne sais si tout ce qui est dit sur la genèse du film est vrai, si P.L. Travers a eu cette enfance si difficile et si Mary Poppins est venue un jour la voir, j'aurais tendance à penser que tout n'est pas vrai et que, comme elle a voué aux gémonies l'adaptation de son livre, elle a dû se retourner dans sa tombe en voyant que l'on réservait le même sort à sa vie, mais si elle a eu une enfance triste, il est bien possible qu'une Mary Poppins l'ait aidée à changer son regard puisqu'elle ne pouvait changer sa vie. Une très belle leçon, difficile mais pleine d'un espoir réaliste, cachée dans un tourbillon d'imagination, et faisant de ce livre un livre que l'on peut lire à tout âge, en y voyant à chaque fois quelque chose de différent.
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Très rapide et simple à lire, Mary Poppins, de Pamela Lyndon Travers est un livre pour les jeunes qui m'a littéralement emporté dans un monde magique, féerique. A travers différents chapitres et histoires diverses, le lecteur est emporté dans un endroit pleins de magie.

Les deux plus grand enfants sont attachants, sympathiques, intelligents, alors que Mary Poppins a l'air d'une femme sévère, strict, et pas gentille du tout. Malgré le manque de sentimentalisme de la nourrice, les enfants ont l'air de bien l'aimer (alors que moi, j'ai plutôt tendance à la détester !)

Je suis contente d'avoir lu ce livre de Mary Poppins, mais je ne pense pas qu'il marquera vraiment ma mémoire... c'était un bon moment de détente, une pause sympathique qui m'a fait me replonger un instant dans les années de mon enfance.
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L'idée de lire Mary Poppins en version originale vient de deux constats :
– A Cagliari, lors de mon séjour en Sardaigne, j'ai trouvé un livre pour enfants en kirigami intitulé Una passegiata con Mary Poppins (Une promenade avec Mary Poppins) que j'ai trouvé absolument magnifique. Mais, laissons cela de côté car il fera l'objet d'une prochaine chronique.
En revanche, je ne connaissais rien de ce classique pour enfants. Il ne me restait qu'un vague souvenir du film de Walt Disney, vu lorsque je devais avoir huit ou neuf ans. Je me remémorais une jeune femme joviale et habillée à la mode anglaise de la fin du XIXème siècle. Elle avait toujours avec elle un parapluie dont le manche était un canard bavard et qui lui permettait de s'élever dans les airs. Ah oui! Et j'oubliais surtout son sac dans lequel on pouvait trouver tout et n'importe quoi!
– la seconde, je dois améliorer mon anglais et je ne sais pas si vous vous rappelez mais lire d'autres romans en version originale (italien ou anglais) était l'un de mes objectifs de début d'année (Merci, Apophis).

Au 17 Allée des cerisiers, à Londres, la famille Banks doit au plus vite trouver une nouvelle nounou pour garder leurs quatre enfants : Jane et Michael ainsi que les jumeaux John et Barbara. C'est alors qu'une jeune femme un peu étrange arrive avec le vent d'est, Mary Poppins. Mrs Banks est de prime abord un peu surprise par les manières de cette nounou qui refuse de lui montrer ses recommandations. En revanche, les enfants sont plutôt curieux : qui est-elle donc cette femme revêche, arrogante et vaniteuse, capable de monter un escalier assise sur la rampe, de sortir toutes sortes d'objets de son sac vide ou de comprendre le langage des animaux?

Lire dans une langue étrangère n'est pas évident pour plusieurs raisons : si le sens de certains mots m'échappait, je faisais comme Apophis me l'avait conseillé, je les sautais! de toutes manières, la plupart sont récurrents et il est simple de deviner leur sens, après. C'est drôle aussi mais il m'est arrivé de faire quelques contresens notamment dans le chapitre où les jumeaux conversaient avec un étourneau! Enfin, la version que j'avais, a été remaniée. En effet, j'avais lu sur Babélio que le chapitre Bad Tuesday sur la boussole, véhiculait des stéréotypes racistes. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'au cours de ma lecture, ce n'étaient pas des personnages originaires d'Alaska, d'Afrique subsaharienne, de Chine ou d'Amérique du Nord que Mary Poppins, Jane et Michael ont rencontrés mais bien un ours blanc, un ara, un panda et un dauphin!

Pour en revenir au personnage de Mary Poppins, vous pouvez immédiatement oublier celui du film! Je comprends mieux maintenant pourquoi Pamela Lyndon Travers n'a pas du tout aimé l'adaptation cinématographique de Walt Disney! Les deux personnages n'ont rien en commun! Dans le roman, Mary Poppins est très ambivalente : d'un côté, elle ne rend aucun compte à ses employeurs, elle rabroue sèchement les enfants lorsque ceux-ci lui posent des questions, elle passe son temps à s'admirer ou à rajuster ses vêtements lorsqu'elle passe devant une vitrine d'un magasin ou envoye promener les commerçants ; et de l'autre, elle possède des dons étonnants comme défier les lois de l'apesanteur, converser avec les animaux, raconter de belles histoires aux enfants ou raccrocher des étoiles dans le ciel.

Hormis le premier et le dernier, chaque chapitre de ce roman est indépendant. Ils peuvent donc faire chacun l'objet d'une courte histoire du soir. Les aventures sont caution à différentes interprétations. J'ai pu lire que Pamela Lyndon Travers d'origine australienne est venue en Angleterre lorsqu'elle avait une vingtaine d'années et qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer des artistes adeptes de théosophie. Il y aurait ainsi plusieurs références dans le récit, notamment celles aux étoiles. Par exemple, il y aurait celle accrochée à la corne d'une vache rouge qui se met à danser ou celle que Mary Poppins accroche dans le ciel, etc… Pour ma part, je pense plutôt au contexte économique et historique dans lequel ce roman a été écrit. En effet, il est paru en 1934, soit quatre ans après le début de la Grande Dépression. L'auteure n'aurait-elle pas voulu insuffler un peu de fantaisie et de merveilleux dans un quotidien un peu morne et difficile?

En conclusion, la lecture de Mary Poppins a été un peu difficile en anglais mais elle m'a permis d'acquérir du nouveau vocabulaire. Si je ne m'attendais pas du tout au début du roman à cette Mary Poppins complètement différente de celle du film, il n'empêche que je me suis bien attachée à elle, à son indépendance et à ses dons un peu fantasques!
Lien : https://labibliothequedaelin..
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