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Tout d'abord, je remercie Livraddict de m'avoir sélectionné pour ce partenariat et bien évidemment les éditions La table ronde pour l'envoi du roman un mois avant sa parution.

Parlons ensuite de la couverture, toute bleue avec une photo d'une mosaïque d'époque, celle-ci m'a vraiment plu et me donnait vraiment très envie de lire ce roman.

Malheureusement, je me suis lassée très rapidement. Je voulais vraiment plonger dans une époque différente, vivre au coté de Pythias dans cette société grecque et non je n'ai pas réussi a rentrer dans le roman.

Déjà parce que dans un premier temps, aucun des personnages n'a su vraiment me conquérir. Ils ne sont ni attachants, ni repoussants, ils me lassent juste d'une grande indifférence.

Ensuite le coté historique, alors certes, j'imagine que pour un livre comme celui-ci, il faut des années de recherche pour un auteur, mais ici on n'a très peu de détails, très peu d'indices, d'explications pour nous permettre de comprendre ou de rentrer dans le roman. Et cela m'a vraiment manqué car c'est une période historique que je connais peu.

L'écriture d'Annabel Lyon est agréable, c'était la première fois que je lisais un de ses romans. Par contre la construction m'a déplu, beaucoup de dialogues qui m'ont souvent fait perdre le fil et puis beaucoup de l'écriture est au présent et je trouve ça toujours déstabilisant.

Comme vous le voyez, je parle peu de l'intrigue en elle même, car le livre m'est tombé des mains en cours de route. Je précise que cette critique est vraiment personnelle et vous invite bien sur a vous faire votre propre opinion en lisant le roman d'Annabel Lyon. C'est un très beau roman qui n'a pas su me conquérir me qui j'en suis certaine plaira énormément. Je suis malheureusement passée a coté, je n'attends juste a autre chose, je pense ou peut-être que ce n'était juste pas le bon moment.
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Depuis sa plus tendre enfance Pythias est instruite à la philosophie et aux sciences – comme le garçon qu'elle aurait dû être – par son illustre père, Aristote, qui la considère avec fierté comme « un esprit supérieur à bon nombre de ses élèves ». Pythias est une enfant avide de connaissances, intelligente, vive et pertinente, une enfant d'exception qui jouit d'une condition privilégiée et d'une grande liberté dans cette Grèce Antique où « penser n'est pas séduisant chez une fille ».
Puis elle devient adolescente et sa condition féminine ramène son père à une douloureuse réalité : son enfant, une fille !, est désormais une jeune femme qui va devoir apprendre à accepter que son indépendance d'esprit soit muselée dans cette société patriarcale.
Deux évènements tragiques auront précipitamment raison du bonheur de Pythias. Elle se retrouvera alors séparée des siens et devra trouver sa place dans un monde de désillusions, de trahisons et d'incompréhensions.

Le personnage de Pythias - narratrice de ce récit à la première personne - m'a conquise, j'ai aimé cette enfant déterminée tout à fait touchante et charmante. Une affection accentuée par le style d'Annabel Lyon contemporain et empreint de tendresse, par l'emploi d'un vocabulaire simple et sans langue de bois approprié au personnage - un vocabulaire parfois un brin trop actuel, « quel connard prétentieux ! » déstabilise un tant soit peu un lecteur en pleine immersion dans l'Antiquité.
Au fil des pages, j'étais de plus en plus impatiente de découvrir l'intrigue de ce récit initiatique qui s'annonçait prometteuse à l'issue de la première moitié du roman, consacrée à l'enfance heureuse de Pythias et son passage à l'adolescence. Puis naquit un sentiment d'incompréhension. Dans la deuxième partie, qui commence à la suite de revirements soudains dans son existence paisible, les épreuves auxquelles doit faire face Pythias en tant que femme m'ont laissées sceptique tant elles s'enchaînent sans être approfondies. Elle se résume en une énumération d'évènements qui n'accablent pas ou n'encouragent pas nécessairement le personnage principal mais qui donne l'impression que l'auteur est prise d'une immense lassitude. Une sensation qui ne s'atténue pas, à regret, dans la troisième partie qui conclut ce récit et le termine sur un goût d'inachevé.

Aristote mon père n'est pas une déception même si j'attendais de ce livre, choisi dans le cadre de la Masse Critique curieuse de découvrir la condition féminine de la Grèce Antique, un récit un peu plus travaillé dans sa finalité. Ce livre a été une agréable découverte que je dois à Babélio et les éditions de la Table Ronde (merci !). Annabel Lyon est un auteur à l'écriture fluide qui offre un moment plaisant de lecture.
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Athènes, IVe siècle avant Jésus-Christ. Pythias, fille du célèbre Aristote, préfère les dissections au tissage, les livres à la parure. Elle ne rêve que d'échapper au mariage. Mais dans la Grèce de cette époque, seules deux autres voies s'ouvrent aux femmes de sa condition : devenir prêtresse ou prostituée…

Second roman d'Annabel Lyon, Aristote mon père se situe dans la continuité de son premier titre, le Juste Milieu. Mais Aristote a vieilli, et laisse la première place à sa fille, Pythias, joli portrait de femme déterminée, qui tente de gagner son indépendance et de lutter contre le rôle figé que lui assigne la société. En dépeignant cette jeune intellectuelle pionnière (comme le sera plus tard Hypatie, par exemple), l'auteure dresse un tableau subtil mais accablant de la condition féminine en Grèce antique. L'intrigue manque pourtant de finesse : pour ne prendre qu'un exemple, hormis son père, la plupart des hommes qui entourent Pythias manquent singulièrement d'intelligence. Et malgré le style fluide d'Annabel Lyon, son texte comporte quelques longueurs.

Mais la vivacité de l'héroïne emporte au final le morceau : on passe un bon moment avec ce roman agréable et instructif.
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Je dois avouer que j'ai eu du mal à commencer l'écriture de cette critique et c'est donc pour ça que je la publie si tardivement. Ce roman ne m'a pas déplu mais il m'a déçue. Il ne m'a pas ennuyée au point qu'il m'en tombe des mains mais il ne m'a captivée non plus.
J'ai bien aimé la première partie malgré quelques invraisemblances historiques. Mais comme cet ouvrage ne se réclame pas en tant que biographie, mais bel et bien en roman, cela ne m'a donc pas dérangée que l'auteur prenne quelques libertés avec l'Histoire. L'éducation de Pythias et sa place de femme dans la société grecque antique m'a intéressée. Puisque elle est la fille d'Aristote, des questions philosophiques et sociales sont posées, ce qui pousse le lecteur à la réflexion. Et j'ai également trouvé le personnage d'Aristote attachant.
En revanche, je n'ai pas franchement pas aimé les deuxième et troisième parties ; on croirait être dans un tout autre roman. Certes, le personnage de Pythias a vieilli, mais il ne correspond en rien à la jeune fille curieuse et impertinente de la première partie. Je ne sais pas si c'est fait exprès mais le style d'écriture devient presque médiocre et l'histoire devient carrément vulgaire. Autant j'ai été sensible à la première partie, autant le reste du roman m'a laissé de glace. C'est pourquoi j'ai été déçue et me suis sentie presque trahie par l'auteur.
J'avais pensé lire le Juste Milieu, qui se déroule avant ce roman-ci et raconte l'éducation d'Alexandre le Grand par Aristote, en parcourant le quatrième de couverture mais je n'en suis plus si sûre après avoir fini Aristote mon père. Je lui attribue tout de même 3 étoiles car je ne l'ai pas trouvé inintéressant non plus mais aussi pour saluer le travail de recherches d'Annabel Lyon.
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Il faut d'entrée de jeu que je vous dise : je fais partie de ceux qui n'ont pas, encore, lu le juste milieu. Et je me dis, à la lecture de ce roman, que cela m'a probablement manqué. Non parce qu'il s'agirait d'une suite étroitement liée, pas du tout. le roman se tient parfaitement par lui-même. Mais j'ai un peu le sentiment d'avoir lu un roman qui ne se comprendrait totalement que par le tout qu'il forme avec son prédécesseur. Comme si je ne voyais qu'une seule facette d'une pièce : aussi intéressante soit cette facette, une pièce est composée de deux faces qui définissent cet objet. Une seule face n'est pas suffisante.

Ce roman est centré sur une femme, et pas n'importe laquelle, rien de moins que la fille d'Aristote, Pythias. Il semble qu'on ne connaisse véritablement pas grand-chose à son sujet : ayant reçu une bonne éducation de son père et mariée trois fois, dont la première par la volonté de son défunt père qui aura couché le nom de son époux sur son testament. Alors Annabel Lyon imagine les difficultés à s'intégrer que peut rencontrer une fille, éveillée aux plus hauts principes de philosophie, dans un monde pensé par et pour les hommes.

Jeune fille, Pythias suit son père dans ses discours, bénéficie d'un accès à un savoir inimaginable. Devenue femme, elle est immédiatement rejetée par ce père qui l'aime pourtant tendrement. Comme si le statut de femme la rendait forcément inférieure et indigne des sciences qu'on lui montrait jusque là. Mais c'est trop tard. Son esprit est déjà corrompu par cette liberté et cette curiosité qui ont été éveillées ; elle sait, parfois mieux qu'un homme. Comment entrer dans le moule ensuite et accepter les conventions ? Tenir une maison, être une bonne épouse, donner des enfants, se contenter du peu accordé aux femmes à cette époque : quelques métiers leurs sont réservés et elles peuvent y exercer un pouvoir certain, mais à quel prix.

Comme son père lui a lui-même enseigné, la théorie n'est rien sans la pratique. Elle va donc se confronter à la réalité, tenter de faire son propre chemin, seule, de trouver une place dans ce monde dont elle a été jusque-là protégée. J'ai trouvé qu'il était parfois difficile de suivre Pythias dans ses tentatives de trouver sa voie : prêtresse, sage-femme ou prostituée, on passe un peu trop vite d'une tentative à l'autre, sans forcément comprendre le cheminement de la jeune femme. C'est d'autant plus étonnant que, avant la mort d'Aristote, tout est plus explicite. A croire que l'auteur essaie de nous faire ressentir par ce biais les doutes qui saisissent son personnage. Mais ce n'était peut-être pas le meilleur moyen de les souligner.

Au bout du chemin, Pythias comprendra que les femmes ne sont peut-être pas aussi opprimées qu'elle le croit. A s'exercer discrètement, leur pouvoir existe pourtant bel et bien. A elle de s'entourer des bonnes personnes, de celles qui lui laisseront exprimer ses talents sans lui reprocher son statut de femme. Sa liberté, à être moins évidente, pourra toutefois s'exprimer, autrement.

La plume d'Annabel Lyon m'a rappelé celle de Leonor de Récondo dans son Pietra Viva. Un style moderne propre a évoqué les riches heures d'antan, celles qui sont le creuset de notre monde moderne, celles qui ont nourri et construit notre vision actuelle du monde. On sent la chaleur de l'été grec, le sable sous les pieds, la fraicheur des temples, l'importance des déesses, la fragilité des êtres, leur quête de transcendance. Il me manque maintenant l'aspect masculin de ce tableau sur l'Antiquité grecque. Ce deuxième volet qui permettrait avec ce roman de former un tout. D'où le besoin que je ressens de découvrir le juste milieu, qui semble décrire le quotidien des hommes, en se basant sur le personnage peu ordinaire du futur Alexandre le Grand. En dehors de ce sentiment d'incomplétude que j'ai ressenti, ce roman est vraiment intéressant et riche en découvertes sur un temps assez rarement utilisé en littérature.

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Voici un roman historique passionnant, tant par son sujet que par son style.
La Grèce du IVème siècle avant J.C., peu utilisée en littérature, confère une certaine originalité au décor de ce roman. le fait que le personnage principal soit une jeune fille en avance sur son temps - car élevée comme un homme par son philosophe de père - est très intéressant, il nous donne un aperçu assez complet de la vie quotidienne de l'époque. Condition féminine, vie domestique, croyances et rites religieux, mais aussi avancées de la médecine et situation politique, l'immersion est totale dans cette Grèce antique très bien décrite. Quelques petits anachronismes sont présents (par exemple le fait de boire du thé, qui n'était pas une boisson commune à l'époque), mais je ne sais pas si c'est le fait de l'auteur ou du traducteur. A coté de cela, les personnages sont extrêmement vivants et attachants, j'ai suivi les aventures de Pythias et de ses proches avec beaucoup d'intérêt.
Le style de l'auteur est moderne et dynamique, Annabel Lyon nous fait entrer dans la tête de l'héroïne très facilement (Pythias est la narratrice du roman), et le tout se lit avec beaucoup de plaisir. Aristote mon père est la suite de le juste milieu, mais il peut se lire indépendamment sans problème. N'ayant d'ailleurs jamais lu le juste milieu, je vais de ce pas remédier à cette situation…
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J'ai de loin préféré le juste milieu dont Aristote était le personnage principal à cette « suite » imaginée par Annabel Lyon. L'écriture est belle mais le propos est souvent énigmatique et par moments, on a peine à départager le rêve de la réalité. J'ai apprécié cependant de découvrir la vie quotidienne d'une famille vivant en Grèce dans l'Antiquité.
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Malheureusement je n'ai pas été tout à fait conquise par ce titre. Je n'ai pas lu le premier livre de Annabelle Lyon, qui traitait également de la vie d'Aristote, mais cela ne m'a pas posé de problème lors de ma lecture. Ce qui m'a posé problème c'est le style de l'auteur, certes fluide, mais justement un peu trop, pas assez travaillé. Et puis certaines répétitions volontaires laissent une sensation de style surfait...
Ensuite je n'ai pas accroché à l'histoire, je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages, bref, ce livre m'a laissé de marbre. Je n'ai pas détesté pour autant, mais j'avais l'impression d'être spectatrice de ma propre lecture, je pense que je suis passée à côté, tout simplement, peut-être le contexte n'a-t-il pas facilité les choses. J'ai en effet étudié longtemps la Grèce antique, alors j'étais parfois plus attentive aux références historiques qu'à l'histoire elle-même. Je peux d'ailleurs dire que ces références furent très agréables à lire, bien intégrées dans le livre, mais elles ont, à mon sens, pris le dessus sur le fond. Cela s'explique peut-être par mon attachement à l'histoire de la Grèce antique.
E, bref, je dirais que j'ai été quelque peu déçue, et qu'il a manqué ce petit plus qui aurait surement fait la différence.
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Dès son plus jeune âge, Pythias, la fille d'Aristote est une enfant vive, maligne, souvent bien plus fine que les garçons de son âge. Pendant les soirées que son père passe avec ses amis, intellectuels, hommes d'affaires, savants, elle aime écouter leurs longues discussions, cachée derrière une porte, et même y prendre part lorsque son père l'y invite. Mais c'est une fille ! Pendant sa petite enfance son père la traite comme un fils, lui permettant d'apprendre sans cesse à ses côtés, lui prodiguant son savoir et la poussant à lire ses livres. Jusqu'au moment où Pythias va devenir une femme, où sa condition féminine va devenir évidente pour son père, comme s'il l'avait oubliée jusque-là.
A la mort d'Alexandre, les macédoniens vont fuir Athènes, ils n'y sont plus les bienvenus. Aristote et sa famille vont s'exiler à Chalcis. Nous allons suivre les dernières années de la vie d'Aristote, le mentor d'Alexandre le Grand. Dans son testament, il décide du sort de sa maison et de ses esclaves. Pythias devra épouser Nicanor, un lointain cousin toujours à la guerre, elle devra l'attendre de longues années.
Ces années sont pour elle une période de recherche et de lutte pour garder cette indépendance de l'esprit que lui avait enseignée son père, mais qui s'avère si difficile à entretenir dans un monde gouverné par les hommes. Les pièges et les traitrises sont nombreux, elle doit faire face, apprendre de nouveaux métiers, survivre en somme à cette difficile condition de vie des femmes. Parfois à la limite de l'incohérence et bien peu crédibles, les expériences se succèdent pour permettre à Pythias de survivre pendant ces années.
Parfois un peu déroutant, c'est malgré tout un roman intéressant, d'une écriture résolument actuelle. L'emploi de la première personne nous rapproche de cette héroïne peu banale et attachante. La vie de Pythias est celle d'une jeune fille d'aujourd'hui, avec son combat pour l'égalité et ses aspirations vers une vie intellectuelle et égalitaire. Un combat sans fin, finalement. Car s'il est une évidence, c'est bien que la place, la condition et l'équilibre des femmes sont une lutte permanente quelle que soit l'époque dans laquelle elles vivent.
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Auteure canadienne, Annabel Lyon nous propose ici son deuxième roman mettant en scène Aristote. Je n'ai pas lu « le juste milieu » mais celui-ci qui en est la suite peut se lire indépendamment.

Nous découvrons la vie de la jeune Pythias, fille ainée d'Aristote. Intelligente, curieuse, érudite, elle fait figure d'exception dans cette Grèce antique où la femme est reléguée au second plan, devant juste gérer sa maison. Pythias, elle, sait lire, écrire, nager, se passionne pour l'anatomie et la botanique, prend plaisir à la poésie et aux conversations philosophiques avec son père et les amis de celui-ci. Moderne, indépendante, libre, elle grandit dans une famille aimante et cultivée n'imaginant pas vivre autrement. Pourtant deux événements vont lui faire prendre conscience de sa condition de femme et donc d'inférieure : l'apparition de ses règles et l'arrivée du jeune Myrmex, un adolescent de son âge, que son père adopte. Pythias comprend alors la terrible injustice dont sont victimes les femmes.
Peu de temps plus tard, alors qu'elle n'a que seize ans, son père décède. Sa vie bascule soudain avec l'éclatement de sa famille. Promise en mariage à un cousin lointain qui ne souhaite pas plus qu'elle ce mariage, sans argent, elle voit sa condition de femme libre remise en cause par la société. Elle se doit d'être soumise et certainement pas l'égal des hommes. Pythias découvre aussi les moqueries, les superstitions et les brimades.

Si Pythias a existé, nous ne connaissons rien d'elle. Par ses recherches, l'auteur a imaginé un personnage de fiction, proche de ce qu'elle avait dû être, vu l'époque, son éducation, l'influence de son père... Ce récit intelligent, agréable et bien construit, nous présente la condition des femmes dans la Grèce antique et tente, au-delà de la description du quotidien, de nous expliquer qui elles sont et ce qu'elles pensent. Pythias exerce différents métiers, cherche un sens à sa vie, à sa condition, refusant le carcan que la société d'alors veut lui imposer. Autour d'elle, d'autres femmes acceptent par tradition, crainte ou intérêt. Les confrontations et dialogues qui se nouent dans ces moments apportent un éclairage très intéressant sur la société grecque de l'Antiquité.

Résolument moderne, l'histoire de cette jeune femme, au ton dynamique, est accessible à tous et mérite vraiment d'être découverte. Quelques réflexions philosophiques abordables agrémentent l'histoire donnant une dimension supplémentaire à ce récit de vie qui nous montre que, qui que l'on soit, rien n'est jamais acquis. Il faut se battre pour ses convictions. Se souvenir des combats de ceux qui nous ont précédés nous permet, par là-même, de réaliser le chemin parcouru pour que nous soyons qui nous sommes.
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